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Cette année, pour Noël 2015, l'idée était de créer des cadeaux faits main. Après des recherches en ligne et quelques croquis, un plan a été établi.

Le but était de faire le même cadeau de Noël pour deux fils et un filleul, évitant ainsi toute dispute. Trois exemplaires signifiaient un début de travail en série ! Le gabarit s'avérait donc idéal, tout comme la fraise à copier.

Cependant, la hauteur maximale de travail de la fraise était de 24mm pour un fût (ou corps) d'arbalète de 36mm. Il n'était donc pas possible d'usiner cette partie en une seule pièce massive. Ces deux "contraintes" ont orienté la conception vers un tri pli.

Ce choix technique a permis de travailler l'esthétique en réalisant l'âme en chêne. Idem pour le chêne formant le pli central où, entre deux refentes à la SAR, la face coupée a été dégauchie.

Pouvant usiner jusqu'à 24mm maximum avec la fraise à copier et devant retravailler l'âme en chêne pour la gâchette, les deux premiers plis (14+8mm) ont été collés.

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Fabrication des gâchettes

Les gâchettes ont été découpées. Ces pièces étant assez petites, le gabarit a servi uniquement à reporter le tracé sur les chutes de chêne du pli central, préalablement amincies au rabot (pour éviter les frottements).

Ces gâchettes ont donc été découpées à la SAR à "main levée". Un test et un percement de l'axe de la gâchette ont été effectués. Au final, il a fallu agrandir la réservation en partie basse pour pouvoir mettre et défaire facilement la gâchette.

Création du corps de l'arbalète

Il est réalisé de la même manière que le corps de l'arbalète (gabarit et fraise à copier). Le gabarit a été complété pour réaliser les trous des ranges bouchons au bon diamètre.

Elle est faite à la défonceuse sous table avec une fraise à gorge et 2 usinages (bord gauche et bord droit). Un guide (calé à 5mm du bord de la pièce à travailler) a été installé, avec un repère correspondant à la fin de travail de la fraise.

Le travail commence par l'extrémité de la pièce et s'arrête en plein bois quand le 2ème repère réalisé sur la pièce est aligné avec le 1er. Pour le 2ème côté, la pièce est retournée et le travail commence en plein bois et débouche sur l'extrémité.

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Il a été hésité à assembler ces 2 éléments avec des chevilles bois. Finalement, ils ont été voulus démontables (encombrement et emballage). Tous les bords sont chanfreinés à la fraise 1/4 de rond sauf au droit de la rainure (juste un ponçage manuel pour casser l'arête).

L'encoche pour bloquer l'élastique est faite à la SAR. À l'usage, elle aurait mérité d'être un peu plus profonde. Quelques transferts pour la déco remplacent les incrustations rondes prévues initialement, qui devaient être différentes pour les 3 arbalètes afin de les différencier.

Parce que le but n'est pas de tirer sur n'importe quoi et encore moins sur n'importe qui ! Les kits sont prêts, il ne reste plus qu'à emballer.

Tests et ajustements finaux

Les tests ultimes de l’arbalète ont été effectués avec succès. L’armement est réalisé avec le secours du pied (qui pousse) dans l’étrier, de la traction du crochet de ceinture aidé par la pression des deux mains.

Une simple pression de la main permet de positionner la corde dans la gorge de la noix. Le crochet enlevé, la corde est bien positionnée dans la gorge de la noix. Par mesure de précaution, un bouchon a été placé entre le levier de détente qui joue de rôle de « cran de sûreté ».

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Un carreau est placé sur la rainure, en contact avec la corde, pour le premier essai de tir. Contrairement à mon arbalète XVe siècle avec arc en acier, aucune secousse n’a été ressentie pendant le tir. L’arme est très souple lors de la décoche, elle ne vibre pas.

Une vraie arme de « sniper » ! À l’issue de ce tir de carreau, rien n’a bougé sur l’arbalète. Les liaisons de chanvre, de lin et de cuir sont efficaces par leur souplesse et leur résistance.

Fabrication d'une arbalète primitive médiévale

Ce projet s'inscrit dans la continuité d'une première expérience réalisée il y a une quarantaine d'années, inspirée par un livre sur la vie de Du Guesclin.

L'objectif est de construire une arbalète de type médiévale assez rudimentaire, avec un système de déclenchement à base de "noix" et de "gâchette" couplé avec un ressort. Ne maîtrisant pas le travail du métal, l'ensemble est réalisé en bois.

Comment ça se passe ?

Pour commencer, munissez-vous du bouchon de bouteille et d'un tournevis. À l'aide de ce dernier vous allez devoir créer deux trous opposés l'un à l'autre, à la base du bouchon et de la taille d'un bâtonnet de glace. Une fois que vous aurez bien galéré, on recommence la même étape pour passer le deuxième bâton :). Petite différence, vous devez créer deux trous au dessus des autres pour permettre le passage du bâton en perpendiculaire à l'autre.

Une fois que vous aurez perdu trois doigts et que les quatre trous seront fait, on va devoir créer deux nouveaux trous ! Ces deux trous placés juste au dessus du deuxième bâtonnet vont permettre de placer le projectile. Vous devez donc faire des trous légèrement plus grand que le cure-dent pour qu'il puisse passer facilement et partir assez vite.

La dernière étape est la plus compliquée de toutes. Vous devez placer l'élastique autour des bâtonnets ! Une fois réalisé, vous n'avez plus qu'à placer le projectile dans l'emplacement réservé puis tendre l'élastique et relâcher.

Est-ce que ça fonctionne ?

L'astuce est de tirer l'élastique avec le projectile et non pas tirer seulement l'élastique car il se peut qu'il n'atteigne pas sa cible quand on le relâche. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessous, on a réussi à planter le cure-dent dans un carton au bout de trois ou quatre essais. Vous avez également pu remarquer que même lorsque le cure-dents n'atteint pas sa proie, il part vraiment vite pour une arbalète de cet acabit.

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