Les jeux de tir par ricochet offrent une dimension tactique intéressante. Dans ces combats, le positionnement des troupes est primordial. Pour le tir, il ne suffit pas d’être nombreux pour gagner comme en mêlée.
Il faut choisir sa position et parfois la payer chère. Et les amis ne doivent pas se trouver sur la ligne de tir en position défensive. Il restera le bluff.
Dans l'exemple sur les photos, les cavaliers n'ont pas fait exprès de se mettre entre le canon et les tercios, ils voulaient juste remonter la route. Ils poursuivaient ton chef qui se repliait sur le fort, et donc leur laisserait le pont levis ouvert. Quelle opportunité! Ils pouvaient être touchés autour du pont levis.
A étudier éventuellement s'il y a beaucoup de 1 dans les dés du tir... N'ayant pas le tableau de tir, je ne peux apprécier ce choix. Eric et toi, avez évoqué que ce ne devait pas être systématique. Il faut rester simple.
Ce canon veut tirer à la mitraille : il peut atteindre ton chef. Ce canon veut tirer des boulets : il peut atteindre les tertios, ou une barque,...
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Avec ce canon, toi espagnole, tu lances les dés : succes, raté, enraillé, explosion,... Si raté, moi, le suédois je choisis-poursuis mon action ( mouvement ou tir,..)-j'arrête mes figurines là où elles sont visées( Si mouvement alors cette action anticipe le tour suivant) et je lance les dés pour atteindre les tertios, ou une barque,...
On peut aussi ajouter un malus à ce tir. Ces 2 tirs utilisent la même table de résolution (on ne perd que le temps de la décision) avec une portée parfois différente.
Comme cela consomme des actions à celui qui subit le tir, il ne le fera que si cela en vaut la peine : canon, mitrailleuse,.. et un objectif accessible ou très intéressant (chef, barque, muraille).
Une étude sur les ricochets des balles lisses et rayées révèle des informations importantes concernant la sécurité à la chasse.
Ce qu'il faut, en gros retenir si vous avez la flemme de lire les articles ^^: (tir entre 10 et 30m)
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Il est crucial de ne jamais tirer dans un groupe d'animaux. Interdiction de tirer un animal situé dans un groupe, ça devrait faire partie des consignes données avant les battues de gros gibiers.
Le risque est moindre en effet si les animaux passent à la queuleuleu mais pas inexistant. De plus on parle des éclats issus de la fragmentation de la balle mais il faut compter aussi les fragments d'os!
Si tous les chasseurs respectaient impérativement cet angle, le nombre d'accident diminueraient sensiblement.
98% des éclats de ricochets se trouvent au delà de l'angle des 30°. Maintenant il est vrai que lorsqu'on est serré comme des patates sur une ligne de 2m de large...ben y'a pas beaucoup de place pour tirer
D'où également le danger d'achever un animal au ferme entouré par les chiens ......... C'est pour cela que en Belgique , les chercheurs au sang ont la possibilité d'utiliser la balle blindée dans leurs recherches !!!
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Toutes les balles ricochent, et c'est pas nouveau. Seules les conditions d'emploi et les mesures élémentaires de sécurité permettent d'en limiter les risques.
Je pense que ces documents sont plutôt fait pour nous faire prendre conscience qu'il faut éviter de tirer dans un "tas", éviter de tirer vers un pierrier, tout simplement savoir prendre en compte notre environnement.
Car je rejoins GABY sur cette phrase : Seules les conditions d'emploi et les mesures élémentaires de sécurité permettent d'en limiter les risques. Car sinon, on ne tire pas vers le sol(des cailloux, il y en a partout), on tire pas vers les arbres et les branches etc...
A ne pas faire un amalgame des 2 phénomènes ..... Très bonnes remarque et analyse, (enfin je crois), certaines balles fragmentent plus que d'autres. D'ailleurs on privilégieles plus dures pour les chevreuils, par exemple.
Une cible placée à une certaine distance. Projectile / cible. Le projectile quitte le canon. C'est un domaine complexe.
La partie interne des canons appelée "âme" se présente généralement sous deux aspects : lisse ou rayée de manière hélicoïdale, à pas constant ou variable.
La forme des projectiles a changé avec le temps... en plomb et de forme sphérique. Le principe était simple. Les canons étaient lisses.
Lors de leur trajet dans le canon lisse, les balles sphériques, de part leur conception, étaient soumises à des forces de frottements dissymétriques et variables d'un tir à l'autre. Elles sortaient du canon en étant animées d'un mouvement de rotation sur elles-mêmes qui, par interaction avec l'air, faisait sortir leur trajectoire du plan de tir.
Elles étaient dotées d'un "effet" semblable à celui observés dans les jeux de balle tel que golf, tennis, footbal ou autre. La différence étant que, dans le domaine du sport, cet effet est recherché et maîtrisé alors que dans les armes enciennes il était aléatoire du fait que les frottements dus à l'interaction entre la balle et l'âme du canon n'étaient pas identiques d'un tir à l'autre.
L'idée fut donc, puisque "effet" il devait y avoir, de le prévoir en imposant une rotation, ou pas, au projectile grâce à des rayures hélicoidales ou rectilignes. Dans le cas de rayures hélicoidales, la trajectoire sortait toujours de la trajectoire mais on savait dorénavant de quelle manière et en quelle proportion.
On appelle élément moteur d'une arme ce qui lui apporte l'énergie nécessaire à son fonctionnement. Les agents moteurs capables d'apporter à une arme l'énergie nécessaire à son fonctionnement sont variés.
C'est la propulsion à l'aide de substances explosives qui est majoritairement utilisée d'où l'appellation armes à feu. Si ce n'est peut-être pas la plus simple, elle est devenue la plus pratique et permet le fonctionnement aussi bien d'armes de forte puissance que d'autres de faible volume et facilement transportables.
Il faut garder à lesprit que la poude noire est d'un usage relativement délicat. En effet, c'est une substance explosive dont la vitesse de transformation est de l'ordre de 900 m/s soit proche de la limite séparant classiquement les explosifs progressifs fonctionnant dans le mode de la déflagration, dont font partie les poudres, et les explosifs brisants qui, eux, se tranforment dans le mode de la détonation.
La combustion de la poudre n’est jamais complète. L'étanchéité devant être assurée entre le projectile et l'âme du tube, les frottements sont importants.
Dans les canons rayés, il existe également des frottements projectiles/rayures. Dans le schéma de la figure figure II -3/3 ci-dessous, l'auteur décompose les frottements en leurs différentes composantes.
Pour notre part, par la suite, dans un but de simplification, nous appellerons FR la force résultante de tous les frottements qui s'oppose à l'avancée du projectile.
Les phénomènes, notamment ceux concernant la production des gaz et leurs actions sur le projectile, sont complexes. La combustion de la poudre n'est pas instantanée.
Revenons à notre projectile et voyons à quelles sollicitations il est soumis. Ce sont des forces. Nous avons détaillé les forces de frottements.
On la vu, on en fait l'addition (vectorielle) afin d'obtenir une résultante que l'on nommera FR pour force de résistance à l'avancement. Elle sera dirigée vers l'arrière et évidemment opposée à la force FG due à l'action, sur le culot, de la pression engendrée par les gaz, qui est dirigée, elle, vers l'avant.
Notre système de forces résultante est on ne peut plus simple : une force FG ayant tendance à accélérer le projectile vers l'avant et une autre FR qui, elle, aura tendance à le freiner.
Ces deux forces peuvent, à leur tour, être additionnées vectoriellement pour donner une force résultante appliquée au projectile que l'on appellera FP.
Equ.
Les frottements dans le canon ne sont pas constants. Ils sont particulièrement importants au moment de la prise de rayures et de leurs gravures dans la chemise du projectile ou la ceinture s'il s'agit d'un obus.
Cependant, une fois ce passage difficile effectué, on peut admettre, sans nuire à la généralité, l'hypothèse qu'ils sont constants, ou prendre une valeur moyenne, pour le reste du trajet dans le canon.
Partant de ces prémices nous allons déterminer les paramètres ayant une influence sur la vitesse du projectile une fois la prise des rayures effectuée.
Nous souhaitons aboutir à une relation où la place de chaque paramètre nous permettra de comprendre comment il agit sur la vitesse de sortie du projectile. À ce niveau d'étude, peu nous importe la manière dont ce paramètre varie finement. L'important est de comprendre comment il agit globalement. Nous nous plaçons donc dans l'optique d'une analyse qualitative.
On a vu que notre étude débute une fois que la prise des rayures a eu lieu et qu'à partir de ce moment nous considérons les frottements comme constants.
Nous avons déjà admis l'hypothèse que les gaz constituent un milieu continu et présentent une densité uniforme de la culasse au culot du projectile.
Equ.
Dès lors on peut envisager une pression moyenne dans le canon qui nous est donnée en connaissant la vitesse de sortie du projectile et la longueur du canon.
Equ.
La relation ci-dessus présente l'avantage que la force moyenne* FGmoy peut être réellement calculée dès lors que l'on connait la masse du projectile, sa vitesse à la bouche et la longueur du canon.
* Nota : Il faut prendre garde qu'introduire une force moyenne implique de facto une pression moyenne. Il faut bien comprendre que ces hypothèses n'ont qu'une seule utilité : la compréhension du phénomène. Il ne faudrait pas utiliser ces valeurs moyennes dans le calcul de la résistance d'une arme. En effet, les moyennes ont tendance à lisser les courbes à "raboter" les pics et combler les creux.
Equ.
Il est important de comprendre qu'elle nous donne des informations concernant l'influence de certains paramètres sur la vitesse du projectile à la bouche de l'arme. Il ne faudrait pas la considérer comme une fonction donnant la variation de la vitesse du projectile dans le canon. D'ailleurs, ni le temps, ni la distance n'apparaissent dans l'équation. Pour faire simple, il ne faut pas trop lui en demander.
On peut éviter ce problème d'existence d'une solution à notre relation en s'affranchissant des frottements. Dans notre raisonnement on part du principe que la force FG due à la pression est supérieure aux frottements.
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