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La formation d'un groupe de francs-tireurs

C’est mon ami Aimé qui, je crois, lança le premier l’idée de former un groupe de francs-tireurs avec l’aide des réfractaires du pays. Cela se comprend aisément, si l’on songe qu’Aimé était un militaire de carrière, et qu’il rêvait de se venger des mauvaises heures passées par lui en Norvège. De plus, son père était officier FTPF à Chelles, près de Paris, et il est certain qu’il avait conseillé son fils à ce sujet. J’acceptai d’enthousiasme de travailler dans un groupe armé. J’avais déjà une certaine connaissance de la question par mes relations antérieures avec des camarades de Vierzon, et j’avais procédé en 1941 et 1942 à pas mal de distributions de tracts. J’avais même collaboré à la rédaction de certains d’entre eux, ainsi qu’à leur diffusion.

J’avais trouvé du matériel pour aider à ce travail, malheureusement, le S.T.O. avait tout arrêté, et j’étais resté sans aucune nouvelle de mes premiers camarades, que j’avais toutes raisons de supposer dans mon cas, c’est-à-dire ayant acquis la position de réfractaire. Aimé était un quartier-maître de la Marine de Guerre. Son bâtiment : le « Kersaint » avait sauté lors du sabordage de Toulon en 1942. Démobilisé, il revint à Paris où, peu de temps après, les boches l’envoyaient en Allemagne. Notre marin, se trompa de train, et pour cause, une adresse fournie par un ami de son père l’amena à Bué où il s’embaucha dans une scierie. Nous nous étions liés très vite, d’abord comme voisins, puis comme réfractaires.

Un rendez-vous fut pris avec le père d’Aimé, dans le courant du mois d’août 1943. Les premiers maquis se formaient alors et commençaient à faire parler d’eux dans le département. Le père d’Aimé était un homme calme, pondéré, très observateur. Il nous donna d’excellents conseils et la manière de former un petit groupe actif de partisans. Il promit de nous envoyer un agent de liaison de la Seine-et-Marne, qui viendrait sur place nous aider et nous organiser. Dire que cette idée souriait à ma tante et à mes parents, serait mentir. J’avais la résolution chevillée au corps de faire quelque chose. Mais j’étais totalement démuni du soutien moral de ma famille. Vers le milieu de septembre, Aimé partit rejoindre son père pendant quelques jours. A son retour, il m’assura que tout allait bien. L’agent de liaison devait venir incessamment. Il se présenterait sous le nom de Girault.

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Les premiers membres et les difficultés initiales

Dès lors, nous commençons à tâter le terrain autour de nous. Le premier qui nous rejoint, c’est Charlot, un autre réfractaire. Un bon petit gars, à la figure de fille, rose comme une pêche, aux yeux bleus comme le ciel, aux gestes et aux paroles douces sous son apparence de jouer les affranchis. Le second, le grand Louis, était un gaillard de 18 ans, fort comme un chêne, natif du pays, et vigneron par surcroît, ce qui ne gâtait rien, car il apportait de temps à autre quelque vieille bouteille de Sauvignon à la couleur gaie et au goût fameux. Complètement catéchisé par nous, résolument fanatique, le grand Louis devint un admirable combattant en dépit de sa jeunesse.

Il se sauvait la nuit, par la fenêtre de sa chambre, pour venir nous rejoindre, afin de ne pas éveiller les soupçons de ses parents. Il rentrait au matin par la même voie. Inutile de dire qu’à nous quatre, nous étions plus riches d’illusions que de moyens. Une catastrophe faillit ruiner nos projets. Aimé reçoit de son père une lettre en clair, par l’intermédiaire d’un ami. Monsieur Girault venait d’être arrêté par les Allemands. Tout d’abord atterrés par cette nouvelle, nous réagissons vite. Je décide, coûte que coûte, de rétablir les relations avec mes anciens camarades. Je réussis à contacter par téléphone mon ami Pierre, du réseau de Vierzon, et je lui confirme notre conversation par une lettre afin qu’il soit assuré qu’il ne s’agit pas d’un piège.

Rétablissement des liaisons et organisation du groupe

Le 11 octobre, Pierre arrive à bicyclette, et nous avons tous les deux une très longue conversation. J’admire, entre parenthèses, l’art habile de mon ami à cacher sa véritable identité, sa manière de changer de vêtements, de coiffure, de tête même, afin de dérouter les soupçons et les repérages toujours possibles de la part des indicateurs. Nous décidons que désormais, je l’appellerai Michel, que la boîte aux lettres se fera chez ma sœur à Mehun, et qu’elle nous transmettra toute indication par phrases convenues. En outre, Michel m’enverra un agent de liaison attitré, qui passera d’une façon régulière, portant les ordres que nous recevrons de la voie hiérarchique, et auquel nous transmettrons tous nos rapports d’activité, ainsi que nos besoins et notre effectif possible. L’agent de liaison s’occupera de nous procurer des armes, nous aurons le soin de les entretenir, de les cacher, afin de les utiliser le cas échéant.

Michel ne me cache pas les grosses difficultés rencontrées pour l’armement des groupes de partisans, il me conseille de chercher, dans l’avenir, le moyen d’augmenter notre stock d’armes par des actions offensives contre les boches, sitôt que nous serons organisés militairement et convenablement entraînés. Pour cela, j’ai confiance dans l’expérience d’Aimé. Nous nous séparons enfin, après avoir convenu qu’en cas de rendez-vous, le jour fixé sur les lettres sera faux, mais la date véritable sera deux jours avant. La semaine suivante, une lettre de ma sœur m’avertit que « mon cache-nez est prêt » et qu’elle me l’enverra vendredi.

C’est ainsi que je fais connaissance avec Pierre Serpault de Vierzon, plus connu dans la clandestinité sous le nom de « Petit Jules ». Il me recommande la prudence et une sélection sévère de mes hommes. « Il vaut mieux être cinq et être sûrs de vous, que d’être vingt avec les trois-quarts qui se dégonfleront à la moindre alerte. Et puis, surtout, pas de bavardages, rien ne doit être su. Je t’enverrai demain un copain avec qui tu régleras toutes les questions. Moi, je ne fais que le recrutement. Le copain fait les liaisons de la région. Le lendemain, comme convenu, le camarade vint nous voir. Et le groupe de FTP est enfin constitué le soir même. Nous signons nos engagements et nous recevons un matricule.

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Il est entendu qu’Aimé s’occupera uniquement des questions militaires, moi, je m’occuperai spécialement des liaisons et de l’organisation intérieure du groupe. Pour les armes, nous avons ordre de nous rendre à Saint-Léger le Petit samedi soir à 8h. Au pont du canal quelqu’un nous attendra avec le mot de passe. Pour le reste, nous nous arrangerons sur place. Nous sommes trois, Aimé, le grand Louis et moi. Charlot malade, ne peut venir à son grand regret, tous ses vœux nous accompagnent.

Le voyage périlleux pour l'armement

Il y a près de 35 km pour nous rendre à St-Léger, mais la route est bonne à partir de St-Bouize. Dans la nuit qui tombe rapidement, nous roulons assez vite, quoique nos vélos ne soient pas des engins bien neufs. A l’entrée de St-Bouize, je crève sur les silex, et nous réparons rapidement dans un bistrot connu d’Aimé. Le voyage se poursuit sans incident et sans trop de tâtonnements. En passant près du pont de La Charité, nous avons soin de vérifier qu’aucune sentinelle allemande ne monte la garde. Arrivés à St-Léger en légère avance sur l’heure, nous cherchons ce fameux pont du canal, sans demander notre chemin, inutile d’attirer l’attention sur nous. Un peu plus loin, un cycliste stationné au bord du trottoir nous examine puis s’approche de nous, murmurant très bas « Cher ». C’est le mot convenu. Je lui réponds à voix basse « Nièvre ». Un large sourire, et l’inconnu me tend la main. « Bonsoir, camarade ! vous avez fait bon voyage ? » « Excellent, merci ! » « Alors, je vais vous conduire, tous les copains vous attendent, c’est gentil d’être venus à l’heure ».

Nous suivons notre guide, et tout en pédalant doucement, nous voyons des silhouettes furtives derrière des pans de murs et dans le noir des cours. Les gars du maquis font bonne garde autour de nous. Sur le pont du canal, trois hommes sortent de l’ombre, la mitraillette en bandoulière et nous accueillent gentiment. Celui qui paraît être le chef a nom Marius, escorté inévitablement par son ami Olive, quoique l’un et l’autre parlent le plus pur berrichon. Comprenant que nous avons un long chemin à parcourir, nos amis nous emmènent immédiatement vers le dépôt. Nous roulons dans le bois pendant un long parcours, à travers des sentiers emplis de boue épaisse et de larges flaques d’eau. A un moment, nous devons abandonner les vélos et continuer à pied, avec de la mélasse par-dessus les souliers. Il n’y fait pas bon l’hiver dans ce coin. Entrant dans un épais buisson d’épines noires, en contrebas du sentier, nous découvrons l’orifice d’une sorte de galerie d’assèchement maintenant inutilisée. Après plusieurs mètres parcourus à tâtons, les lampes électriques s’allument, découvrant à nos yeux une vraie caverne d’Ali Baba, remplie d’armes dont les canons brillent sous l’éclat de l’électricité.

Nous sortons, les bras encombrés de fusils, de cartouches, de chargeurs, deux F.M. modèle 16 en bon état nous sont adjoints, en attendant mieux. Les fusils sont un peu piqués par l’humidité, mais un bon nettoyage et un démontage sommaire en viendront à bout. Marius nous promet ultérieurement des mitraillettes et des grenades. Il nous prête en attendant deux revolvers automatiques chargés. L’installation de tout cet arsenal sur nos vélos est assez long. En plus des deux F.M, nous avons sept fusils à emporter et des boites de cartouches. Le tout est arrimé à grand renfort de courroies et de ficelles, tant sur nos machines que sur nos épaules. Marius et quelques-uns de ses gars nous accompagnent jusqu’à St-Bouize, pour nous protéger en cas de mauvaise rencontre.

Le retour mouvementé et les opérations du groupe

La route du retour se fait en silence, phares éteints, à 20 mètres les uns des autres. De nouveau, après la traversée du village endormi, la route noire défile. L’obscurité est encore épaissie par la forêt qui borde le chemin de tous côtés. A un moment, Aimé, qui roule devant moi, monte sur l’accotement et se retrouve dans le fossé, jurant et sacrant par tous les tonnerres de Dieu de la marine. Grand Louis, qui marche en avant, n’a rien vu et dévale à fond de train vers Vinon. J’aide Aimé à se relever et à se dépêtrer de tous ses fusils qui le gênent. Mais il geint furieux « C’est les cartouches qui sont tombées, on peut pas les laisser là ».

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Autre coup dur, sa roue arrière a pris la forme d’une came en cœur dans le choc. Pestant et rageant, dans la nuit noire nous démontons le vélo, essayant de redresser la malencontreuse roue, « Cherche les cartouches, me dit Aimé, il y en a partout ». Dans l’herbe du fossé, c’est commode, mais j’en récupère une certaine quantité. Tant pis pour le reste. « Ecoute ! dis-je à mon copain, donne-moi une partie de ton matériel, je vais foncer jusqu’à Bué, et je reviendrai avec une roue de secours, tâche de faire un bout de chemin si tu peux ». Je dévale à tombeau ouvert, espérant bien retrouver Louis, qui ne peut manquer de s’inquiéter de notre absence. J’arrive à Bué sans rencontrer personne, fourbu et harassé. Je traverse le village pour aller déposer les armes à l’endroit convenu, dans une maison inhabitée appartenant à une de mes cousines. En rentrant, j’ai la surprise de trouver mon Aimé qui a réussi tant bien que mal à revenir, avec une roue affreusement voilée « j’avais l’impression de rouler sur des roues carrées » me dit Aimé dans un formidable bâillement.

La vie du groupe continue. Régulièrement, je vois l’agent de liaison aux endroits de rendez-vous fixés. Je reçois des ordres, de l’argent à partager entre les réfractaires, des tickets et plus tard, des cartes d’alimentation. Le groupe a surtout une mission de renseignement importante à remplir. C’est ainsi que je transmets au responsable militaire un plan détaillé du poste de guet allemand installé à Bellechaume. La présence de chiens fit remettre pendant longtemps un coup de main qui se serait pourtant avéré fructueux par la capture d’armes et de matériel de liaison. Encore une occasion manquée, car je ne crois pas que les boches, surpris, eussent offert une bien grande résistance. Je surveille les allées et venues des troupes qui cantonnent par intermittence tant à Sancerre qu’à St-Satur.

Entre-temps, j’ai engagé un bon camarade de St-Satur dont les renseignements seront très précieux contre des membres dangereux de la Gestapo. Malheureusement, en dépit de nos recommandations, Aimé a bavardé un peu trop sous l’emprise du Sauvignon. Pendant plusieurs semaines, c’est une lutte sourde entre eux et nous, dissimulée sous une apparente conciliation. Ils tentent de nous diviser, de diminuer notre prestige par une campagne politique anti communiste, et ils viennent même me proposer en finale de m’associer à eux, nous promettant des armes et de l’argent. Je connaissais mal à l’époque les déchirements intérieurs de la Résistance, et je m’étonnais fort de ces avances. Inquiet de cet état de chose, je le signale au responsable militaire, par l’intermédiaire de mon agent de liaison. La réponse est formelle « Vous n’avez aucun ordre à recevoir d’une organisation autre que la nôtre, restez en bons termes avec Robert et ses amis, mais ne les suivez pas, ouvrez vos oreilles et vos yeux et surveillez vos paroles. Ne donnez aucun détail sur ce que vous connaissez des F.T.P.

Mission avortée et fuite

Vers le milieu de décembre, je pars en mission à St-Léger avec Charlot. Je dois participer à une opération de nuit avec le maquis de St-Léger. Rendez-vous comme la première fois au pont du Canal, à 7h1/2 du soir. Il a neigé abondamment toute la journée, et les flocons blancs tombent toujours quand nous partons. La route couverte de neige ne nous aide pas à rouler vite. Malgré tout, nous arrivons à St-Léger avec un petit quart d’heure de retard. Personne au pont du Canal. Nous sommes les premiers. La neige a sans doute retardé les copains. Mais notre attente se prolonge indéfiniment sans rien voir. Successivement, moi et Charlot parcourons les rues du pays, dans l’espoir d’y voir quelqu’un des nôtres, mais à chaque fois nous revenons déçus. A 9 heures et demi, nous décidons de repartir, furieux et pestant contre les « autres », qui ne nous ont même pas envoyé quelqu’un pour nous avertir.

Catastrophe ! en plein milieu du village, je casse mon pédalier. Je dois chercher un mécano complaisant pour exécuter la réparation. Le mécano, c’est en l’occurrence un brave vieux moustachu comme un Gaulois, qui prend bien son temps et me fait mourir d’impatience dans son atelier. Eclairage coupé, nous enfilons le chemin de halage, quand tout-à-coup, un cri nous fait sursauter !! Halte !! Sur l’autre rive, une silhouette casquée se montre, nous en devinons d’autres pas très loin. Les G.M.R, filons ! Pas étonnant que les copains n’ont pas pu venir au rendez-vous. Couchés sur le cadre, nous fuyons à toute allure, et des coups de feu claquent à notre passage. Bzzin ! Celle-ci est passée bien près. Il est temps, d’autres types arrivent sur la berge que nous suivions, face à nous. C’est une fuite désordonnée à travers les champs ...

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