Comment charger et décharger une carabine semi-auto en toute sécurité ? Cette question pourrait paraître basique voir même dénuée d’intérêt pour la plupart des chasseurs français. Sauf que bon nombre de chasseurs n’ont pas eu besoin de passer une épreuve pratique du permis de chasser et donc n’ont pas eu l’occasion de découvrir la méthode type pour charger et décharger une carabine semi-automatique en toute sécurité.
Avec une propension toujours plus importantes pour les battues de sangliers, l’utilisation de cette arme est devenue monnaie courante notamment dans le sud de la France. C’est d’ailleurs une arme efficace et rapide. Cependant, son système de rechargement contraint son utilisateur à être encore plus prudent que lors de l’utilisation d’un fusil de chasse traditionnel.
Le fusil de chasse semi-automatique, classé en catégorie C, peut tirer 3 coups sans recharger. Il est souvent utilisé pour la chasse aux ramiers, canards, grives, ou encore aux gros gibiers dans sa version SLUG. Pour la longueur du canon, plus le canon est long, plus la portée est importante.
Le choix de son fusil de chasse est déterminant pour la pratique de votre passion. Un fusil, c’est plus qu’un outil, c’est le prolongement de vos bras, c’est un véritable compagnon de chasse. Alors, quel fusil de chasse choisir ? Il n’existe pas de modèle de fusil universel qui conviendra à tout le monde : il faut le choisir en fonction de vous, de votre pratique de la chasse, de vos méthodes de tir et de vos préférences.
Le fusil est une arme adaptée à la chasse au petit gibier. En effet, les fusils de chasse sont des armes à projectile multiple et conçues pour tirer des cibles en mouvement à courte distance.
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Chaque élément du fusil de chasse lui confère une particularité :
La mise en conformité est le réglage sur-mesure de l’arme au tireur.
Sur les fusils semi-automatiques modernes, deux technologies s’opposent. On retrouve d’un côté les armes utilisant les gaz générés par la combustion de la poudre pour fonctionner : à emprunt de gaz, et d’un autre les fusils dont seul le recul met en fonctionnement le mécanisme : à inertie. Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs avantages/inconvénients ?
John Moses Browning est l’inventeur du premier fusil semi-automatique destiné à la chasse. Le fameux Browning Auto 5 est arrivé sur le marché au cours de l’année 1903. Depuis, ce sont pas moins de 4 000 000 d’unités qui se sont écoulés à travers le monde entier. Il s’agit également du premier fusil utilisant l’inertie.
Imagé, le fonctionnement des armes à inertie est plutôt simple : imaginez frapper violemment à l’aide d’une batte un ballon de football ou basket en cuir. Avant même d’entrer en mouvement, celui-ci va se déformer. Il va, dans un premier temps, absorber l’énergie avant de la restituer.
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Lorsque l’amorce est percutée, la poudre s’embrase et expulse bourre et plombs, cette action crée une énergie dans le boîtier de culasse qui va compresser le ressort de celle-ci, libérant la tête rotative. La culasse se déplace ensuite vers l’arrière compressant un second ressort logé dans la crosse. La cartouche tirée est expulsée et une nouvelle monte du magasin.
Les fusils de chasse à inertie dispose d’une mécanique nettement plus simple que les armes à emprunt de gaz. Le nombre de pièce est réduit, ils sont donc, de ce fait, généralement plus légers. Autre avantage, ils sont faciles à démonter et nettoyer. Parce que les frottements entre les pièces sont réduits au maximum et qu’aucun piston n’est nécessaire au fonctionnement de l’arme, les fusils à inertie ne nécessite pas un entretien très approfondi.
Parce qu’ils sont plus légers et à cause du principe même de fonctionnement, les fusils semi-automatique à inertie sont plus dur avec le tireur, le recul est supérieur à une arme à emprunt de gaz. Le mécanisme ne permet pas non plus de s’adapter à la charge des munitions tirées. Les armes à inertie sont donc moins tolérantes et peuvent faillir lors du tir de petite charge. Ceci s’explique par le fait que l’énergie dégagée n’est pas suffisante pour faire fonctionner le mécanisme.
Les armes à inertie n’apprécient pas les excédents de poids. Ajouter une lunette par exemple, n’est pas très recommandée.
Les fusils à emprunt de gaz sont nettement plus complexes. Comme leur nom l’indique, ceux-ci utilisent les gaz produits lorsque la cartouche est tirée. A l’inverse des fusils à inertie, dont la culasse est totalement libre de mouvement, celle des armes à emprunt de gaz est reliée à un piston. Ce piston prend place autour du tube magasin, s’en servant comme guide.
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Lorsque la cartouche est percutée, la poudre s’enflamme. Cette combustion provoque une accumulation de gaz dans la chambre du fusil. Ces gaz sont alors transférés vers le piston, l’excédent est expulsé. Le piston effectue un mouvement vers l’arrière, entrainant la culasse.
Les fusils semi-automatique à emprunt de gaz ont l’énorme avantage de « tout avaler ». Peu importe la charge de la munition, le mécanisme s’adaptera et fonctionnera sans rechigner. En revanche, à l’instar des systèmes à inertie, les armes à emprunt de gaz ont besoin de nettement plus d’attention. Les pièces mécaniques étant reliées les unes aux autres, elles ont un besoin vital d’une fluidité parfaite.
L’évacuation des excédents de gaz, dès la chambre sur les nouveaux Remington VersaMax V3 par exemple, joue un rôle primordial dans l’absorption du recul. D’une manière générale, sans technologie particulière pour lutter contre le recul, une arme à emprunt de gaz sera plus douce à l’épaule qu’un fusil à inertie, notamment grâce à son poids également supérieur dû à l’utilisation de davantage de composants.
Les fusils semi-automatiques ont en général des finitions peu raffinées et moins élaborées que les armes basculantes.
Le chargement d'un fusil semi-automatique peut parfois poser des problèmes, notamment après un démontage ou un remontage incorrect. Un problème fréquemment rencontré est la difficulté à reculer complètement la culasse après un démontage. La culasse peut reculer légèrement, comme pour vérifier la présence d'une cartouche dans la chambre, mais se bloque ensuite.
Un autre souci est le blocage de la plaquette en métal où l'on place les cartouches. Elle peut rester coincée, sauf si l'on appuie sur le bouton pour remonter une cartouche, donnant l'impression qu'une sécurité est activée.
Dans certains cas, le problème de la culasse peut être résolu en réussissant à l'armer. Cependant, il est important de vérifier si la méthode de chargement est normale.
Lorsque la culasse est ouverte et que la plaquette élévatrice reste immobile, il n'est pas toujours nécessaire de la recharger de manière conventionnelle. Une méthode consiste à insérer manuellement une balle dans la chambre, à ramener la culasse en avant et à charger le tube avec des balles supplémentaires. Il est impératif d'engager la sûreté pendant ces manipulations.
Si le problème persiste après plusieurs tentatives de démontage et de remontage, il peut être utile de consulter le manuel d'emploi de l'arme. Certains manuels indiquent que le bouton poussoir bloque la plaquette élévatrice, ce qui pourrait être une caractéristique normale de l'arme.
L'utilisation d'armes semi-automatiques, en particulier lors de battues de sangliers, nécessite une prudence accrue. Le système de rechargement de ces armes exige une attention particulière pour éviter les accidents.
En Belgique, la loi limite la capacité des chargeurs pour les armes semi-automatiques à 10 cartouches. Pour les armes anciennes dont les chargeurs d'origine contiennent plus de 10 cartouches, il est nécessaire de brider le chargeur ou d'acheter un chargeur bridé. La détention de chargeurs excédant cette limite est généralement interdite, sauf dans des conditions spécifiques, comme pour les collectionneurs ou si la détention antérieure à la date de la limitation peut être prouvée.
Il est crucial de connaître la méthode appropriée pour charger et décharger une carabine semi-automatique en toute sécurité.
Le "slam fire" est un phénomène mécanique qui peut se produire dans les armes semi-automatiques. Il est causé par l'inertie du percuteur lors de la fermeture de la culasse. Pour éviter ce phénomène, il est essentiel d'utiliser des munitions appropriées et de s'assurer que le percuteur est correctement repoussé par un ressort.
Il est également important de noter que le Garand, une arme de guerre alimentée par clip de 8 coups, présente un risque de coincement du pouce si la culasse n'est pas maintenue correctement lors de l'alimentation du clip. Si l'alimentation est faite autrement que par le clip, la culasse doit être accompagnée par la main du tireur à la fermeture.
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