Le film "Le Vieux Fusil" est une œuvre marquante qui explore les thèmes de la vengeance et de la brutalité de la guerre. Cet article propose une analyse approfondie de ce film, en mettant en lumière ses aspects les plus significatifs.
De Viggo Mortensen (2021), Viggo Mortensen que l'on connait bien en tant qu'acteur signe son premier film. Et c'est une grande réussite à la fois touchant et poignant. Un film à la fois puissant et extrêmement touchant et empli de compréhension et d'humanité.
Les dialogues sont subtils, bien que souvent "très acides" et le père (Lance Henriksen) ne manque pas de reprocher, à la fois le choix de vie de son fils, de son ex-femme, ne sait plus qui est vivant ou pas, relève de la plus grande violence verbale, raciste et homophobe notoire...Belles images et fabuleuse lumière....
Sachant que ce dernier à fais vivre un enfer à sa famille...Première fois pour Aragorn derrière la caméra et bien tr_s belle réussite. Mortensen et Henriksen sont excellent sans tombé dans le cliché je trouve car ce genre de situation peut nous arriver avec nos parents malheureusement.
Le film est vraiment touchant, on assiste avec tristesse et colère aux scènes où le père multiplie les esclandres à base d'insulte homophobe (sachant que son fils est gaie), raciste etc... perso je l'aurais claqué tout du long!!
Lire aussi: Découvrez l'histoire des vieux pistolets à poudre
Les flash back permettent de bien comprendre la situation sans alourdir l'émotion dégagé par le film. Mêlant habilement le passé et le présent il fait réfléchir sur l'amour paternel, sur la vieillesse et plus simplement sur la famille.
Est ce parce qu'il a reçu une éducation par trop.... virile, que John est devenu homosexuel? La première scène du film est particulièrement dérangeante: un adorable petit bonhomme de 5 ans tue son premier canard avec le fusil de son père, particulièrement fier.
Bond doit s'adapter, devenir plus violent lui aussi, faire couler le sang et salir le costume. Plus crédible, plus réaliste, plus âpre sera ce nouvel opus, à la grande joie d'un Timothy Dalton qui a désormais les coudées plus franches que jamais pour imposer son James Bond mature et torturé.
Fidèle à son approche plus mature et très subtile du personnage, Timothy Dalton impose donc en ces lieux son style à pleine puissance. Il va bien plus loin encore que dans Tuer n'est pas jouer et fait de Bond un tueur cynique, froid, solitaire et désabusé.
Voici une exceptionnelle entrée en matière, concentrée sur un excellent mélange d'action, de rebondissements et de romantisme. Traumatisé par ce qui est arrivé à son ami, 007 va alors se lancer dans un périple vengeur, seul, tel un rogue prêt à sacrifier n'importe quoi pour assouvir sa quête de justice.
Lire aussi: "Le Vieux Fusil en Sologne": Analyse complète
Les deux interprètes ont malheureusement payé, d'une manière ou d'une autre, les effets de leur approche plus sensible. Dans Permis de tuer, Bond voit donc remonter ses souvenirs et le mimétisme d'une situation qu'il cachait tout au fond de lui.
Dès lors qu'il découvre le corps de cette femme, inanimé, et celui de son ami de toujours, ensanglanté, Bond perd la tête et perd pour la première fois le contrôle de lui-même. 007 se heurte alors aux autorités qui ne peuvent pas poursuivre Sanchez, car la loi de celui-ci s'étend bien au-delà des frontière de son fief, situé à Isthmus City. Bond n'en n'a que faire, il décide de mener sa propre vendetta.
Acte libre par définition car indépendant de toute contrainte. D’autant qu’en lui-même, il ne présente aucun sens, ne répondant à aucun critère de vengeance, de haine, de méchanceté, ou de pitié, etc.
Autre soin particulier que Lafcadio porte afin de renforcer la gratuité du crime : remettre tout au hasard et compter, pour soumettre sa décision, à l’apparition d’un feu dans la nuit. Le caractère fortuit de l’acte le rend dépourvu d’intention consciente, donc de motivation intrinsèque.
Ici, plusieurs motifs peuvent venir inciter Lafcadio : le plus apparent, mais le plus fort, serait d’agir librement sans contraintes. Car la « prétendue » gratuité de l’acte n’ôte pas le choix pour autant.
Lire aussi: Le Vieux Fusil: Lieux emblématiques
Et de fait, apparaît alors un autre problème, bien plus saisissant : peut-on alors croire en la liberté, si l’acte gratuit n’est qu’un leurre ? Étant précisément un sentiment intérieur, fort simple, que je ressens quand je bouge mon bras, quand j’accepte une idée, ou que je refuse une invitation.
Car donner une forme à la liberté, ce n’est pas en faire un projet, comme le crut naïvement Lafcadio. Or, la seule issue au vertige de la gratuité ne peut être selon Sartre, que l’engagement.
Starship Troopers reste un modèle du genre. le choix couillu d’offrir carte blanche et budget XXL (plus de 100 millions de dollars !) à Verhoeven et son équipe sans jamais essayer d’interférer dans leur processus créatif, la réalité fait figure de divine anomalie.
Roger Ebert, Rita Kempley, Jeff Vice, Janet Maslin, Stephen Hunter, Richard Schickel, Pierre Murat, Christophe Honoré… Vous êtes tous déclarés coupables de suivisme aveugle, de déni d’analyse critique, de propension au politiquement correct et de propagande mensongère. Le « second degré » a vraiment bon dos.
Il sait que, de tous temps, se placer à charge et à décharge sur le terrain de la critique sociopolitique est d’autant mieux accepté par l’intelligentsia quand ceci se pratique dans les limites de la bienséance (soi-disant plus rassurante que l’insolence) et de la parole (soi-disant plus affûtée que l’image).
Lors de la fin du tournage de RoboCop, Verhoeven et Neumeier avaient déjà lancé cette idée en évoquant ces ados allemands des années 30 qui, par ignorance autant que par liesse, allaient soudain s’inscrire au parti nazi sans se rendre compte du piège.
Lorsqu’un discours du professeur déclare à ses élèves « Je crains qu’aucun d’entre vous ne reconnaisse la vertu civique, même si elle vous sautait à la figure », Verhoeven casait l’image d’une bulle de chewing-gum qui explose au visage d’un personnage de dessin animé - quoi de mieux pour illustrer le conditionnement de ces jeunes et leur méconnaissance des enjeux ? Verhoeven met alors fin à leur éducation et referme son piège par un formidable fondu enchaîné.
Pour le rire, le mariage de Lydia et Bernard s'impose tout de suite : l'irrépressible envie de rire des invités, c'est la mienne. À chaque fois se fait sentir la douloureuse contraction de ma gorge pour contenir le fou rire qui gagne, qui gagne.
Un régal.Ce n'est pas la Belle qui dort et qu'il faut éveiller d'un baiser, mais Charles, un prince assez charmant complètement à côté de la plaque tectonique amoureuse dont il répète les secousses en passant d'une femme à l'autre, et qui bien sûr ne trouve jamais pantoufle à son pied.
Dès la première rencontre sur grand écran, dès le premier regard, j'ai fait partie de la bande. Toujours déçue, Fi, avec ses cigarettes hautaines et son air de vouloir mourir tout de suite… L'homme qu'elle aime l'ignore totalement.
L'ami Tom, le noble qui ignore le nombre de chambres de son château, a l'humour parfait de sa classe, et conjugue politesse et désespoir en avouant à son pote Charles que tout ce qu'il veut, c'est « une gentille fille qui ne le trouverait pas trop moche et l'aimerait bien ».
Cette déesse descend de l'Olympe et attend, avec une grâce infinie, que les chassés-croisés imaginés par le scénario lui livrent son Charles. Ses grands yeux si étonnés, sa bouche entrouverte, sa coupe au carré bouclé, son immense capeline noire… Andie MacDowell ou la grâce.
Rappelons-nous, en 1994, l'année de sortie de Quatre mariages…, nous enterrons Kurt Cobain, Jackie Kennedy Onassis et le plus beau des guépards, Burt Lancaster. Tout est moche ou hors de portée. Ce que chacun veut, c'est l'autre, celui inscrit dans notre conte de fées personnel et universel.
Dans cette scène épique, où cet imbécile s'apprête à emprunter la plus cauchemardesque des voies, son frère le sauve en lui révélant par le langage des signes que non seulement il va faire la chose la plus stupide de sa vie, mais aussi que sa braguette est ouverte. Il pleut, ils pleurent.
Parce que ce fou de Gareth poussera son cœur à s'ouvrir encore plus aux autres, à tel point qu'il éclatera en dansant à un mariage (celui de Carrie qui aurait dû y voir un signe). À mon avis, en plus du scénario en béton désarmant, aux acteurs exquis, à la réalisation délicate, c'est grâce à Gareth.
tags: #caroline #bonhomme #le #vieux #fusil #analyse