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Pour réussir vos tirs avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir. Ne négligez pas les 5 principes fondamentaux du tir.

Comment tenir son arme efficacement?

Comment faire pour tenir son arme de façon efficace? Saisir l’arme avec la main forte le plus haut possible sur le busc et ne plus la bouger. Arme touchée, arme gardée. Index le long de l’arme hors de la détente. Plaquez la main faible sur le côté opposé de l’arme en occupant au maximum la surface de l’arme. Superposez vos doigts sur ceux de la main forte. Serrer au plus fort - sans crispation - l’arme avec la main faible.

Adopter une bonne position de tir

Après avoir vu comment tenir son arme, il est nécessaire d’adopter une bonne position de tir. Mettez-vous face à l’objectif. Écartez les jambes à la largeur des épaules, pieds parallèles. Avancez le pied coté main faible d’environ 30 cm. Gardez la tête droite sans avoir le corps raide. Pointez votre arme vers votre objectif, épaules légèrement penché en avant. Prenez une visée.

Test de visée

RELÂCHEZ LA VISÉE SANS BOUGER LES PIEDS. Fermez les yeux et faites le mouvement de prise de visée. Ouvrez les yeux. Si vous êtes en cible, c’est bon.

Viseur et Respiration

Viser avec une arme de poing est un exercice qui peut sembler simple dans la théorie. En pratique, cela se complique un peu à cause des contraintes physiologiques de chacun. L’œil n’est pas capable de faire la mise au point sur la totalité des éléments nécessaire à la prise de visée. Vous devez vous obliger à garder le guidon de votre arme net. Le cran de mire et l’objectif seront légèrement flous.

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Vous ne pouvez pas rester immobile. La respiration fait augmenter et diminuer le volume de la cage thoracique. Si vous inspirez en position de prise de visée à l’arme de poing, vous allez faire monter votre tir et inversement. Si vous êtes en situation de tir au calme, retenez votre respiration 2 à 3 secondes lors de l’expiration avant de tirer.

Vous ne pourrez peut-être pas maîtriser votre respiration à chaque fois. Lors de tirs de fatigue(simulation de tir en état de stress physique ou psychologique), un essoufflement parasitera votre visée conforme. Vous allez devoir tirer avec cette gêne.

L'importance du lâcher

Une chose à ne pas négliger: l’importance du lacher. Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.

Variante 1: Commencez avec arme au holster. Variante 2: Placez-vous face à l’objectif. fermez les yeux, montez en cible et voyez si vous êtes dedans.

Les différents types de mécanismes des pistolets semi-automatiques

Contrairement aux revolvers qui présentent tous un design similaire, les pistolets semi-automatiques peuvent être déroutants pour le tireur novice - et même parfois pour ceux qui ont plus d’expérience. Prenons le premier type : mécanisme avec sécurité + decocker. Pour mettre ces pistolets en condition de faire feu, vous devez insérer un magasin (chargeur) approvisionné et actionner la culasse pour engager une cartouche dans la chambre.

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C’est ainsi que fonctionnent des pistolets semi-automatiques tels que le Walther PPK et P38, ou encore le Beretta 92FS et ses variantes militaires. Si cela peut paraître la moindre des choses, un tireur placé dans un contexte de stress dynamique élevé perd 50% voire plus de ses capacités réflexives et le risque de se rendre compte que la détente est bloquée au moment de faire feu est réel. Sur un pas de tir, c’est sans conséquence.

C’est la raison pour laquelle les policiers sont équipés de pistolets semi-automatiques comportant uniquement un decocker, et voilà le second type de mécanisme dont je voulais vous parler. Il n’y a pas de cran de sûreté, ici le decocker revient à sa position initiale au lieu de rester en position « safe » l’arme est donc prête à tirer en permanence.

Le troisième type de mécanisme qu’on peut trouver sur un pistolet est un cran de sûreté unique. On a deux options pour le porter en toute sécurité. La première est de laisser le cran de sûreté engagé : la queue de détente est bloquée pour empêcher le coup de partir. Ce système est souvent décrié pour sa dangerosité car il habitue le tireur à se fier à un mécanisme plus qu’à sa maitrise de son arme.

La deuxième option de port d’un pistolet SA est de ne pas faire usage du cran de sûreté mais de le decocker manuellement. Pour faire ça, il faut exercer une pression arrière sur le marteau, presser la queue de détente et abaisser le marteau tout en douceur de façon à ce qu’il ne heurte pas violemment le percuteur. Attention, decocker manuellement un pistolet SA est très dangereux et ne devrait pas être fait. Le risque que vous soyez trop brusque et que le coup parte seul est réel. C’est d’ailleurs également valable pour les revolvers. Dans la réalité, le coup partirait immédiatement.

Si vous voulez une arme que vous pouvez transporter en double action, achetez une arme équipée d’un decocker. Les pistolets semi-automatiques Glock sont qualifiés de “safe-action”. Ce sont des armes de guerre dont le fonctionnement ne ressemble en rien à ceux vus précédemment. Les Glocks ne comportent pas de marteau apparent, de decocker ni de cran de sûreté. D’éventuels chocs ne risquent pas de déclencher le tir tant que ce levier n’est pas pressé tandis que la mise en œuvre de l’arme est très rapide puisqu’il suffit d’appuyer sur la queue de détente pour faire feu : pas besoin de désactiver un cran de sûreté latéral, pas de risque de confusion dans l’action.

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Le choix d’une arme doit se faire avant tout sur le ressenti qu’on a en la prenant en main et sur l’usage qu’on compte en faire. Tous les systèmes évoqués sont valables et il n’y en a pas un meilleur que les autres. Ce sont à mon sens les armes les plus sécuritaires puisqu’en dehors des sûretés visant à empêcher l’arme de faire feu suite à un choc, la seule vraie sûreté est le mental du tireur : il n’y a pas de confusion mécanique possible.

Vocabulaire du tir

Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir.

  • Ame: Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse.
  • Amorce: Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre.
  • Arme à répétition manuelle: Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevé dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
  • Arme automatique: Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente permet le tir de plusieurs munitions en rafale.
  • Arme semi-automatique: Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente ne permet pas de tirer plus d'un seul coup.
  • Balle (ou ogive): C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre).
  • Balistique: La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course.
  • Barillet: Magasin cylindrique que l'on trouve sur les revolvers. Le barillet tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
  • Bronzage: Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l'arme de la rouille.
  • Canon (ou tube): Partie de l'arme qui guide le projectile.
  • Calibre: Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu.
  • Carabine: La définition exacte est la suivante : Arme d'épaule à canon rayée qui tire exclusivement des munitions métalliques (.223 Remington, 7,62 x 39 mm, 5,45 x 39 mm...).
  • Cartouche: Ou munition. Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive.
  • Catégorie: La législation Européenne regroupe les armes par catégories.
  • Chargeur: Boîtier contenant les cartouches. On parle aussi de système d'alimentation. Il peut être amovible ou non.
  • Chien: Il est apparent sur les revolver, carabines à levier de sous-garde et certains pistolets semi-automatique.
  • Cliquer: Déplacer la hausse ou le réticule sur une lunette de tir. Le nombre de clics détermine le décalage en fonction du réglage de la lunette.
  • Crosse: Partie de l'arme qui permet sa préhension. Dans le cas d'une arme d'épaule, c'est la crosse qui va permettre l'épaulement.
  • Culasse: La pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Elle peut être à verrou ou non et contient le percuteur et l'extracteur.
  • Détente (queue de): Pièce sur laquelle l'index du tireur exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (pièce interne qui ne libère le mécanisme de mise à feu et qui ne doit pas être confondu avec la queue de détente).
  • Embase: Pièce métallique en une ou deux parties qui est soit vissée soit soudée sur la carcasse d'une arme afin de recevoir un montage ou des colliers pour optique.
  • Etui ou douille: Partie de la munition qui fait office de contenant. Il reçoit l'amorce et la poudre puis on vient sertir la balle dessus.
  • FMJ: Full Metal Jacket. Désigne une cartouche dont le projectile possède un noyau mou en plomb recouvert d'une chemise (en laiton ou nickel).
  • Fusil: la définition précise d'un fusil est la suivante : Arme d'épaule à canon lisse ou rayé qui tire les calibres suivants : 10, 12, 16, 18, 20, 24, 28, 32, 36, 12 mm et 14 mm.
  • Guidon: C'est le deuxième élément de la visée après la hausse. Le guidon se situe à l'extrémité du canon.
  • Hausse: Premier des organes de visée, il est le plus proche de l'oeil.
  • Lâcher: Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du coup.
  • Lunette: Optique grossissante ou télescope, qui permet de voir ses impacts en cible. Plus la surface de la lentille est grande plus la luminosité est élevée.
  • Rechargement: Recomposer une munition à partir des éléments de base : amorce, étui, poudre et projectile.
  • Revolver: Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon.
  • Zone de lâcher: Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable.

Autres éléments importants pour un bon tir

  • Respiration: Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
  • Vision: Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts.
  • Visée: Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton.
  • Lâcher: C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement.
  • Prolongation: C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).

Réglage de l'arme

Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts. Le principe est simple. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone. Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.

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