L'histoire des Jeux Olympiques est riche et variée, allant des disciplines phares comme l'athlétisme et la natation, toujours présentes, à des sports plus éphémères et méconnus. Les Jeux olympiques de Paris en 1900 ont battu tous les records en matière de sports insolites, se déroulant dans l'ombre de l'Exposition universelle et n'étant pas tenus d'adopter un esprit de sérieux.
En 1900, Paris organise les seconds Jeux olympiques des temps modernes, les premiers ayant eu lieu à Athènes en 1896. Les Jeux Olympiques qui se sont tenus à Paris du 14 mai au 28 octobre 1900 n'avaient pas la visibilité des compétitions récentes. Contrairement aux Jeux actuels, pas de cérémonie d'ouverture en grande pompe, pas de défilé des athlètes, pas de flamme ni de relais de la torche.
Pour l'occasion, les organisateurs ont vu les choses en grand : durant plus de cinq mois, ils font coïncider leurs concours sportifs avec l'Exposition universelle de 1900, afin de bénéficier du retentissement de cette dernière. En parallèle, des milliers de sportifs - amateurs pour la plupart - se rendent donc à Paris pour participer aux compétitions.
Même si toutes les épreuves ne sont pas reconnues comme des disciplines olympiques officielles, parmi les plus farfelues, on trouve un concours de vol en ballon, une compétition de croquet, une course de natation avec obstacles, une épreuve de lancer de pierres, une course à l'âne, un tournoi de pêche à la ligne.
Parmi les sports « non reconnus » en démonstration, se tenaient le tir au canon et la pêche à la ligne. Le tir au canon a été disputé aux Jeux olympiques de Paris 1900. Il s’agissait là d’une discipline particulièrement fantaisiste des Jeux de Paris 1900. Il comprenait 17 épreuves, toutes pour hommes. Seuls des concurrents français ont participé. Le tir au canon n’a pas été classé comme sport officiel, mais seulement comme sport de démonstration. Il y avait trois types d’épreuves : le tir individuel, le tir de batteries de campagne et le tir de batteries de siège. Trois compagnies y ont participé : celle de Paris, celle de Poitiers et celle de Lyon.
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En plus des épreuves officielles concernant les « sports reconnus », se tenaient des sports « non reconnus » en démonstration, tels que le tir au canon et la pêche à la ligne. Cette épreuve qui se déroula du 5 au 8 août 1900 sur l’île aux cygnes en plein cœur de Paris connue un succès considérable : 600 concurrents dont 40 étrangers et plus de 20 000 visiteurs. Plus de 2000 poissons capturés.
C’est Elie Lesueur qui l’emporta devant Goethiers et H. Lalanne… Pas de médailles olympiques pour eux, mais un titre de championnat du monde ! Il a fallu attendre 101 ans pour revoir un championnat du monde sur la Seine à Paris, avec le championnat du monde de pêche au coup qui s'est déroulé sur les quais de la Seine à Paris en 2001.
Le tir sportif a vu le jour en France le 3 avril de l'an de grâce 1369, lorsqu'un édit, promulgué par Charles V en pleine guerre de Cent Ans, recommanda les jeux de l'arc et de l'arbalète. Pour la première fois des concours de tir sur cible étaient officialisés et codifiés. À la fin du xve s., des compagnies d'arquebusiers furent créées afin de se mesurer lors de concours de tir fort prisés. Cette tradition ne s'est jamais démentie au cours des siècles.
Elle a conduit en 1866 à la création des premières sociétés civiles. En 1886, l'Union des sociétés de tir de France voit le jour. Elle deviendra l'actuelle Fédération française de tir en 1967 ; celle-ci gère aujourd'hui toutes les disciplines de tir à la cible ainsi que les disciplines olympiques de tir sur plateaux.
Le tir sportif comprend une cinquantaine de disciplines, dont treize sont inscrites au programme des jeux Olympiques. Parmi celles-ci, on retrouve :
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Malgré l'originalité des épreuves et l'éclat de l'Exposition universelle, les Jeux de la IIe olympiade ne furent pas une réussite totale. Le manque de préparation et l'amateurisme des participants entraînèrent des problèmes d'organisation. C'est surtout un gouffre financier, puisque les récompenses allouées cannibalisent le budget olympique.
Maigre consolation pour le pays organisateur : à l'issue des épreuves, la France occupe aisément la première place au tableau des médailles, devançant les États-Unis et la Grande-Bretagne, avec 102 médailles dont 27 titres.
Le tir au canon est une forme de tir qui implique l'utilisation d'une bouche à feu, notamment dans le cadre d'un tir d'artillerie. Certaines meurtrières pratiquées dans les châteaux-forts anciens étaient destinées au tir des couleuvrines. L'angle de tir est l'angle formé par la ligne horizontale et la trajectoire réelle des projectiles. Il existe différents types de tir, comme le tir continu, intermittent, nourri, ou encore le tir de destruction, de harcèlement, ou de neutralisation. Le tir de barrage est également une tactique courante.
Autrefois, les châteaux forts étaient bâtis avec des archères, qui sont des ouvertures pratiquées dans un mur dans un but de défense avec des armes de tir. L’archère simple est une embrasure verticale à ébrasement intérieur, la plus simple et la plus ancienne des meurtrières. L’archère cruciforme dont la croix pouvait servir de viseur à l’archer. L’archère canonnière, type transitoire de meurtrière provenant de la transformation d’une archère en canonnière et qui se transforma en canonnière pour l’usage d’armes à feu de petit calibre, celle-ci ayant une embrasure de tir horizontale à ébrasement extérieur.
Les canonnières sont des embrasures percées pour accueillir le canon d’une arme à feu.
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Au Moyen-Âge, une place forte est un enjeu stratégique important qui permet d’asseoir la domination d’un seigneur sur le fief. Il s’agit à la fois d’un lieu défensif, protégeant un seigneur et ses sujets, mais également d’un lieu offensif, pouvant servir de repli aux garnisons ou de base pour le redéploiement de l’armée vers un champ de bataille plus grand. Pour risquer de s’en prendre à une forteresse, les enjeux doivent être conséquents. Celui qui contrôle la place forte contrôle généralement le territoire qui l’entoure, ce qui peut faire pencher la balance en faveur du conquérant lors d’une guerre. Une place forte permet de protéger une zone, une frontière, un nœud de communication, sa situation est donc primordiale. En hauteur, le château domine le territoire, les assaillants sont vus de loin et sa défense est renforcée.
Devant la difficulté à s’emparer d’un château, le siège est la solution la plus courante au Moyen-Âge. La technique du siège, que ce soit pour la défense ou pour l’attaque, se nomme la poliorcétique. L’opération principale vise à faire un blocus qui permet d’affaiblir la place forte en la coupant de tout soutien, que ce soit le renfort militaire ou l’approvisionnement en vivres. Les assaillants espèrent ainsi obtenir la reddition plutôt par l’usure et le temps que par la force.
Afin d’affaiblir un peu plus la cité de ses défenses matériels et humaines, il faut la soumettre à une série d’assauts et de bombardements. Plusieurs techniques employées au Moyen-Âge étaient déjà utilisées à l’Antiquité, comme la tour mobile, le bélier, le chat (abri protégeant le travail de sape). Mais, d’autres techniques furent développées pour pouvoir faire face aux défenses en pierres des châteaux médiévaux, notamment les artilleries de contrepoids.
Parmi elles, on retrouve la pierrière, la bricole, le trébuchet et le mangonneau.
Plusieurs techniques employées au Moyen-Âge étaient déjà utilisées à l’Antiquité, comme la tour mobile, le bélier, le chat (abri protégeant le travail de sape). Mais, d’autres techniques furent développées pour pouvoir faire face aux défenses en pierres des châteaux médiévaux, notamment les artilleries de contrepoids. Le tube, ou plus pompeusement appelé la bouche à feu, est la partie importante du canon. Les roues, dont le rôle est essentiellement locomoteur, ne sont apparues que très tard sur le design du canon. Le truc pour le tirer derrière est inspiré, par sa forme, du truc en plastique dont on se souvient jamais du nom qui sert à sortir les cornichons du bocal sans y mettre les doigts.
Depuis l'été dernier, tous les dimanches, une courte pièce de théâtre propose aux spectateurs de découvrir l'histoire derrière le coup de canon de midi à Nice. Le traditionnel bruit, tous les jours à midi, du coup de canon... qui peut surprendre d'ailleurs quand on n'est pas habitué. Mais derrière ce rendez-vous quotidien incontournable, se cache une histoire, celle d'un homme.
D'après le comédien, "Sir Coventry était en réalité obsédé par le temps. Il collectionnait les montres et horloges. Il voulait que tous les Niçois soient à l'heure car à partir d'une certaine heure, c'était un véritable chaos. De 11h30 à 12h30 il y avait 50 cloches qui sonnaient à des horaires différents.
Chaque dimanche midi d'été, le tir est réalisé grâce à un vrai canon, comme à l'époque. En oubliant le boulet bien sûr. Une véritable expérience, peu courante, car en dehors des dimanches d'été, le tir est désormais réalisé depuis le poste de police du château, grâce à une bombe d'artifice.
En France, c’est en 1324, lors du siège de Metz, que le premier canon a été utilisé...
Treize ans plus tard, la Guerre de Cent ans éclate. Le royaume de France entre en conflit avec le royaume d’Angleterre. De 1337 à 1364, le royaume français est confronté à plusieurs défaites. En 1364, la donne change... Les premiers canons avaient pour ancêtre des armes appuyant leur efficacité sur le lancement de projectile. Les premiers tubes apparaissent au début du XIVe siècle en Italie, Allemagne, Espagne et bien sûr en France. Leurs formes originelles s’apparentaient à des vases. Leurs noms sont divers mais celui de la bombarde domine. Des améliorations successives vont augmenter leurs angles de tirs. L’homme a de tout temps recherché le moyen d’attaquer sans s’exposer. Le premier à organiser ce savoir-faire instinctif de chasseur, est Archimède de Syracuse (mort en 212 avant J.-C.), grand inventeur de machines de guerre dont le principe est d’utiliser le jeu des forces et leviers pour propulser un projectile. L’élaboration des tubes s’apparentait à la formation d’un tonneau. Les modèles les plus légers étaient constitués d’une tôle de fer roulée sur un mandrin et maintenue par des cercles de fer forgé. Au début du XVe siècle, les premiers artilleurs attribuaient une personnalité et des propriétés mystérieuses à leurs canons. Ce rapport se manifestait par la décoration des tubes qui reprenait le nom du fondeur et les armoiries du prince commanditaire. Créée par les chinois au Xe siècle avant J.-C. elle était utilisée à la confection des feux d’artifice.
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