Une Américaine de 20 ans a été condamnée à six mois de prison pour avoir abattu son petit ami en juin. Le couple aspirait à devenir des stars d'internet et espérait que la vidéo fasse décoller leur chaîne YouTube. Le mari, Pedro Ruiz, serrait contre lui une encyclopédie, croyant que le livre arrêterait les balles tirées par sa femme. Celle-ci était armée d'un pistolet semi-automatique Desert Eagle.
Une tante du jeune homme, Claudia Ruiz, avait expliqué en juin qu'il lui avait fait part de son idée. « Je lui ai dit, 'Ne fais pas ça, ne fais pas ça'», avait-elle expliqué à la télévision locale KVLY. «On veut avoir plus de vues» sur internet, avait-il alors répondu. L'homme est mort sur le coup, à l'âge de 22 ans. «SON idée, pas la MIENNE».
L’histoire de Marianne Bachmeier est l’un des épisodes judiciaires les plus marquants de l’Allemagne de l’après-guerre. Le 6 mars 1981, cette mère endeuillée tire à bout portant sur le meurtrier de sa fille, en pleine salle d’audience.
Marianne Bachmeier est une mère célibataire vivant à Lübeck, en Allemagne de l’Ouest. Le 5 mai 1980, sa fille Anna, âgée de sept ans, décide de ne pas aller à l’école après une dispute familiale. Sur le chemin, elle croise Klaus Grabowski, un homme de 35 ans, récidiviste et condamné pour des agressions sexuelles sur des enfants. Grabowski, qui avait été libéré sous conditions malgré son passé criminel, enlève Anna, l’agresse sexuellement et la tue de manière brutale.
La police arrête rapidement Grabowski, mais pour Marianne Bachmeier, la douleur est insurmontable. L’idée de voir ce meurtrier dans un procès public devient insupportable. Elle ressent une colère grandissante envers le système judiciaire qui, selon elle, a failli en libérant un homme aussi dangereux.
Lire aussi: Urinoir Féminin Portable : Une Solution Discrète
Le procès de Klaus Grabowski débute en mars 1981. Le deuxième jour des audiences, Marianne Bachmeier assiste à la séance, armée d’un pistolet qu’elle a dissimulé dans son sac à main. Lorsqu’elle entend Grabowski décrire les événements avec froideur, elle perd tout contrôle. Elle sort son arme et tire à plusieurs reprises sur l’accusé, le tuant sur le coup.
Son acte provoque une onde de choc en Allemagne et à l’étranger. Certains voient en elle une mère courage, brisée par la douleur et prenant justice entre ses mains. D’autres dénoncent un acte impulsif qui menace les fondements de l’État de droit.
Après son arrestation, Marianne Bachmeier est accusée d’homicide volontaire. Son procès, qui débute en 1983, met en lumière les tensions entre le besoin de justice des victimes et les principes fondamentaux du système juridique. Les débats se concentrent sur les motivations de Marianne : a-t-elle agi sous l’effet d’un désespoir incontrôlable ou a-t-elle prémédité son geste ?
Au terme du procès, elle est condamnée à six ans de prison pour homicide avec circonstances atténuantes, mais elle ne purgera que trois ans avant d’être libérée. Le jugement divise l’opinion publique, certains le trouvant trop clément, d’autres estimant qu’il prend en compte les circonstances exceptionnelles de son geste.
L’affaire Marianne Bachmeier soulève des questions complexes sur la justice personnelle et les limites du système judiciaire. Dans une société marquée par une confiance relative envers ses institutions, ce drame met en évidence les failles potentielles du droit pénal et la souffrance des proches des victimes.
Lire aussi: La profession de sage-femme en détail
L’impact médiatique de cette affaire est immense. Elle inspire des débats philosophiques et juridiques, mais aussi des œuvres culturelles, comme des livres et des films. Le cas de Marianne Bachmeier reste étudié dans les facultés de droit et les cercles académiques comme un exemple emblématique des dilemmes éthiques liés à la vengeance.
Après sa libération, Marianne Bachmeier cherche à reconstruire sa vie. Elle s’installe à l’étranger et tente de tourner la page. Cependant, les stigmates de l’affaire restent présents. En 1996, elle revient brièvement dans l’actualité lorsqu’elle donne une série d’interviews sur son geste et son vécu.
Marianne Bachmeier décède en 1996 d’un cancer. Elle emporte avec elle une histoire qui continue de fasciner et d’interroger sur les notions de justice, de douleur et de résilience.
En 1981, cette mère endeuillée abat en plein tribunal l’homme qui a enlevé et assassiné sa fille de sept ans. Son geste, chargé d’émotion et de souffrance, a soulevé des débats fondamentaux sur les limites de la justice, la légitimité de la vengeance et l’encadrement du droit face à l’émotion populaire.
En abattant Klaus Grabowski dans la salle du tribunal de Lübeck, Marianne Bachmeier se substitue à la justice. Or, dans un État de droit, le monopole de la violence légitime appartient aux institutions judiciaires. Ce principe fondamental, établi par Max Weber, garantit que les citoyens ne peuvent se faire justice eux-mêmes, sous peine de voir la société sombrer dans l’anarchie et la vendetta.
Lire aussi: Choisir un fusil pour femme
D’un point de vue strictement juridique, son acte constitue une homicide volontaire avec préméditation. Toutefois, les circonstances atténuantes - la douleur immense d’une mère ayant perdu son enfant de manière atroce - ont conduit les juges à la condamner à six ans de prison pour meurtre, réduits à trois ans pour homicide volontaire avec arme. Cette décision reflète une certaine clémence, prenant en compte l’émotion populaire et le traumatisme psychologique qu’elle avait subi.
La peine, bien que relativement légère, pose la question suivante : jusqu’où le droit doit-il prendre en compte les émotions et le contexte personnel de l’accusé ? Un juge doit-il statuer froidement sur un acte, sans tenir compte de la souffrance qui l’a motivé, ou au contraire peser les circonstances atténuantes au risque de créer un précédent dangereux ?
Si la loi condamne clairement son geste, la morale, quant à elle, est bien plus ambiguë. Beaucoup ont vu dans l’acte de Marianne Bachmeier une justice rendue là où l’État avait échoué. Son geste a été largement soutenu par l’opinion publique, notamment en Allemagne, où il a été perçu comme l’expression d’une rage légitime face à un crime abominable.
Dans la philosophie morale, deux grandes visions s’opposent sur ce type de cas :
Le jugement moral de son acte dépend donc du prisme à travers lequel on analyse la justice. Doit-elle être implacablement rationnelle ou tenir compte du contexte humain et émotionnel ?
L’un des principaux risques de cette affaire réside dans la banalisation de la justice personnelle. Si chaque individu pouvait prendre les armes pour venger ses proches, le système judiciaire deviendrait obsolète, ouvrant la voie à des dérives incontrôlables. La justice ne doit pas être une affaire personnelle, mais collective.
En définitive, l’affaire Marianne Bachmeier interroge nos limites morales et judiciaires. Son geste demeure humainement compréhensible, mais juridiquement condamnable. Si elle a marqué les esprits par son caractère spectaculaire et tragique, elle rappelle également que la justice repose sur l’équilibre entre l’ordre, l’émotion et l’éthique, un équilibre toujours fragile face aux drames les plus insupportables.
Une femme de 38 ans a été condamnée à sept mois de prison avec sursis par le tribunal de Tours. Le 28 mars, elle s'est rendue dans une pizzeria de Chambray-lès-Tours, a commandé des pizzas mais a refusé de les régler. Elle a braqué le serveur avec un pistolet à billes et lui a tiré dessus.
Ce lundi 28 mars, une femme de 38 ans se rend dans une pizzeria de Chambray-lès-Tours et commande plusieurs pizzas. Lorsque le serveur lui présente la facture, la jeune femme visiblement alcoolisée refuse de régler la somme (18,50€) et sort une arme de poing - en l'occurrence un pistolet à billes - annonçant que le repas serait gratuit pour elle. Vu l'état de l'arme, le serveur repère immédiatement qu'il s'agit d'un jouet et ne donne pas les pizzas à la cliente, qui lui tire dessus. Plusieurs billes blanches touchent ainsi le torse du serveur. La femme tente de s'emparer des pizzas, celles-ci tombent, la cliente en ramasse une avant de la jeter en direction du serveur. Frustrée, elle quitte l'établissement avant de revenir quelques minutes plus tard espérant récupérer les images de vidéo-surveillance afin de ne pas être reconnue.
Jugée en reconnaissance préalable de culpabilité, elle écope d'une peine de sept mois de prison avec sursis, assortie d'une interdiction de se rendre dans cette pizzeria.
Une femme de 27 ans a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur son compagnon, samedi 26 novembre, à Fondettes, près de Tours. Lors de sa garde à vue, elle a copieusement insulté une gendarme pendant plus d'une heure.
En état d’ébriété, une femme d’une soixantaine d’années est soupçonnée d’avoir tiré dans la tête de son mari avec un pistolet 22 Long Rifle, dans la soirée du dimanche 10 juillet 2022 à Saint-Éloi (Ain). La balle s’est logée dans le crâne de la victime, mais son pronostic vital n’est plus engagé selon « Le Progrès ». Une femme d'une soixantaine d'années a été placée en garde-à-vue après avoir tiré une balle dans la tête de son mari, dimanche 10 juillet 2022 à Saint-Éloi (Ain). D’après Le Progrès, une sexagénaire en état d’ébriété se disputait avec son mari. Elle est soupçonnée d’avoir saisi un pistolet 22 Long Rifle et de lui avoir tiré dessus. Touché à la tête, son époux a été transporté à l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon.
Lundi 16 mars 2020, à Toulouse, une femme de 36 ans a tiré avec un pistolet chargé à blanc sur une passagère du métro pour un regard de travers. L’histoire sort de l’ordinaire. Une femme de 36 ans venait en effet de dégainer une arme et de tirer à deux reprises en direction d’une autre passagère. Fort heureusement, ce pistolet était chargé de balles à blanc et, en dehors d’une belle frayeur, la personne concernée n’a subi aucune blessure corporelle.
Mais c’est bien la raison pour laquelle l’agresseuse est passée à l’acte qui laisse pantois : elle aurait estimé que la victime l’avait… « regardée de travers » ! Après être passée à l’acte, elle a tranquillement rangé l’arme de poing dans son sac et a continué sa vie.
tags: #femme #qui #tire #au #pistolet #histoire