En observant un liquide aussi courant que l’essence, il serait facile de la confondre avec de l’eau ou un autre fluide transparent. Pourtant, cette substance essentielle alimente quotidiennement des millions de véhicules à travers le monde, et sa couleur peut révéler bien plus que ce que l’on imagine au premier regard. Entre teintes subtiles, variations liées à la qualité du carburant, et changements provoqués par le stockage ou la contamination, la palette chromatique de l’essence est riche et complexe.
Comprendre ces nuances visuelles va bien au-delà d’un simple aspect esthétique : c’est un savoir indispensable pour préserver la performance de son moteur et éviter des erreurs coûteuses. Les géants comme TotalEnergies, Shell, BP, Esso, Avia, Agip, Leclerc Station, Carrefour Station, Intermarché Station ou Q8 adoptent des codes couleurs précis pour aider consommateurs et professionnels à distinguer facilement les différents carburants.
L’essence, dans sa forme la plus pure, est un liquide transparent, souvent incolore ou légèrement teinté de jaune pâle. Cette apparente simplicité masque une réalité plus nuancée. La diversité des carburants commercialisés se manifeste notamment par des différences de coloration visant à aider à leur identification rapide.
Cette palette colorée n’est pas qu’un choix esthétique ; elle facilite la prévention des erreurs lors du ravitaillement. Les distributeurs tels que Leclerc Station, Carrefour Station ou Intermarché Station veillent à appliquer cette différenciation, rendant la reconnaissance intuitive pour les automobilistes. Mettre en lumière cette diversité aide aussi les garagistes et les mécaniciens lors de diagnostics, car certaines nuances peuvent témoigner de la qualité ou d’un éventuel problème de contamination.
La clairvoyance offerte par cette gamme colorée repose sur l’ajout de colorants spécifiques durant la phase finale de production du carburant. Ces additifs ne modifient pas la performance énergétique ni la combustion, cependant ils offrent une signature visuelle précieuse. Ces colorants contribuent également à détecter la contamination.
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En effet, une essence trop stockée ou mal conservée peut changer de teinte et développer des nuances allant vers le orange ou le brun marbré, signes d’oxydation et de perte de qualité. Par ailleurs, la sensibilité de la teinte peut varier selon la marque et le fournisseur. TotalEnergies, Shell et BP, entre autres, adoptent des formules d’additifs personnalisés, garantissant une différenciation nette et cohérente.
Un point moins connu mais crucial concerne l’évolution de la couleur de l’essence lorsqu’elle est stockée sur de longues périodes. Ce phénomène est particulièrement pertinent pour les garagistes, collectionneurs ou gestionnaires de flottes, qui conservent du carburant en réserve. Dans de tels cas, il est impératif de remplacer ou de recycler le carburant pour éviter des dommages coûteux.
Une essence stockée trop longtemps dans des conditions inadéquates peut aussi développer des odeurs aigres ou rances, autre signe de sa dégradation.
Dans le monde, les standards de couleur pour l’essence se déclinent selon les pays et les entités réglementaires. Cette codification sert à assurer une sécurité maximale et une conformité réglementaire stricte. D’autres pays européens suivront des systèmes similaires, souvent accompagnés d’étiquettes normalisées pour renforcer l’information aux consommateurs.
Il est intéressant d’observer que dans certains contextes, la couleur de l’essence peut aussi signaler la présence ou non de plomb, bien que l’essence sans plomb soit la norme majoritaire depuis plusieurs années.
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Une autre curiosité dans l’univers des carburants concerne la diversité des mélanges. L’essence mélangée à de l’huile, par exemple, est utilisée essentiellement pour les moteurs deux temps, notamment dans les équipements motorisés comme les tronçonneuses, machines agricoles ou motos spécifiques. Changer de couleur, ce mélange ne réduit en rien son efficacité, mais indique une composition différente nécessitant une manipulation et une compréhension particulière de la part des utilisateurs.
Quant à l’essence sans plomb, désormais la plus répandue en raison de normes environnementales strictes, elle se caractérise généralement par une apparence claire ou légèrement verdâtre. L’identification exacte de ces carburants demande souvent une attention particulière, notamment en matière d’odeur et de comportement lors du stockage ou de la manipulation.
Manipuler et stocker l’essence requiert une rigueur et une vigilance particulières, davantage quand la couleur révèle l’état ou le type de carburant. Ces précautions visent à limiter les risques d’incendie ou d’incidents liés à un carburant altéré.
Pour bien comprendre les étiquettes de carburants, il est essentiel de connaître les différents symboles et codes. L'étiquette E5 désigne l'essence avec jusqu'à 5 % d'éthanol, tandis que B7 indique un diesel contenant jusqu'à 7 % de biocarburant. Ces informations vous aident à choisir le carburant adapté à votre véhicule thermique.
Ce 12 octobre, toute la signalétique pour les carburants a changé en France : les noms des différents types d'essence, de diesel et de gaz, sont transformés, ainsi que leurs couleurs et symboles associés. Une modification par souci d'harmonisation dans l'Union européenne. Les automobilistes vont devoir s'habituer : à compter de vendredi prochain, à la pompe, il n'y aura plus de sans plomb 95, de gazole et de GPL, mais du E5, du B7 et du LPG.
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La nouvelle signalétique se base sur trois formes : un rond pour l'essence, un carré pour le diesel, un losange pour les carburants gazeux. L'essence utilise des couleurs froides (turquoise ou vert), le diesel des teintes chaudes (jaune ou orange), les gaz du bleu. Pour le nom, les essences auront toutes un nom commençant par "E" suivi du taux d'éthanol : le sans plomb 95 ou 98 (appelé à disparaître) devient donc le E5 car il contient jusqu'à 5% de bioéthanol ; le SP95 E10 reste E10 ; et le super-éthanol devient quant à lui le E85.
Les diesels (dits aussi biodiesels) commencent par "B" et sont aussi suivis du taux de biocarburant qu'ils contiennent, donnant donc le B7 et le B10, plus le XTL qui est un diesel synthétique. Enfin, pour les carburants gazeux, les noms varient totalement d'un carburant à l'autre : l'hydrogène prend son nom abrégé H2, les autres prennent leurs acronymes anglophones (le GPL devient LPG, le gaz naturel comprimé CNG et le gaz naturel liquéfié LNG).
| Carburant Ancien Nom | Nouveau Nom | Symbole |
|---|---|---|
| Sans plomb 95/98 | E5 | Rond avec E5 |
| SP95-E10 | E10 | Rond avec E10 |
| Superéthanol | E85 | Rond avec E85 |
| Gazole | B7 | Carré avec B7 |
| Diesel B10 | B10 | Carré avec B10 |
| Hydrogène | H2 | Losange avec H2 |
| GPL | LPG | Losange avec LPG |
| Gaz naturel comprimé | CNG | Losange avec CNG |
| Gaz naturel liquéfié | LNG | Losange avec LNG |
Cette évolution réglementaire a été souhaitée par la Communauté européenne. Son objectif est double : harmoniser l’appellation des carburants à l’échelle du continent et simplifier la vie des usagers lors de leur passage en station en mettant en place des étiquettes faciles à repérer et à comprendre.
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