Le basketball est l'un des sports les plus pratiqués dans le monde, captivant des millions de passionnés, qu'ils soient spectateurs ou joueurs. Que vous soyez un joueur qui débute, un parent qui essaie de comprendre les coups de sifflet depuis les gradins, ou simplement un amateur de sport, le basketball peut parfois sembler complexe.
Comprendre les règles de ce sport est essentiel pour tous ceux qui souhaitent y jouer ou en apprécier pleinement la complexité. Les règles permettent non seulement d'améliorer son jeu, mais aussi d'éviter les erreurs courantes qui peuvent affecter le cours d'un match.
Le Basket-ball se pratique par 2 équipes de 5 joueurs qui jouent avec un ballon. Le but est d’inscrire le plus de points en marquant des paniers. Un match est composé de 4 périodes de 10 minutes appelés quart-temps. Le chronomètre est stoppé à chaque coup de sifflets de l’arbitre. En cas d’égalité, une seule prolongation est jouée, puis d’autres si nécessaire jusqu’à ce qu’une équipe gagne la rencontre.
Chaque rencontre débute par un entre-deux et ce sera l’unique entre-deux de la partie. L’équipe qui a gagné le ballon sur le 1er entre-deux devra laisser l’équipe adverse prendre possession du ballon en lieu et place de la situation d’entredeux suivante.
Un tir réussi en cours de jeu compte 2 points à l’intérieur de la zone des 6,25 mètres et 3 points à l’extérieur de cette zone. La valeur du panier en règle générale est de 2 points. Mais il peut être de 3 quand un tir est effectué derrière la ligne des 6m75.
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Le ballon est joué avec les mains. Toucher accidentellement avec le pied n’est pas une violation. Jouer le ballon au sol même en glissant n’est pas une infraction.
Le joueur en possession de la balle doit dribbler. Le marcher est l’action du joueur qui fait plus de deux pas sans dribbler. La reprise de dribble est interdite. La balle est hors jeu quand elle est en dehors des lignes du terrain. On remet la balle en jeu avec une touche.
Avant de détailler les infractions, il est nécessaire de comprendre une distinction majeure qui structure les règles du basket : la différence entre une faute et une violation.
La majorité des coups de sifflet durant un match concernent des fautes de contact. Le basketball est un sport rapide et intense, mais des règles strictes encadrent les contacts pour assurer la sécurité des joueurs et l’équité du jeu. Pour juger un contact, les arbitres se réfèrent souvent au principe du cylindre, un espace imaginaire autour du joueur qu’il a le droit d’occuper.
C’est la faute la plus commune. Elle est sifflée lorsqu’un joueur provoque un contact jugé excessif avec un adversaire. Que vous soyez en attaque ou en défense, vous êtes responsable de vos mouvements. Eh oui, un joueur qui a le ballon peut aussi commettre une faute. Cette notion surprend souvent les débutants.
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La faute offensive la plus connue est le passage en force (ou charge offensive). Dans ce cas, c’est l’attaquant qui est sanctionné, et son équipe perd le ballon. Une autre faute offensive fréquente est l’écran mobile. Un joueur a le droit de faire un « écran » pour bloquer le défenseur et libérer un coéquipier, mais il doit être immobile au moment du contact.
Lorsqu’un joueur subit une faute pendant qu’il est en train de tirer, la sanction est différente. Si le tir est manqué, le joueur obtient des lancers francs pour compenser l’opportunité perdue. Si, malgré la faute, le joueur réussit son panier, le panier est accordé et il bénéficie d’un lancer franc supplémentaire.
Le basketball n’est pas seulement une question de technique, c’est aussi une question de respect et de discipline. Les arbitres sont là pour sanctionner les contacts illégaux, mais aussi pour s’assurer que le jeu se déroule dans un bon état d’esprit.
Une faute antisportive est une faute de contact avec des circonstances aggravantes. Selon le règlement, elle est sifflée lorsqu’un contact est jugé excessif, volontaire, ou qu’il ne démontre aucune intention de jouer le ballon. La sanction est sévère : deux lancers francs pour le joueur qui a subi la faute, et son équipe conserve la possession du ballon pour une remise en jeu.
La faute technique sanctionne un comportement inapproprié qui n’implique pas de contact physique. Elle peut être infligée à n’importe qui sur la feuille de match : un joueur sur le terrain, un remplaçant sur le banc, ou même l’entraîneur.
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Comme nous l’avons vu, les violations sont des erreurs de jeu qui n’impliquent pas de faute personnelle. Elles sont très fréquentes, surtout chez les débutants, et leur maîtrise est une étape déterminante dans la progression d’un joueur.
C’est sans doute la violation la plus connue. Un joueur en possession du ballon ne peut pas se déplacer librement. Après avoir arrêté son dribble ou attrapé le ballon, il n’a le droit qu’à deux appuis au sol. Au-delà, il commet un « marcher ».
Cette violation est aussi très simple à comprendre. Un joueur qui dribble peut changer de main, mais dès qu’il arrête son dribble en prenant le ballon à une ou deux mains, il ne peut plus repartir en dribble. Il doit obligatoirement faire une passe ou tirer au panier.
Le basketball est un sport rythmé par plusieurs chronomètres pour dynamiser le jeu.
Au-delà de la sanction immédiate (remise en jeu ou lancers francs), l’accumulation des fautes a un impact stratégique majeur sur le déroulement d’un match.
Pour synthétiser, voici des réponses directes aux questions les plus fréquentes sur les infractions au basketball.
Les fautes au basket sont un élément essentiel du jeu, aussi important que le ballon ou le panier. Parce que oui, on peut transformer le basketball en Royal Rumble, mais ça n’aurait pas trop d’intérêt.
Comme dans la plupart des sports collectifs, une faute est sifflée lorsqu’un joueur commet une action illégale, que ce soit intentionnellement ou non. Les fautes personnelles sont les fautes commises par un joueur contre un adversaire. Ces fautes peuvent être offensives ou défensives.
Une faute offensive est commise par un joueur qui charge ou pousse un défenseur, qui écarte les bras pour empêcher un adversaire de défendre, qui effectue un contact avec un adversaire alors que le joueur n’est pas en possession du ballon, ou qui envoie un coude dans la direction de l’adversaire. Ou lorsque le défenseur flop en se jetant par terre pour simuler ce contact et que l’arbitre mord à la feinte.
Lorsqu’une faute est sifflée, plusieurs choses peuvent se produire. Si un joueur commet une faute offensive, le ballon est remis à l’adversaire. Si un joueur commet une faute défensive, l’équipe qui a la balle la conserve.
Afin d’éviter que les équipes décident de défendre uniquement en savatant leurs adversaires pour les empêcher de prendre un tir, il n’est pas possible de faire des fautes sans aucune limite. Ainsi en NBA, chaque équipe peut faire quatre fautes avant d’être systématiquement sanctionnée de lancers francs contre elle.
De la même manière, les joueurs ne peuvent pas non plus faire n’importe quoi en enchaînant les fautes personnelles. En effet, en NBA, la sixième faute sifflée pour un joueur est synonyme d’exclusion de la rencontre : fouled out.
C’est l’aspect le plus pernicieux des fautes, car si un joueur est en difficulté avec celles-ci, les choix ne sont pas illimités.
Et puis il y a les fautes techniques, si chères au grand Rasheed Wallace qui détient le record absolu de cette spécialité : 41 fautes techniques en une seule saison. Depuis, pour calmer les ardeurs des joueurs, la NBA impose une suspension à partir de la seizième faute technique de la saison, puis de nouveau toutes les deux fautes techniques.
En termes de records liés aux fautes, le joueur qui détient le record de fautes personnelles en NBA est Kareem Abdul-Jabbar, avec 4 657 fautes en carrière. Il est suivi de près par Karl Malone, qui a commis 4 524 fautes au cours de sa carrière. Leur longévité au plus haut niveau explique en grande partie cela. Le fait que Karl Malone était également un boucher qui n’hésitait pas à balancer son coude dans la gueule d’un adversaire peut aussi être une piste.
Maintenant qu’on a expliqué un peu le principe de la responsabilité du contact grâce aux fautes offensives, on passe aux fautes défensives, qui sont quand même beaucoup plus fréquentes.
Alors pour éviter de cocher en même temps les cases “faute personnelle” et “perte de balle” sur votre feuille de match en une seule action, on vous présente les 2 fautes offensives les plus courantes.
C’est la faute offensive la plus fréquente et elle découle d’un principe fondamental dans le règlement du Basketball : le joueur ou la joueuse qui réduit la distance avec son adversaire est celui qui fait faute. Et ce principe s’applique en attaque comme en défense.
En clair, si lors de votre dribble vous percutez votre adversaire avec l’épaule, le coude ou l’avant-bras, alors que votre adversaire est sur ses appuis (c’est donc vous qui vous déplacez en dernier lors du contact), vous commettez un passage en force.
Alors pour vous frayer un chemin jusqu’au panier, on vous conseille de plutôt miser sur vos changements de dribbles et d’appuis.
Une autre faute offensive courante a cette fois lieu loin du ballon. Lorsque votre équipe a la possession, une bonne idée plutôt que de réclamer la balle est de poser un écran pour aider vos partenaires à se démarquer :
Vous vous positionnez sur vos appuis - vous n’êtes donc pas en mouvement, votre partenaire en possession du ballon passe juste à côté de vous et vous utilisez votre torse pour gêner la course de son défenseur.
Pour des raisons plutôt évidentes, c’est une bonne idée de placer vos mains devant votre bas ventre avant de poser un écran devant un ou une adversaire en plein course.
Ce geste correspond à un autre principe du basket : vous défendez en utilisant votre torse, en restant dans votre cylindre. Le cylindre correspond à l’espace que vous occupez lorsque vous êtes sur vos appuis. Vous pouvez sauter ou lever les bras tant que vous restez dans votre cylindre vertical : dans ce cas-là, vous ne réduisez pas l’espace avec votre adversaire.
En pratique, si vous êtes en retard au moment de venir poser votre écran, vous risquez de continuer à vous déplacer (souvent en pas chassés) pour gêner l’adversaire. Dans ce cas-là, vous n’êtes pas sur vos appuis et c’est donc un écran illégal.
Les fautes défensives suivent donc le même principe : C’est vous qui réduisez l’espace avec votre adversaire et/ou vous entrez en contact avec une autre partie de votre corps que le buste (les mains, les bras, les coudes, les hanches, les genoux ou les pieds).
Pour défendre sur un·e adversaire qui dribble, vous devez donc vous déplacer latéralement ou vers l’arrière et garder les bras levés à la verticale ou le long du corps (donc dans votre cylindre, si vous suivez toujours).
On passe maintenant à des fautes plus rares et heureusement, vu qu’il s’agit de fautes qui sont nettement moins dans l’esprit du jeu. On commence avec la faute antisportive et vu le nom vous devez déjà avoir une petite idée des gestes sanctionnés.
En effet, on est ici sur une faute qui n’est pas dans l’esprit ou l’intention du jeu, un contact dur ou excessif, une faute volontaire ou par derrière, en bref un manque singulier de panache et d’esprit sportif. D’ailleurs, à la deuxième faute antisportive, vous pouvez regarder la fin du match depuis le vestiaire.
On continue avec une faute encore plus rare et encore moins classe, la disqualifiante. On est cette fois sur une faute antisportive flagrante. La petite différence, c’est qu’elle peut même s’appliquer à un membre de l’équipe sur le banc (staff et coach compris) et que vous n’avez pas besoin d’attendre la deuxième pour aller directement à la douche. Si vous êtes pressé.e de regagner le vestiaire, on vous conseille tout de même de demander un changement à votre coach plutôt que de lancer un concours de bras de fer sur le terrain :)
Celle-ci s’adresse aux mauvais joueurs et mauvaises joueuses : Les provocations, le manque de fair-play, les altercations, le non respect des consignes des arbitres… en bref, si vous avez prévu de plomber le jeu ou de passer vos nerfs sur les autres, vous risquez de prendre votre douche avant vos partenaires.
Et pour la table de marque, comment ça se passe ? 2 fautes techniques, 2 fautes antisportives ou 1 de chaque et vous avez le droit d’attendre la fin du match dans les vestiaires ou dans le bus.
Voilà donc pour un aperçu des fautes qui peuvent venir plomber la feuille de match d’un sport bien sympathique et où on vous rassure, les coups de sifflet ont rarement à gérer autre chose que des fautes dans l’esprit du jeu. C’est à dire les fautes personnelles (offensives et défensives) dont on parlait en début d’article.
Au programme donc, un ballon rendu à l’adversaire, une perte de balle sur votre ligne de statistiques, mais pas de fautes ni de lancers-francs.
Une erreur toute simple, et donc facile à éviter : la reprise de dribble. Pour être clair, au basket vous dribblez toujours avec une seule main. Vous pouvez changer de main pendant votre dribble, mais dès que vous tenez la balle à deux mains, votre dribble s’arrête. Si vous reprenez ensuite votre dribble, c’est une reprise de dribble. Un terme éloquent donc, qui signifie surtout une possession rendue à l’adversaire.
Et un autre bon réflexe à adopter est de toujours commencer à dribbler avant de bouger vos appuis. Sinon, c’est un marcher. Au basket, vous avez le droit de décoller du sol 2 appuis quand vous êtes en possession du ballon. Ça peut être un pied puis l’autre, dans la course (c’est pour cela qu’on parle de double-pas) ou les 2 pieds en même temps sur un saut vertical. Si vous réalisez plus de 2 appuis ou si vous dribblez après un ou deux appuis, c’est un marcher.
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