La cartouche (nom de la munition complète) est composée d’une balle (le projectile), d’un étui (la «douille») d’une amorce et de poudre.
Pièce centrale, l’étui est à la fois support de l’amorce, de la balle et contenant de la poudre. La forme de l’étui de munition, sa capacité, l’angle et la hauteur de son collet, parmi d’autres paramètres, peuvent conférer à deux balles identiques des comportements distincts.
Elle met le feu aux poudres !
C’est l’enveloppe métallique visible de votre balle. Ces balles voient leur chemise (cuivre ou autre alliage) verrouillées au noyau par une gorge de sertissage. Cette dernière protège la partie arrière de la balle tout en laissant la partie avant s’expanser.
Dans le cas d’une balle chemisée, le noyau est fait de plomb plus ou moins dur.
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Une balle monolithique moderne est faite intégralement de cuivre ou d’alliage similaire.
Il est l’action de resserrer la matière de l’étui autour de la balle. Cela empêche ainsi cette dernière de bouger lors d’un choc ou tout simplement lors du fonctionnement de l’arme.
Littéralement « queue en forme de bateau », le terme désigne la partie arrière d’une balle lorsqu’elle est tronconique. Agissant aérodynamiquement sur le projectile, le concept a un effet stabilisateur.
La cartouche date de 1640 environ, elle est composée d'un étui contenant la poudre et le projectile, elle est introduite par la bouche du canon après avoir coupé l'étui coté poudre puis poussée à l'aide d'une baguette vers la chambre. La mise à feu est à platine à silex, puis à chien venant percuter une amorce placée sur la cheminée de la lumière de la chambre. Ce type de cartouche était fragile et peu pratique.
Avec les fusils de chasse à chargement par la bouche du canon, les chasseurs employaient le plus souvent un petit cornet de papier contenant la charge de poudre et un autre contenant le plomb. On versait la poudre dans le canon puis le papier du cornet l'ayant contenu était introduit dans le canon et servait de bourre que l'on poussait (bourrait) avec la baguette, le cornet de plomb était à son tour vidé dans le canon et le papier servait d'obturateur. Avec le chargement par la culasse au début des années 1800 apparaissent les fusils à canons basculants.
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L'invention de la cartouche à broche par Casimir LEFAUCHEUX en 1828 va populariser ce type de fusil auprès des chasseurs. Elle est constituée d'un culot en métal renfermant l'amorce d'où sort une tige servant à percuter l'amorce et d'un étui en carton. (ou en plastique de nos jours) mais l'amorce placée au centre du culot est externe.
Le choix du matériau pour la fabrication des « plombs » de cartouches de chasse nécessite la prise en compte de plusieurs facteurs : la forme sphérique des billes, la densité du matériau, et son élasticité pour le transfert d’énergie. En outre, il est crucial que le matériau soit aisément accessible pour une production industrielle tout en restant économiquement abordable pour les utilisateurs finaux.
Cependant, en raison de leur densité plus faible (inférieure de 31 % à celle du plomb), une vitesse initiale plus élevée est nécessaire, et il est recommandé d'augmenter le calibre des billes de deux tailles par rapport à celles en plomb pour maintenir la même énergie cinétique finale. Afin d'assurer des performances optimales à des distances plus éloignées, il est essentiel d'ajuster à la fois la charge utile et la vitesse.
L'un des principaux avantages des billes d'acier réside dans leur excellente capacité de pénétration (augmentation de 5 à 10 %). La gerbe résultante est plus uniforme, plus dense, mais aussi plus courte (pouvant être réduite jusqu'à 50 % par rapport aux billes de plomb). De plus, le coût reste abordable, ce qui constitue un avantage crucial pour les tireurs et les chasseurs.
Le bismuth ou les alliages (Bismuth, aluminium, étain & zinc) sont des métaux lourds, affichant une densité très similaire à celle de l'acier, et ils démontrent des performances comparables à ce dernier. La caractéristique principale du bismuth réside dans sa souplesse, qui lui permet d'être utilisé par tous les types de canons, y compris ceux destinés aux billes d'acier. Cette souplesse permet le chargement des cartouches de bismuth avec une bourre traditionnelle. La densité élevée du bismuth ainsi que ses propriétés de déformation lors de l'impact résultent en un transfert significatif d'énergie.
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Le Cuivre : certaines cartouches sont chargées avec des grenailles de cuivre qui forment également une excellente alternative au plomb et aux autres substituts au plomb.
Il est essentiel de comprendre la signification du poinçon du banc d'épreuves inscrit sur vos canons, ainsi que les cartouches qui peuvent être utilisées en toute sécurité. Il convient de toujours garder à l'esprit la possibilité de ricochets, en particulier dans des environnements aquatiques, autour de branches ou au sein d'une végétation dense. Ne déclenchez jamais un tir à moins d'être certain de votre cible et de la voir clairement.
Lors de l'utilisation de cartouches dotées d'une bourre fabriquée à partir d'un matériau alternatif ou d'un matériau dit « dégradable », il est primordial de garantir la protection constante du canon et d'éviter tout dommage aux parois internes des canons causé par les billes.
Les projectiles en acier sont inaltérables, et l'utilisation d'un choke jusqu'à ½ maximum garantit une dispersion optimale et précise. Comparativement, le bismuth possède une densité supérieure à celle de l'acier, ce qui permet des tirs à des distances plus étendues, jusqu'à 55 mètres (60 yards). Les projectiles en alliage ont un comportement intermédiaire entre l’acier et le Bismuth qui se rapproche énormément du comportement du plomb.
Les cartouches de pression standard sont conçues pour être tirées dans des fusils éprouvés à 1040 bars et génèrent une pression inférieure à 830 bars. Les billes contenues dans ces cartouches ont un diamètre maximal de 3,00 mm (numéro 5).
Le symbole de la Fleur de Lys indique que le fusil est approuvé pour les billes d'acier. Ce poinçon est apposé sur le canon des fusils par un banc d'épreuve certifié. Sur les armes récentes, le nouveau poinçon comprend également le marquage CIP au-dessus de la fleur de lys.
Le choix de son type de cartouches va avoir une réelle influence sur son tir. Il est donc important de choisir sa cartouche en connaissance de cause, en fonction du type de gibier tiré, de la distance à laquelle on a l’habitude de le tirer et de son calibre.
L’efficacité d’un coup de fusil dont le but est de tuer net son gibier dépend des deux facteurs suivants :
Type de grenaille | Taille de grenaille | Charge de grenaille | CalibreLe schéma ci-dessous indique l’anatomie de la cartouche. Les percuteurs du fusil viennent taper l’amorce, ce qui a pour effet d’enflammer la poudre et de propulser la grenaille à plus de 400 m/s à la sortie du canon.
Le choix de votre cartouche est très important et aura une réelle influence sur votre tir. Les principaux critères à prendre en compte seront :
La grenaille la plus utilisée est le plomb. Elle est utilisée pour tous les types de gibier. Le plomb n’est pas utilisé uniquement lorsqu’il est interdit. Il est interdit en zone humide (à 30m d’une zone d’eau), lorsque l’on tire vers la zone d’eau. Dans ce cas là on va se pencher vers de l’acier ou du bismuth.
Le numéro de la grenaille est dépendant du diamètre de la grenaille : plus le numéro est petit, plus le diamètre du plomb est important. Ainsi une cartouche de 6 a des billes de plomb plus grande que celles d’une cartouche de 9. Taille de grenailleDe la même manière, plus le numéro est grand, plus il y aura de billes dans la cartouche.
La charge de la grenaille est également un élément important dans le choix de la cartouche. Il est souvent considéré comme lié au calibre de l’arme. Ainsi, avec un fusil de calibre 12 la charge sera de 32 ou 36 grammes ; pour un calibre 16, la charge sera de 30 grammes, pour un calibre 20, elle sera de 28 grammes et pour un calibre 28, elle sera de 24 grammes.
La charges de la grenaille n’a aucun impact sur la vitesse des billes, mais uniquement sur le nombre de plomb présents dans la cartouche.
Le plomb est plus lourd que l’acier, il va donc plus vite de part son inertie plus importante et permet donc de tirer plus loin. De même le bismuth a un poids situé entre celui du plomb et de l’acier, et ralentit donc moins vite que l’acier dans l’air, il est en revanche beaucoup plus cher.
Ainsi plus un animal est fragile, plus la vitesse minimale nécéssaire pour le tuer est faible.
Voilà ce qui nous intéresse vraiment! Quel plomb dois-je utiliser de préférence pour quel type de gibier que je voudrais tirer entre 35 et 40 mètres?
Nous remarquons que le plomb le plus polyvalent est le plomb 6, qui permet le tir de canards, faisans, lapins et pigeons. Il peut également être utilisé pour le tir de lièvres et de perdreaux, même si il n’est pas le plus adapté.
C'est le rapport qui existe entre la densité de section et l'indice de forme. A calibre égal et Vitesse égale, la balle ayant le meilleur coefficient balistique sera celle qui, pour une même distance, et toutes conditions ambiantes étant égales, aura une trajectoire plus tendue. Certaines manufactures de munitions ou de projectiles seuls, destinés au rechargement, donnent les valeurs numériques relatives à la densité de section et au coefficient balistique.
Pour les non habitués à ce type de munition sans plomb, il faudra faire attention à 3 points importants :
Gibier | Plomb Idéal |
---|---|
Canards | 6 |
Faisans | 6 |
Lapins | 6 |
Pigeons | 6 |
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