Manipuler des armes à feu en toute sécurité est simple mais requiert de la discipline. Quelle que soit la condition d’une arme (vide, approvisionnée, chargée), on la considère comme prête à faire feu. Chaque arme à feu avec laquelle vous entrez en contact POURRAIT être chargée.
Ne supposez jamais que quelqu’un vous a remis une arme non chargée, qui que ce soit : tout le monde peut commettre une erreur, vous y compris. Votre index est la sûreté principale de votre arme. À partir du moment où vous saisissez une arme à feu, votre index doit rester le long du pontet et reposer sur le côté du cadre tant que vous n’avez pas pris la décision d’ouvrir le feu.
Il est impératif de savoir ce qui se trouve devant, derrière et autour de sa cible. Les balles ricochent et traversent les murs et autres obstacles. Il faut donc toujours s’assurer que personne ne puisse être grièvement blessé ou abattu par une balle que vous avez tirée.
On vérifie TOUJOURS qu’une arme est vide avant de la manipuler, que ce soit sur un pas de tir ou à la maison. LES ACCIDENTS ARRIVENT A TOUT LE MONDE. Quelles que soient les circonstances, vous êtes responsable de votre arme à feu.
A la maison, les armes de poing et armes longues de catégorie A et B doivent être stockées inertes dans un coffre-fort (soit non-approvisionnées et même culasse démontée si on le souhaite). Si la législation est claire sur le sujet (cf. Les armes longues de catégorie C ne doivent pas nécessairement être stockées dans un coffre. Pour les mêmes raisons et quel que soit le type d’arme, on retire les munitions des magasins (chargeurs) avant de les remiser au coffre.
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On ne stocke JAMAIS une arme de poing chargée et on ne range jamais une arme autrement que vide et dans un coffre-fort. Tout le monde sous votre toit doit connaitre les règles de sécurité et ne jamais manipuler votre arme à feu en dehors de votre présence et seulement après que vous ayez vérifié l’arme vous-même.
Les enfants et en particulier les petits garçons sont naturellement attirés par les armes, il est donc extrêmement important de ne pas exciter leur curiosité en leur interdisant de vous regarder les manipuler et de les toucher s’ils le souhaitent.
Pour rappel, le numéro 4 , est donc un numéro inférieur à ceux à 3 chiffres qui furent adoptés par la suite pour identifier les plus de cinquante variantes sorties jusque dans les années 80. Il s'agit donc d'un fusil des premières générations sorties du Robust ; en l'occurrence. un de ces premiers Robust sorti entre 1913 et 1924 !
En bref la sûreté ne s'enclenche pas automatiquement lorsque j'ouvre et referme le fusil. Le résultat en est que l'on peut toujours faire feu après avoir armé le fusil. Ma question est donc : est-ce normal ? Faut-il considérer qu'il n'y A PAS DE SÛRETÉ AUTOMATIQUE À L'ARMEMENT ?..et son corollaire : la solution passe-t-elle nécessairement par l'obligation d'activer la sûreté "manuellement" lors de chaque approvisionnement/armement ?
Ce qui est assez normal! => on approvisionne l'arme en vue de procéder au tir. Oui. Et si ça existe, c'est une logique assez perverse! D'ailleurs, la réglementation de la chasse préconise bel & bien de faire ses déplacements avec le fusil "cassé". C'est à dire que si l'arme est approvisionnée, elle n'est pas "armée" & prête à faire feu.
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Même principe au Ball-trap: les déplacement se font fusil "cassé". La majorité des dispositifs de "sécurité", ou de "sûreté" empêchent seulement d'actionner la queue de détente. MAIS LA QUESTION RESTE DONC OUVERTE : Est-ce que la fonctionnalité est présent sur le ROBUST , Notamment le numéro 4 ?
Je n'ai jamais vu de "sûreté automatique" sur un "Robust". Système que je considère aussi, comme dit par ailleurs, de "pervers". Il est vrai que le plus ancien que je possède, outre un mle 222, à été acheté (neuf) en 1936. Plus ancien je ne sais pas. Je possède également un juxtaposé espagnol (jabali) que j'utilise depuis peu et qui possède ce système... Je vais le supprimer !
Ahhh !! Voilà une réponse qui me rassure ! Je suis exactement dans le même cas avec moi aussi deux fusils espagnols équipés de la même fonctionnalité "perverse" . Je suis donc bien content d'entendre que les Robust n'en sont manifestement pas équipée.
En effet, je n'aurais eu de cesse que de réparer le système sur le ROBUST si ce dernier en avait été équipé d'origine !! Donc. Ce système ;à l'origine d'inspiration germanique avait pour motivation de permettre de se balader avec une cartouche dans le canon sans trop de danger un peu comme avec les anciens fusils à chiens extérieurs ou les chiens n'étaient armés qu'au dernier moment.
Vu que tout a été dit pour le côté technique, je ne peux que rajouter mon expérience professionnelle : j’ai eu une belle quantité de Robust en mains en bientôt 40 ans et je peux certifier que je n’en ai vu aucun avec une sûreté automatique. Mes trois derniers dans l’armurerie : un 224 (le magnum, pas courant) d’un copain, un 234 et un 238 (celui-là, en cours de vente).
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La sûreté automatique est une tringle reliant la clé de bascule à la sûreté manuelle. Il suffit de l’ôter pour chasser normalement, c’est-à-dire fusil cassé comme tous les intervenants l’on dit. Je pense que le N°4 devait être comme ses successeurs : sûreté manuelle seulement.
Merci pour cette réponse tirée d'une 3xoerience de plusieurs années et sur plusieurs modèles de ROBUST. Je vais donc considérer que mon numéro 4 n'a pas de raison de faire exception. En tous cas , cela me rassure de savoir qu'il est normal et non affecté d'un défaut.
Comment charger et décharger une carabine semi-auto en toute sécurité ? Cette question pourrait paraître basique voir même dénuée d’intérêt pour la plupart des chasseurs français. Sauf que bon nombre de chasseurs n’ont pas eu besoin de passer une épreuve pratique du permis de chasser (avant 2002, la formation au permis de chasser n’existait pas) et donc n’ont pas eu l’occasion de découvrir la méthode type pour charger et décharger une carabine semi-automatique en toute sécurité.
J'ai constaté l'inconvénient de ce système plusieurs fois en action de chasse: départ d'un gibier,tir d'un coup de fusil,tué ou raté,peu importe,ouverture du fusil pour remplacer la cartouche tirée,et juste à ce moment,départ d'un 2 eme gibier . Vite,fermeture du fusil avec une seule cartouche,visée,appui sur la détente,et ça ne part pas. En fait,c'est le départ du premier coup qui arme le second. Actionner le sélecteur est facile quand on a le temps,pour un gibier qu'on voit venir de loin,ou à l'affut,mais ce n'est pas un geste "naturel".
Il n'y a pas de solution : changer de système de réarmement reviens à transformer ton moteur diesel, en moteur essence, échanger ta boite de vitesse manuelle par une automatique, dans la même voiture... Dans l'absolu, on peut, en pratique, c'est niet. Il faut vendre celui-ci, et racheter un fusil avec le réarment mécanique, ou prendre avec les deux détentes...Désolé, je ne vois pas d'autres solution...
Même avec un réarmement mécanique, le fait d'ouvrir le fusil après 1 tir va automatiquement réarmer le 1 er coup; il faudra toujours passer par le sélecteur pour pouvoir tirer le 2ème canon dans le cas de figure que GERDEAU explique.(en refermant le fusil sans réintroduire une cartouche dans le tube du haut). La seule solution reste la double détente.
J'avais compris, mais alors c'est la question qui pose problème... Si l'on remet en question le fonctionnement du fusil, cela est encore moins simple... A ma connaissance, il n'y a que Verney-Carron qui à résolu le problème, avec la double détentes dont la première est à a double effet : le coups du bas, puis le coup du haut ; pour le coups du haut en premier, deuxième détente puis première.
Ce système, au niveau sécurité, n'apporte rien. Sur un fusil "normal", l'ouverture de la bascule arme les deux coups; le sélecteur aurait du être fait juste pour choisir l'ordre des départs. Tant pis, il faudra faire avec; ce n'est pas non plus si gênant que ça,(quand on le sait),juste un peu chiant!!
En action de chasse, le choix du canon se fait très vite, presque instinctivement. Le changement du poussoir de sélection sur le Browning n'est pas facile,(tirer vers l'arrière,déplacer à gauche ou à droite,repousser vers l'avant),le gibier est hors de portée!
J’ai jamais trouvé ça pratique la mono , la seule fois que j’ai eu c’est au début de mon permis avec un SA , même maintenant avec mon mode de chasse qui pourrait si prêter, je préfère la double avec mes superposés !
J'ai le souvenir d'une battue aux sangliers, il y a une quinzaine d'années. Mon collègue est posté 50 m sous moi, un beau ragot de 100 kgs nous monte dessus et passe à 10m de lui, il épaule et la bête s'écroule nette. Mon collègue ouvre son express et s'approche du sanglier tout fier de son prélèvement. Il le touche à l'arrière train avec le pied et la bête comme par magie se relève et prends ma direction tout étourdi.
J'ai alors une scène surréaliste, un sanglier de 100 kgs qui me vient dessus et en arrière plan mon ami qui referme son arme et tape sous la crosse comme il peut avec sa main. Je tue ce sanglier et constate que mon ami lui a mis une balle de mâchoire qui explique le KO. Mon ami me rejoint et m'explique que son express( de marque Bretton de mémoire) a l'armement du second coup par inertie qui explique aussi sa gestuelle. Ayant ouvert son arme sans changer la balle du 1er coup, la seule solution pour doubler ce sanglier était d'armer manuellement son arme. On rigole encore de cette histoire de temps en temps mais à l'epoque il avait rapidement revendu son express.
Ton super 9 a l'armement mécanique des 2 coups quand tu ouvres ton fusil. Le Browning de Gerdeau doit avoir un armement par inertie, c'est le recul du 1er coup tiré qui arme le second coup. Donc si après ton 1er tir, tu ouvres ton fusil sans charger la cartouche vide lorsque tu refermes ton arme, tu vas obligatoirement percuter la cartouche déjà tirée et sans recul le second coup ne s'arme pas.
Juste une petite remarque, je suis assez soigneux avec mes armes, et je nettoie toujours mon fusil en rentrant de la chasse. Un coup de chiffon sur et dans les canons ,un petit peu d'huile (léger). je referme le fusil et, comme je n'aime pas laisser les ressorts tendus ,je percute à vide. Je sais ,il parait que c'est pas bien,il faudrait des douilles spéciales,j'ai toujours fait comme ça,jamais eu de problème.
Philgood, justement non, le problème que j'ai, comme Vendéen d'ailleurs, n'existerait pas avec un réarmement mécanique!
Forcement Gerdeau quand tu manipules le sélecteur pour désarmer ton le 2eme coup, tu remplaces manuellement l'inertie du coup de feu du 1er coup dans le mécanisme. Il n'y a pas que le réarmement par inertie, il existe le réarmement mécanique qui, lui, permet le tir du second coup, même si le premier n'est pas parti.
En cas de moindre doute sur la qualité, ou la sécurité, du fonctionnement de votre arme n’hésitez pas à la présenter à votre armurier, il saura vous conseiller sur l’éventualité de donner une suite technique à vos interrogations. Pour les armes de fabrication artisanale, il est nécessaire de vérifier, au moins une fois l’an, le serrage des vis d’assemblage : leur relâchement pourra amener un jeu entre les parties de l’arme, néfaste pour ses constituants, ainsi que pour l’utilisation de l’arme en toute sécurité.
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