Cet article explore en détail le fonctionnement des armes à feu, en mettant l'accent sur les pistolets et les revolvers. Nous allons aborder les mécanismes internes, les modes de chargement, ainsi que certains aspects techniques spécifiques aux revolvers.
La première différence notable entre les armes à feu concerne les dimensions et la manière dont on les tient. Une arme que l'on peut utiliser d'une seule main est une arme de poing. Un pistolet automatique ou semi-automatique possède un chargeur contenant les cartouches, généralement logé dans la poignée. Le revolver est l’ancêtre du pistolet, sa présence est attestée dès le XVIème siècle.
Sa principale caractéristique est le barillet rotatif, qui conserve les douilles vides après le tir. Plus récent, le pistolet semi-automatique est lui équipé d’un chargeur, intégré à sa crosse. Les douilles vides sont éjectées au fur et à mesure des tirs.
L’élément caractéristique du revolver est le barillet. Il s’agit d’un cylindre séparé du canon par lequel on chambre les cartouches (entre 5 et 10 selon les calibres). Le nombre de chambres est plus petit pour les gros calibres (par exemple 5 pour le calibre .357 Magnum ou .44 Magnum) et plus important pour les petits calibres (par exemple 10 chambres à cartouches .22LR pour le Smith&Wesson modèle 617-2).
Les revolvers peuvent se charger de différentes façons :
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Pour les deux derniers types de revolvers, on a en règle générale un extracteur de douilles vides en étoile incorporé au barillet. L’extracteur pousse les douilles vides vers l’arrière lorsqu’une pression est exercée sur la tige.
Le barillet tourne autour de son axe afin de présenter une nouvelle chambre à cartouche face au canon lorsque le chien s’arme. Une fois celui-ci armé, la position du barillet se verrouille.
Selon les armes, le mécanisme de détente permet le tir soit en simple action, soit en simple et double action. Pour le tireur, la différence réside dans la course et le poids de la détente.
Le tir en simple et double action a été longtemps la caractéristique des seuls revolvers. À l'origine, les pistolets semi automatiques ne pouvaient tirer qu'en simple action. Depuis, la possibilité de tirer en double action a été implémentée dans de nombreux pistolets semi automatiques modernes.
Le jeu entre le devant du barillet et le "forcing cone" du canon d'un revolver est un élément important à considérer. Idéalement, il devrait exister un parallélisme parfait entre le canon et la face du barillet, pour chaque chambre. Il se vendait des outils pour rendre l'entrée du canon égale en introduisant une tige d'acier munie d'un couteau qui "rabotait" la face de l'entrée du canon pour la rendre perpendiculaire à l'axe du canon, ainsi qu'un alésoir conique qui donnait au "forcing cone" son 11 degrés.
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Il existe quelques façons de corriger le gap, du martelage de l'axe du barillet pour l'allonger à l'utilisation de "shims"....choses à laisser à un armurier qualifié.
Si jamais tu ajuste et que c'est trop serré lorsque tu veut armer l'arme le barrillet tourne mal (trop serré) a l'inverse s'il est trop lousse eh bien il va te cracher des particule par les cotés en tirant et ca pince en sale ca.
Plus le cylinder gap est grand, plus tu perd de la vélocité. À l'opposé, plus le cylinder gap est petit, plus tu as de chance que ton cylindre se bloque avec les résidus de poudre et de plomb. Gap de 0,002 à 0,011 est acceptable. Quand tu prend la mesure de ton cylinder gap, tu dois poussé le cylindre vers l'avant. Personnellement je préfère perdre un peut de vélocité et avoir une arme qui fait bang à chaque fois.
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