Cet article présente une analyse détaillée des performances de Gianluigi Donnarumma en matière de tirs au but, en mettant en lumière ses statistiques impressionnantes et son rôle décisif dans les moments cruciaux de sa carrière. Nous examinerons également comment la presse italienne a salué ses performances, ainsi qu'une comparaison avec d'autres gardiens de but.
Après un huitième de finale retour remarquable contre Liverpool à Anfield, Gianluigi Donnarumma a été salué par la presse italienne. Auréolé de deux arrêts lors de la séance de tirs au but, le gardien parisien a été mis en avant, une semaine après avoir été sévèrement critiqué au sujet du but inscrit par Harvey Elliott au match aller.
La Gazzetta dello sport a salué un « Gianluigi Donnarumma héroïque, qui a tout arrêté, y compris deux tirs au but dans le dernier acte d'un duel de haut niveau ». La Corriere dello sport a également vanté sa performance, le qualifiant de « super-héros ». Le Guerin Sportivo a mis en avant l'aisance du Parisien dans cet exercice, soulignant des statistiques de carrière « folles ».
Les statistiques de carrière de Donnarumma montrent une grande efficacité dans l'arrêt des tirs au but. Sur 40 penalties concédés, il en a arrêté 10 et 7 ont été manqués (frappes non cadrées par les tireurs). Gianluigi Donnarumma a disputé sept séances de tirs au but en carrière et n'a connu qu'une seule élimination : c'était contre Nice en Coupe de France en janvier 2022.
Au total, Gianluigi Donnarumma compte donc dix arrêts lors des sept séances de tirs au but. Mais l'Italien n'a pas toujours touché le ballon, arrivant ainsi à 17 tirs manqués contre lui, en 43 tentatives soit 39,5% de réussite en sa faveur. Au niveau des penalties en cours de match, le joueur affiche 14 arrêts en 61 tentatives, soit un ratio de 23%.
Voici un aperçu des séances de tirs au but victorieuses de Donnarumma :
Une comparaison intéressante peut être faite avec Lucas Chevalier, un autre gardien. Le bilan de Donnarumma penche nettement en faveur de l'Italien : 10 tirs au but repoussés sur 43 affrontés, soit un bilan de 23 % d'arrêts, contre 1 sur 9 pour Chevalier, donc 11 %.
Au global, si l'on additionne tous les coups de pied tirés des 11 mètres, Donnarumma présente donc un bilan bien plus solide avec 23 % d'arrêts (24 sur 104) quand Chevalier plafonne à 14 % (4 sur 29). 23 C'est le pourcentage de penalties arrêtés en carrière par Gianluigi Donnarumma (14/61) contre 15 % pour Lucas Chevalier (3/20). Et dans le jeu ?
À l'inverse, le gardien français n'a gagné aucune de ses deux séances disputées dans sa jeune carrière. Leon Bailey, l'ailier d'Aston Villa, est même l'unique joueur à avoir vu sa tentative repoussée par Lucas Chevalier.
Comment oublier la finale de l'Euro 2021 remportée par la Nazionale à Wembley. Ce soir-là, il s'interposait devant Jadon Sancho et Bukayo Saka. Au tour précédent, contre l'Espagne, il repoussait une seule tentative, certes bien mollassonne d'Alvaro Morata, et contribuait au succès des siens.
À Anfield le 11 mars dernier, Donnarumma (26 ans) avait à nouveau démontré qu'il était bien un expert des tirs au but. En huitièmes de finale de Ligue des champions, le géant italien avait dégoûté Darwin Nunez et Curtis Jones et lancé les Parisiens dans leur remarquable parcours européen.
| Compétition | Nombre de Séances | Séances Gagnées | Tirs Arrêtés | Pourcentage d'Arrêts |
|---|---|---|---|---|
| AC Milan | 3 | 3 | - | - |
| Italie | 2 | 2 | - | - |
| PSG | 2 | 1 | - | - |
| Total | 7 | 6 | 10 | 23% |
Voici une vue d'ensemble des penaltys dans une carrière de gardien, classés par saison et compétition :
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