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Cet article explore l’univers fascinant des armes de collection, offrant des conseils d’expert pour les identifier et les apprécier. Laissez-moi vous guider dans cet univers enchantant où l’histoire et la mécanique se rencontrent. Quand un client entre dans ma boutique avec une vieille arme sous le bras, mes yeux s’illuminent ! La première chose que je fais, c’est de vérifier son ancienneté.

Où trouver des armes de collection ?

Aux puces de Paris Saint-Ouen, les marchands spécialisés d’armes de collection ne sont pas nombreux mais vous pouvez trouver néanmoins de très belles pièces anciennes. Le Curieux est situé dans le stand 126 allée 1 du marché Biron. Chez Marie Bonnet dans le marché Biron - stand 62 et 62 bis - vous pouvez dénicher à l’occasion un très chic porte fusil Adnet ou quelques objets de ce type.

L'univers collection de NaturaBuy est le paradis pour tous les collectionneurs d'armes anciennes, que ce soit des fusils ou des pistolets western, des mousquetons, des fusils de chasse à chiens, des pistolets et revolvers de collection, des armes militaires de collection, des baïonnettes et plus globalement pour tous les objets militaria. Les collectionneurs trouveront également, sur le site, des bronzes de chasse ou des peintures contemporaines et anciennes de scènes de chasse ou de pêche, des couteaux de collection ainsi que des revues et des livres en lien avec l’univers de la collection. Découvrez toutes les annonces d'objets uniques et rares, et faites de bonnes affaires entre collectionneurs. Des milliers d'armes historiques, de vêtements, de bibelots, de monnaies, de timbres vous attendent !

Identifier une arme de collection

Vous savez, les armes dont le modèle date d’avant 1900 sont généralement considérées comme des pièces de collection. Si votre arme a été fabriquée après 1900, ne désespérez pas ! Il existe une liste spéciale établie par les ministères de l’Intérieur et de la Défense qui répertorie certains modèles plus récents comme armes de collection. Parlons un peu des reproductions. Ces copies d’armes historiques peuvent aussi être considérées comme des pièces de collection si elles respectent certains critères. Par exemple, elles ne doivent pas tirer de munitions à étui métallique et leur fabrication ne doit pas améliorer leur précision ou leur durabilité.

Vous ne le croirez peut-être pas, mais j’ai déjà eu entre les mains un vieux char d’assaut neutralisé ! Eh oui, le matériel de guerre d’avant 1946, une fois rendu inoffensif, peut intégrer la catégorie des armes de collection.

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Types d'armes de collection

Dans mon armurerie, j’ai vu passer toutes sortes d’armes de collection. Les armes à feu sont souvent les vedettes des collections. Des pistolets légendaires comme le Colt Walker aux fusils et carabines historiques, chaque pièce raconte une histoire. Je me souviens d’un client qui est venu avec un vieux revolver rouillé trouvé dans le grenier de son grand-père.

Les armes blanches ont une place spéciale dans mon cœur. Épées, couteaux, dagues, sabres… Ces objets allient souvent beauté et fonctionnalité. J’ai une faiblesse particulière pour les sabres de cavalerie du 19ème siècle.

N’oublions pas les armes d’apparat ! Ces pièces, souvent richement décorées, étaient plus destinées à impressionner qu’à combattre. J’ai eu une fois entre les mains un pistolet Beretta 76 ayant appartenu à un dignitaire italien.

Aspects légaux et réglementations

Avant de vous lancer tête baissée dans la collection d’armes, il y a quelques aspects légaux et pratiques à connaître. Les armes de collection de catégorie D sont en vente libre pour les personnes majeures. C’est un bon point de départ pour les novices. Par contre, les armes à feu neutralisées des catégories A, B ou C sont classées en catégorie C et nécessitent une déclaration.

Selon la loi du 6 mars 2012 et le décret du 30 juillet 2013 : les armes de collection sont celles d’un modèle antérieur à 1900 (on ne parle pas de date de fabrication). Les armes qui sont fabriquées récemment (les répliques) ne doivent pas tirer de munitions à étuis métalliques.

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Les armes historiques et de collections sont classées catégorie D. Le port et le transport des armes sans motif légitime, éléments d'arme et munitions des catégories D sont interdits. Ils sont uniquement admis dans le strict cadre d’une reconstitution historique (éléments d'arme des a, d, e, f, g et k du 2° de la catégorie D).

Que vaut ce fusil que vous tenez de vos grands-parents ?

Faut-il le déclarer, avoir un permis ? Avant de vous lancer dans l’achat ou la revente d’une arme, il est important de vous assurer que vous êtes bien en droit de la détenir et que vous remplissez les obligations légales. Seules la détention et la vente d’armes blanches et d’armes à feu datant d’avant 1900 sont libres, à l’exception de certaines, reconnues pour leur dangerosité et listées par le législateur. Elles font partie de la catégorie D.

Pour les détenir, il faut posséder un permis de chasse ou une licence de tir, ou obtenir une carte de collectionneur. Si vous trouvez un fusil de la Première Guerre mondiale dans un grenier, vous ne pouvez pas le conserver tel quel.

Conseils pour les collectionneurs

Ne pas foncer tête baissée et ne pas se laisser aller à un coup de cœur sans être au minimum "averti" sur l'objet en question. Maintenant que vous savez identifier une arme de collection, parlons un peu de sa valeur. Bien que j’adore partager mes connaissances, je recommande toujours de faire appel à un expert pour une estimation précise. L’autre jour, un client est venu avec ce qu’il pensait être un simple pistolet de la Seconde Guerre mondiale.

Attention aux arnaques ! J’ai vu des collectionneurs se faire avoir par des contrefaçons habiles. Un conseil : méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies. La conservation d’une arme ancienne, c’est tout un art ! Température, humidité, manipulation… Chaque détail compte. J’ai vu des pièces magnifiques réduites à l’état de ferraille rouillée par négligence.

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Rejoindre une association de collectionneurs peut être une excellente idée. Vous y rencontrerez des passionnés, échangerez des connaissances et pourrez même participer à des expositions ou des bourses d’échange. Voilà, vous avez maintenant toutes les clés en main pour vous lancer dans l’aventure passionnante de la collection d’armes anciennes. N’oubliez pas, chaque pièce a une histoire à raconter.

Pour approfondir vos connaissances, je vous recommande de consulter ce glossaire des armes à feu et ce wiki des armes.

Focus sur le Lee-Enfield MK I

Le frère aîné du célèbre Small Magazine-Lee-Enfield (MKIII), est parfois un peu oublié par les films et les reconstitutions. Mais c’est aussi qu’il est infiniment plus rare. Pourtant il n’y a qu’à regarder les photo d’époque pour se rendre compte que sur le front de l’ouest comme sur celui d’Orient en 1914 la proportion de Long Lee, comme ils furent surnommés, est impressionnante. En effet si le concept de short rifle ou de fusil universel était révolutionnaire, cela ne mettait en rien au placard sa version standard qui possédant le même canon et le même mécanisme et qui n’avait point tant à rougir de ses 12 cm supplémentaires. Dans bien des cas et sur bien des terrains, la différence était minime.

Très très peu de ces Lee-Enfield MK I et MK I (*), la toute première version de la vaste famille, ont survécus aux affres de XXème siècle. Il est aussi l’un des membres de la famille Lee-Enfield qui s’est le plus battu partout et qui portera les leçons des précédentes moutures. Ceci explique sans doute aussi cela. Avec aussi l’extrême petit nombre de l’armée britannique de cette époque (environ 180.000 hommes avec les officiers réparti sur tout le globe).

L’histoire d’amour de la Grande Bretagne avec ces fusils à magasin LEE commence en 1878, avec James Paris Lee (1831-1904), un ingénieur écossais qui comme Ulysse fit un beau voyage, dépassant les colonnes d’Hercule pour atteindre Illion dans le Connecticut puis s’en revenir un jour chargé de gloire et de succès parmi les siens. Cet homme aux mille vies, brillant inventeur, est à l’origine de quelque chose de bien banal aujourd’hui mais qui était loin d’être une évidence pour ses contemporains.

Caractéristiques techniques du Lee-Enfield MK I

Lorsqu’il est adopté, en 1888, le premier fusil à magasin Lee, Le fusil Magazine Lee-Metford (culasse Lee, canon Metford) est une véritable figure de proue de la modernité. Personne n’a vu jamais une culasse aussi fluide et agréable. Avec son système de verrouillage vers l’avant, elle restera quasi-inchangée jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale ! Son secret réside dans le rail de guidage qui se situe sur son flanc droit et qui guide la tête de culasse. A la manière du Krag-Jorgensen 1892, il n’y a qu’un seul tenon de verrouillage situé à l’arrière du boîtier. Ce système de verouillage est simple, efficace et permet un tir à une cadence soutenue qui sera une des marques de fabrique de la longue famille des armes anglaises à chargeurs Lee. En effet, l’armement se fait à la fermeture après l’avoir reculée le levier de seulement…. 9cm !

En Novembre 1895, le fusil Lee renaissait sous le doux nom de Magazine Lee-Enfield MK I. Très présent dans les Dominions, il sera le principal cheval de bataille des roastbeefs durant toute la Grande Guerre avec l’ineffable MKIII*. Le Lee Enfield MkI(*) en plus du I, est apparu en 1899 et ne se distingue de son prédécesseur MK I tout court que par un tenon de baïonnette modifié qui ne reçoit pas de baguette de nettoyage et d’aide à l’extraction des étuis. Il est identique au modèle MKI de 1895 en ce qui est du retour de la sûreté sur la noix de culasse et sa hausse.

Ce fusil est très rare. Il est indispensable pour toute collection d’armes légères britanniques et des réglementaires du début du XXème siècle. Il mérite de retrouver la place de choix dans le cœur d’un collectionneur passionné, sans s’embêter à devoir le déclarer en préfecture ou l’enfermer au fin fond d’un coffre et ainsi ne jamais pouvoir être admiré…Superbe pièce que j’avoue avoir eu en main pour la première fois 100% dans son état réglementaire militaire d’origine. Répétons le !

L'armurerie Flingus Maximus

L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage.

Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées.

Le Coq de Bruyère : Un armurier de collection passionné

B. Le Coq de Bruyère est une des très rares armureries de collection en France. Elle trône rue Victor Hugo à Aurillac depuis 30 ans. Laurent Brunel, dans son magasin Au coq de bruyère. En entrant dans l’armurerie Le Coq de Bruyère, on est immédiatement plongé dans un autre temps. Les murs sont tapissés d’armes et d’équipements militaires, soigneusement nettoyés et entretenus.L’ambiance y est à la fois solennelle et émouvante.

Le maître des lieux, Laurent Brunel, fait partie de la petite dizaine d’armuriers de collection en France. Il se consacre depuis 30 ans à la restauration et à la vente d’armes et de tenues militaires anciennes. Son métier est passionnant, mais il demande aussi beaucoup de patience et de savoir-faire.

Sa boutique propose une collection impressionnante de pièces d’époque, allant des armes à feu aux armures en passant par les uniformes. « J’ai toujours été fasciné par l’histoire militaire et mon travail d’armurier de collection est très varié. Il faut savoir nettoyer, entretenir, réparer et restaurer les armes et toutes choses en rapport.

Drôle d’entrée que cette vitrine d’où l’on aperçoit des armes (fausses, pour les plus impressionnantes. L’armurier s’amuse : « je fais croire qu’elles sont vraies et puis quand les gens rentrent je leur avoue que ce ne sont que des accessoires de cinéma qui attirent l’œil ».

Aux côtés du fusil de Terminator, on trouve des armes (vraie celles-ci) qui peuvent avoir deux à trois cents ans, à silex ou à pierre, des pièces aussi rares que précieuses comme des arquebuses, des mousquets ou des pistolets à poudre noire.

Faites quelques pas, passez la porte et vous tomberez nez à nez avec un hussard de l’époque napoléonienne. « Je l’avais sorti à l’occasion du film de Ridley Scott sur Napoléon, film qui m’a écœuré tant le narratif est anti-français et surtout anti-Napoléon. Rien n’est bon, des chiffres aux chronologies… mais mon mannequin est toujours là, avec ses belles plumes et sa feutrine rouge sang ».

Ancien garçon de café à Paris, Laurent a d’abord fait de son magasin une armurerie de chasse et pèche pendant 10 ans avant de s’adonner à sa passion pour l’histoire. « Je ne suis pas particulièrement intéressé par les armes, je préfère qu’on m’amène un beau casque ou un bel uniforme historique plutôt qu’un vieux fusil.

Ce sont les particuliers, qui au détour d’un grenier, au fond d’un jardin, tombent sur un vieux casque, une « vieille pétoire » , un vieux coffre rempli d’habit de leurs aïeux.

« Je peux racheter (à l’unité ou en lot) toutes les armes anciennes et de collection, les armes militaires (carabines, pistolets, revolvers…) ainsi que tous les équipements militaires et accessoires ( baïonnettes, uniformes, épées, sabres…). Parfois, c’est moi qui me déplace pour récupérer du matériel. C’est là que mon métier prend tout son sens, je découvre l’objet venu d’un endroit oublié et je dois l’expertiser, l’estimer, et puis le restaurer. Pour ça, je fabrique énormément de pièces. Un sabre qui va avoir 300 ans, je vais pouvoir le dater à 10 ans près, vous saurez sa valeur, le fabricant, son histoire« .

L’armurier rachète aussi parfois des collections entières, de casques allemands, de couteaux anglais. Et à la question « n’avez-vous pas peur des cambriolages ? » Laurent sourit. « L’avantage de ne faire que de vieilles armes, difficiles à manier, c’est que ma boutique n’intéresse pas les brigands. Faire un mauvais coup avec un fusil à chien ça serait plutôt compliqué » .

Quelques objets d’auto défenseUne vitrine, à droite du hussard, semble renfermer des objets plus récents. « Même si je ne fais pratiquement pas d’armes neuves, je vends tout de même quelques pistolets de défense ou à plomb (qui seront interdits à la vente dans l’année) ainsi que quelques bombes lacrymogènes et des électrochocs » .

Le Coq de Bruyère rachat, revente, estimations gratuites d’armes historiques et objets militaires 23, rue Victor Hugo 15000 Aurillac Tél. 04 73 69 85 40 ou 04 71 43 08 29.

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