Le chargement d'une arme à poudre noire est une opération manuelle, précise et rituelle.
Principes de base des armes à poudre noire
La poudre noire est un mélange explosif utilisé comme propulseur dans les armes à feu anciennes. Lorsqu’elle est enflammée par une amorce, elle produit une détonation qui propulse la balle hors du canon.
Lors du tir, l’amorce s’enflamme sous l’impact du chien.
Les bases du rechargement
Poudre noire PNF2, graisse maison, semoule, amorces 1075 et boulets de .454 pouces : les éléments de rechargements sont communs et peu coûteux.
La particularité notable de ces revolvers réside dans leur fonctionnement : étant des répliques de nombreux modèles d’une époque sans cartouches métalliques, c’est à dire sans étuis (ou « douilles »), ils se chargent et s’utilisent comme au 19ème siècle.
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Charger les balles demande un peu de poigne.
Un chargement lent et complexe, évidemment irréalisable en situation d’urgence.
Législation française
La vente est autorisée aux personnes majeures, sans besoin de permis de port d’arme. Cela s’applique uniquement aux répliques d’armes conçues avant 1900 (sauf si elles sont modifiées ou modernisées).
Dans certains pays européens, la législation est plus stricte.
Même si une arme à poudre noire est en vente libre, sa possession implique des responsabilités, surtout en matière de stockage à domicile.
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La poudre noire est inflammable, elle doit être stockée dans un récipient sécurisé et à l’abri de l’humidité et de la chaleur.
En effet, vous n’ignoriez certainement pas que l’accès aux armes est réglementé en France, et que tout ne s’acquiert pas comme on le souhaiterais. Mais justement, étant des répliques d’armes anciennes ces revolvers sont classés en catégorie D2, soit la plus libre, de même que la poudre noire, balles et autres éléments.
Cela permet à tout français majeur d’acquérir une arme de cette catégorie sans plus de formalité et de stocker jusqu’a 2kg de poudre, que l’on parle d’un tireur sportif passionné d’armes anciennes ou d’un particulier souhaitant s’armer facilement et légalement.
L’autre aspect de cette particularité législative est l’absence de déclaration de l’arme aux autorités, ce qui rassurera le prepper craignant de potentielles confiscations ou restrictions de libertés à l’avenir.
Collection et aspects pratiques
Collectionner une arme à poudre noire, c’est posséder une pièce d’histoire. Ces répliques sont souvent fabriquées en Italie avec un haut niveau de finition. En France, la collection d’armes à poudre noire est autorisée sans déclaration pour les modèles en catégorie D.
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On appréciera également le coût réduit de ces armes, un revolver PN pouvant souvent être deux à trois fois moins onéreux qu’un revolver moderne dans le même état (neufs ou occasions).
On confond souvent les armes à plomb et les armes à poudre noire. L’arme à poudre noire est plus réaliste et puissante, mais aussi plus contraignante.
Comment choisir son revolver
Pour choisir un revolver parmi tout les modèles existants, plusieurs critères sont à considérer. Tout d’abord le calibre, les plus répandus étant le .31, le .36 (environ 9mm) et le .44 (environ 11mm). Les économies au rechargement seront inversement proportionnées au diamètre et à la puissance dévelloppée.
On choisira également la conception : un revolver à carcasse ouverte, d’un style plus ancien (comme les Colt), s’entretient facilement, le nettoyage étant plus simple. Le barillet d’un revolver à carcasse fermée s’ôte rapidement. Les cheminées sont remplaçables au besoin.
De la longueur du canon dépendra comme souvent la précision, mais je vous conseillerais d’opter pour un canon court, de 5 pouces ou moins, dans le but de disposer d’une arme plus compacte et légère.
Parmi les marques, beaucoup sont italienne. Pietta sera un choix économique au bon rapport qualité-prix.
Enfin, on choisira le type d’acier composant l’arme : l’acier inox résistera à la corrosion causée par la poudre noire, mais l’acier bronzé sera plus économique et plus discret.
Outre les revolvers classique, une version compacte et dissimulable comme un Remington 1863 sera idéal pour un port discret ou pour de petites mains féminines.
Fabrication de la poudre noire
Comme la poudre noire est composée de soufre, salpêtre et charbon, il est possible d’en produire soi-même avec peu de moyens, en produisant son charbon et en récupérant soufre et salpêtre, en sac ou à l’état naturel.
On peut pousser le raisonnement jusqu’à recycler du plomb pour couler ses propres balles, utiliser des poudres inertes (comme de la semoule) comme bourre et des graisses animales ou végétales pour graisser les chambres, mais les indispensables amorces industrielles demeureront presque impossible à produire et devront êtres stockées en quantité.
Dans quelles situations cette arme pourrait être utile ?
Le revolver à poudre noire étant d’une technologie ancienne, il est naturellement dépassé par les armes actuelles sur beaucoup de points. Mais dans le cadre de la constitution d’une panoplie d’armes survivaliste, ses avantages économiques et administratifs le placerait tout de même à un rôle secondaire, par exemple comme nous avons vu en tant que première arme d’un tireur débutant, qui attendrait ses autorisations de détention et souhaiterait s’entrainer au tir au revolver.
De même, il pourra être stocké pour éventuellement remplacer un P.A. confisqué par un futur pouvoir anti-arme.
Toutefois, j’identifie une situation dans laquelle ce revolver pourrait être pertinent : puisqu’il date du 19ème siècle, il pourrait s’intégrer à un mode de vie équivalent à celui du 19ème siècle.
J’entends par là qu’une personne, famille ou clan survivaliste vivant sur une propriété autonome de ses productions, c’est-à-dire sur une forme de Base Autonome Durable, pourrait en organiser la sécurité intérieure après un effondrement social en mettant en place un port d’arme permanent, à la maison comme au champ.
Conseils de sécurité et manipulation
- pas déjà chargée.
- pas de tissu synthétique.
- sur la charge de poudre.
- il ira se visser dans la balle en plomb pour l’extraire.
- d’une arme à poudre noire.
- est absolument nécessaire.
- sous pression.
- votre revolver.
- basse sur la mécanique de l’arme.
- hautes pressions produites par la poudre sans fumée moderne.
- les armes à silex et certains calibres 31 - 36 maximum.
- MATCH REV.
- la poudre noire exclusivement.
- du canon, les cheminées et les pochettes autour des cheminées.
- pour manipuler les distillats de pétrole, (magasins verts - etc..
- toutes les amorces soient explosées.
- du tir.
- charger soit alignée avec le bourroir.
- cette dernière.
- tenue de pression de celle-ci dans la chambre d’explosion de l’arme.
- possédez.
- d’un coup, tapotez légèrement et voila !!
- Mr bricolage etc..
- placez le chien sur la seule chambre vide du barillet.
- Tôt ou tard cet incident vous arrivera si-si croyez moi !!!.
- à l’intérieur du canon.
- et la charge enlevée.
- endommager le revolver ou causer des dégâts, encore plus graves.
- pourrait être obstruée.
- pas frappé suffisamment fort, ou l’amorce est défectueuse.
- revolver doit être armé manuellement avant de pouvoir tirer.
- N’ESSAYEZ JAMAIS DE TIRER DANS AUCUNE AUTRE POSITION QUE CELLE DE TIR. DANGEREUSE.
- le cran de tir, soit le dernier clic.
- lentement le chien en avant, dépassant le cran de tir.
- et pressez la détente.
- TOURNER LE BARILLET.
- AU NETTOYAGE.
- vapeur comme cité précédemment.
- BON TIR A TOUS, SOYEZ PRUDENTS.
Que faire en cas d'incident de tir ?
Que faire si l'amorce ne percute pas :
En supposant que l'arme a déjà tiré normalement et que ce n'est pas un défaut inhérent à l'arme ou à une cheminée. Si l'amorce n'est pas percutée après que le chien ait été abattu par action sur la détente, cela peut être parce qu'elle n'était pas bien appliquée sur la cheminée.
Vous pouvez continuer à tirer les autres chambres jusqu'à revenir sur l'amorce non percutée. Si elle ne percute toujours pas, il faut enlever l'amorce et la remplacer par une neuve.
Long feu :
Le long feu se produit quand l'amorce a bien explosé mais que le coup n'est pas parti, c'est à dire que la poudre ne s'est pas enflammée. C'est à mon avis le cas le plus dangereux de la PN car il faut absolument attendre au moins 15 secondes en maintenant l'arme en direction de la cible avant toute action.
- Vérifier que la balle n'a pas été poussée par l'amorce dans le canon. Cela peut arriver avec un oubli de poudre et une balle légèrement sous dimensionnée qui se déplace par la puissance de l'amorce. Dans ce cas elle va rester dans l'entrée du canon et bloquer le barillet. C'est un cas délicat qui va obliger à repousser la balle par le canon pour débloquer le barillet quand on est sûr qu'il n'y aura pas un départ à retardement. Quand la balle est repoussée et le barillet libre faire comme ci-dessous en 2).
- L'oubli de poudre peut arriver et passer inaperçu quand on met la semoule "à vue" sans dosette. Dans ce cas on remplit de semoule jusqu'au niveau de la balle et on ne se rend pas compte de l'absence de poudre. D'où l'importance de rester concentré quand on charge son arme, de mettre toujours dans l'ordre la poudre, la semoule puis la balle dans chaque chambre avec des dosettes pré-remplies. Éviter de mettre d'abord la poudre dans les 6 chambres puis la semoule puis les balles.
- Si la balle est toujours en place, tirer les autres chambres puis une fois revenu sur la chambre récalcitrante, mettre une amorce neuve et réessayer, toujours en manipulant l'arme en direction des cibles. Si le coup ne part toujours pas c'est qu'il y a un problème comme :
- Oubli de la poudre
- Obstruction de la cheminée par un corps étranger
- Résidus de cartouches "papier" entassés au fond de la chambre si pas enlevés à chaque barillet tiré(attention, risque de brulage lent de ces résidus et départ à retardement.
Que faire si une chambre refuse obstinément de partir :
Enlever l'amorce de cette chambre (les autres étant vides) et démonter le barillet de l'arme. Celle-ci étant toujours en direction des cibles. 2 solutions pour extraire la balle :
- Démonter la cheminée, vider la poudre et le plus possible de semoule par l'emplacement de la cheminée puis pousser la balle avec un jet de laiton ou de cuivre par l'emplacement de la cheminée.
- Dernier cas possible : oubli de la semoule. Quand on siège la balle, on s'aperçoit qu'elle s'enfonce plus qu'habituellement.
Les amorces et la poudre
- On ne doit sortir de la boite que les amorces nécessaires au chargement et LA BOITE D'AMORCES DOIT IMPÉRATIVEMENT ÊTRE FERMÉE OU COUVERTE PENDANT LE TIR. Un débris d'amorce enflammé qui tombe dans une boite d'amorces ouverte peut provoquer l'explosion de l'ensemble des amorces.
- Il faut enfin rappeler qu'il est STRICTEMENT INTERDIT DE POSER SUR LA TABLE DE TIR UN BOCAL DE POUDRE NOIRE qui est la matière première pour un feu d'artifice. Cela semble évident mais je l'ai vu !
- Comme dit précédemment, les poires à poudre sont également interdites pour le chargement de la poudre dans les chambres.
Conseils pour les tireurs
- Pour finir, quelques conseils pour une bonne cohabitation entre tireurs aux armes PN et modernes :
- Les tireurs PN sont les bienvenus au CTC mais il faut reconnaitre que la PN dégage une grosse fumée, c'est aussi son charme, avec une odeur caractéristique que l'on aime...
- PS : Attention, la Poudre Noire est un virus extrêmement contagieux qui peut s'attraper avec un petit essai...
Questions fréquentes
Question | Réponse |
Faut-il un permis pour acheter une arme à poudre noire ? | Non. |
Peut-on transporter une arme à poudre noire dans son véhicule ? | Oui, mais uniquement pour un usage légitime : trajet vers un stand de tir, événement de reconstitution, etc. |
Peut-on tirer dans son jardin avec une arme à poudre noire ? | Non recommandé. Le tir à domicile est soumis à des règles strictes. |
Peut-on chasser avec une arme à poudre noire ? | Uniquement avec un permis de chasse valable et selon les espèces autorisées. |
Peut-on fabriquer ses propres munitions ? | Oui. Il faut acheter séparément poudre noire, balles et amorces, puis les assembler avec soin. |
Est-ce légal d’acheter une arme à poudre noire en ligne ? | Oui, tant que le site respecte la législation. |
Quelle est la différence entre une réplique et une arme d’époque ? | Une réplique est une reproduction moderne, fiable et souvent plus sécurisée. |
Comment bien entretenir une arme à poudre noire ? | Elle doit être nettoyée après chaque tir pour éviter l’oxydation. |
Choisir une arme à poudre noire, c’est faire un pas vers l’histoire, l’artisanat et une pratique du tir pleine de sens.
Tous les gamins de France et de Navarre ont déjà joué avec les “pets de diable”, ces petites boules de papier qui, jetées à terre détonnent facilement en faisant grand bruit.
Un incident de tir mineur vient soit d’une balle qui ne part pas à cause d’une mauvaise poudre-noire ou humide, soit d’une amorce foirée, ou mouillée .
L’emboutissement du boulet à l’aide du refouloir intégré à l’arme, rend sa chambre de barillet étanche grâce à la malléabilité du plomb qui épouse alors en force la chambre qui lui est impartie. En ceci consiste la base de la sécurité du tir à la PN .
Oubliez définitivement l’essence ou le white-spirit !
Quelques réponses sur le chargement
- Il est inutile que la balle affleure la tranche avant du barillet. Au contraire, même. En effet, si elle passe le cône de raccordement avec une certaine vitesse, le passage se fait mieux. C'est pourquoi les revolvers modernes ont souvent des cartouches qui n'affleurent pas la tranche avant. Bien sûr pour les armes qui cherchent la grosse puissance, si on ne veut pas que le barillet soit trop long, on les étudie pour que la cartouche puisse contenir une forte charge et soit donc suffisamment longue. Mais il s'agit d'un compromis et cela impose un cône de forcement réduit et un excellent ajustage de l'indexation.
- Pour nos armes du XIXe siècle et leurs répliques, il faut savoir que la longueur du barillet était étudiée pour que les chambres, balles comprises puissent contenir la charge maximale que le barillet était capable de supporter au combat. Pourtant les utilisateurs ne chargeaient que rarement leurs armes au maximum. Ils mettaient la charge qui leur permettait de tasser la poudre avec le bourroir - qui ne poussait pas la balle jusqu'au fond de la chambre - et s'il voulaient charger encore moins, ils compensaient le vide par une bourre de vieux chiffon ou de vieux papier journal. On a même vu l'utilisation de bourre de mousse sèche dans les endroits reculés où le papier manquait. La poudre était chère et il fallait l'économiser. Surtout quand on travaillait loin des villes. Souvent, la mousse sèche remplaçait le papier pour allumer le feu, bourrer les armes, boucher les interstices entre les planches des maisons. La mousse servait aussi de papier hygiénique.
- Les "vigilantes" qui protégeaient les mines ou les chantiers ferroviaires avaient parfois recours au broyage de la poudre de mine pour charger leurs armes. La poudre noire de mine avait des gros grains comme celle des canons lesquels étaient amorcés au pulvérin versé dans le bassinet foré sur le tonnerre de la bouche à feu. Mais dans les mines, il n'y avait pas de pulvérin et il fallait piler la poudre pour alimenter les armes légères. Donc, pas de semoule dans les armes. Comme toute denrée alimentaire, celle-ci était précieuse. Il s'agissait en général de semoule de maïs, surtout dans l'Ouest et, de même que le pain ne se jetait pas - on finissait son pain en fin de repas - de même il aurait été sacrilège de bruler de la nourriture dans les armes. Nous sommes alors dans des pays où la religion pèse même sur les mauvais garçons.
- Au tir à poudre noire, le graissage des projectiles, des chambres et de l'âme du canon a une importance primordiale. Il convient de graisser ses balles avant utilisation. pour ce faire on les graisse avant de les mettre dans leur contenant pour le transport, mais cela ne suffit pas. il est bon de mettre une bourre grasse entre la poudre et la balle. Seulement, la bourre grasse risque de graisser la poudre. alors, ce que je fais, c'est que je colle une rondelle de vieille couverture en laine ou un tampon de kapok sur une rondelle taillée à l'emporte-pièce dans du carton de boite de lait. Une fois la colle sèche, je mets de la graisse dans la laine ou le Kapok et j'ai ainsi une bourre sèche à l'arrière et grasse à l'avant.
- Au départ du coup, les gaz poussent la bourre qui exprime sa graisse et dépose du gras sur les parois de la chambre puis du canon. Les gaz déposent de la suie sur ce gras formant de la calamine mais cette calamine reste molle. La balle, elle, graissée modérément, pousse la calamine molle du coup précédent vers la sortie du canon.
- Qui dit bourre grasse dit graisse et huile. Jusqu'en 1860 on utilisait comme huile pour les mécanismes de précision de l'huile dite "de baleine" qui était en fait de l'huile de cétacé. On produisait déjà des graisses minérale avec le charbon. Le c;harbon étai distillé pour donner du gaz de ville, des goudrons et du coke. Dans les produits de la distillation, entre le gaz et le goudron, il y avait de la graisse ; en fait une huile à chaud qui se figeait en graisse en refroidissant. On s'est rapidement rendu compte des inconvénients de ces graisses qui ne s'avéraient utiles que dans le graissage des essieux et manetons de bielles. Sur la calamine de poudre noire elles avaient une effets désastreux, elles durcissaient cette calamine qui devenait une vrai papier de verre, se chargeant de plomb arraché aux balles. Cela causait un emplombage nuisible au tir et cette calamine se dissolvait très mal à l'eau ce qui compliquait le nettoyage. donc les graisse d'arme étaient des graisses animales, saindoux, suif ou graisse de porc ou de bœuf. Pour ces mécanismes, il fallait de l'huile et il s'agissait alors d'huile de baleine. C’était cher. En 1860 un chercheur allemand découvre en travaillant sur les paraffine de pétrole découvre un huile fine et très stable en viscosité même à température variable. en outre cette huile est hydrofuge et repousse l'humidité aqueuse. Il l'appelle Was-öl-ine de Wasser [eau parce qu'elle en a la fluidité] Öl [huile parce que c'est de l’huile] et met un suffixe français "ine" qui donne un aspect astucieux au nom, selon lui. Comme pour Catherine, Micheline, Adeline etc. Et il dépose cette découverte aux États-Unis sous le nom de vaseline, en 1860.
- C’est avec cette huile que je prépare ma graisse à balles. même masse d'huile de vaseline que de cire d'abeille. Je fais fondre le tout au bain marie et je mélange. Le mélange est facile parce que les densités sont proche et je laisse refroidir. J'obtiens ainsi une graisse de viscosité moyenne qui se conserve bien. Et l'effet sur larme est très bon. En une séance de tir au LeMat où je tire 45 coups rayés ( Calibre 44 et barillet à neuf coups) j'ai le premier tiers du canon qui est noirci mais où les rayure sont opérationnelles et les deux tiers du canon encore brillants. Le nettoyage est simple : un aller-retour de brosse nylon avec l'avant du canon dans un bol d'eau et je sèche. J’huile à la vaseline. pour le barillet, c'est plis long parce que je démonte les cheminées et qu'il y en a neuf.
- Alors, attention : huile de vaseline et non graisse de vaseline. les graisses dites "de vaseline" sont en fait des paraffines qui durcissent la calamine de poudre noire.
- Charge : en 44 à poudre noire, une charge de 1 gramme suffit à 25 mètres. On économise la poudre, on économise l'arme. Si on charge avec des balles sèches (non graissées) il faut mettre un filet de graisse autour de la balle au contact entre la balle et la chambre. Il faut éviter de bourrer l'avant de la chambr...
Un bon sertissage de balle produit une petite collerette de plomb.
"Un enfoncement "gras" du projectile dans la chambre et c'est tout bon.
Ex. un Remington tourne generalement entre 0.451" et 0.454"...
A l'époque du canon lisse, on mesurait le diamètre de la balle. grâce à une portée accrue par rapport aux fusils à canon lisse.
C'est donc bien un .45", à fond de rayure.
Le révolver .44 Poudre noire peut tirer à blanc avec juste l'amorce. Je ne le fais jamais car ce n'est pas une friteuse et ça économise les amorces.
En Russie ils chassent tout ce qui mérite de se prendre une balle. Ici en Russie c'est sportif (20 Kg au moins) avec une boite de conserve trouée comme une passoire.
pointe épaisse qui traversera. Attention quand même à la longueur sinon le barillet ne tournera pas.
La traçante est une balle creuse qui contient du phosphore, produit dangereux à manipuler.
On déterre encore aujourd'hui des grenades à main de la seconde guerre mondiale en Alsace, cette substance s'enflamme au contact de l'air parce que le corps de la grenade est trop rouillé.
Il suffit de changer le barillet (un peu cher à l'achat) et demander une autorisation car l'arme change de catégorie.
Nettement plus rapide à recharger mais le processus de rechargement est différent il faut une presse.
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