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Le géant espagnol du prêt-à-porter Inditex, propriétaire de la marque Zara, a engrangé de nouveaux résultats record au premier semestre, confortant sa place de numéro un mondial du prêt-a-porter dans un contexte de concurrence accrue dans le secteur textile.

Le groupe présidé par Marta Ortega, fille du fondateur multimilliardaire d'Inditex Amancio Ortega, explique cette forte croissance par le dynamisme de ses ventes, qui ont atteint 27,42 milliards d'euros sur neuf mois (+7%), "aussi bien dans ses magasins que sur internet".

Ces «excellents résultats opérationnels» maintiennent le groupe «sur la voie d’une croissance efficace et rentable», a assuré, lors d’une conférence de presse, Oscar Garcia Maceiras, directeur général d’Inditex, en annonçant une hausse de 9% de la rémunération versée aux actionnaires.

Résultats financiers record

Le géant espagnol de la mode bon marché, qui emploie 161.000 personnes et gère 5600 boutiques dans le monde, a engrangé 5,87 milliards d’euros de bénéfice net sur l’ensemble de son exercice décalé, qui s’est achevé le 31 janvier, selon les résultats publiés mercredi par l’entreprise.

Ce chiffre est en hausse de 10% par rapport aux 2,51 milliards du premier semestre 2023, date du précédent record.

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Sur cette période, qui s'est achevée le 31 octobre en raison d'un exercice décalé, le géant espagnol a obtenu 1,68 milliard d'euros de bénéfice net, soit 6% de plus que le résultat de 1,59 milliard d'euros du troisième trimestre 2023, selon les résultats publiés mercredi par l'entreprise. Ce résultat est le plus élevé jamais enregistré par le groupe sur un trimestre.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice du géant de la mode bon marché, propriétaire de sept marques dont Zara, Bershka, Massimo Dutti et Stradivarius, s'élève à 4,45 milliards d'euros, contre 4,1 milliards sur la même période de 2023.

Inditex estime par ailleurs avoir maintenu des "marges très satisfaisantes", grâce à sa politique de contrôle des coûts: depuis le début de son exercice, le groupe basé en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, a ainsi vu sa marge brute progresser de 7,2%, à 59,4% de son chiffre d'affaires.

Le géant de la mode, qui emploie 161.000 salariés et gère 5.600 boutiques dans le monde, a ainsi vu sa marge brute progresser de 8%, à 58% de son chiffre d'affaires.

«L'évolution du groupe continue d'être très positive», souligne Iván San Félix, analyste chez Renta 4.

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Défis et concurrence

Les marchés s’inquiètent du ralentissement du rythme de croissance de l’entreprise, qui fait craindre une fin de cycle. La hausse des ventes de 4% sur les premières semaines de 2025 est «la plus faible depuis 2016», soulignent ainsi les analystes d’UBS.

Ce ralentissement survient alors que le secteur est confronté à une concurrence de plus en plus rude, avec l’essor de marques ultra low-cost comme l’enseigne d’origine chinoise Shein ou l’irlandaise Primark, qui déstabilisent les acteurs traditionnels du prêt-à-porter. La filière textile est en effet confrontée à une concurrence croissante, avec l'essor depuis plusieurs années de marques ultra low-cost comme la chinoise Shein ou l'irlandaise Primark, qui déstabilisent les enseignes traditionnelles de vêtements bon marché.

Les droits de douane «représentent un défi pour Inditex, tant dans sa stratégie d’expansion aux États-Unis que dans la gestion de sa chaîne d’approvisionnement», ses vêtements étant en partie «fabriqués en Chine», souligne Alfred Vernis, professeur de management à l’école de commerce Esade.

La guerre commerciale «est une question que nous surveillons de près» mais «nous sommes bien positionnés», notamment aux États-Unis, où le groupe prévoit une «évolution très positive», a abondé Oscar Maceiras, se disant focalisé sur «la création de valeur à moyen et long terme pour les actionnaires».

«Nous avons une énorme diversification concernant les origines de fabrication», a poursuivi le responsable d’Inditex, qui n’a pas exclu de produire une partie de ses vêtements aux États-Unis en cas «d’opportunités».

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«Inditex dispose d'un modèle extrêmement solide en termes de logistique» et est «parfaitement préparé pour affronter n'importe quel concurrent», estime Iván San Félix, en énumérant les «avantages» du groupe par rapport à la plupart de ses rivaux.

Perspectives d'avenir

Interrogé sur les perspectives pour 2025, M. Maceiras s’est dit à plusieurs reprises «optimiste», les ventes du groupe ayant continué de progresser en début d’année (+4% entre le 1er février et le 10 mars) «malgré un environnement particulièrement complexe et exigeant».

Pour cet ancien cadre d’Inditex, les fondamentaux du groupe espagnol restent néanmoins «solides» et devraient lui permettre de «renforcer sa position de leader» dans le secteur de la mode bon marché au cours des prochains mois, en dépit des tensions commerciales.

L'entreprise galicienne se dit quant à elle optimiste pour les mois à venir, ses ventes ayant continué à progresser au cours des dernières semaines (+11% sur un an pour la période allant du 1er août au 8 septembre) avec l'arrivée des collections automne/hiver.

Le géant de la mode bon marché se dit par ailleurs optimiste pour les mois à venir, ses ventes ayant continué de progresser au cours des dernières semaines (+9% sur un an à niveau de change constant pour la période allant du 1er novembre au 9 décembre), malgré un environnement complexe.

Oscar Garcia Maceiras, directeur général de l'enseigne espagnole, propriétaire de sept marques dont Zara, Bershka, Massimo Dutti et Stradivarius, s'est félicité que "Les excellents chiffres de ventes et de bénéfice prouvent la solidité" d'Inditex.

tags: #chiffre #d'affaires #groupe #zara

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