Le Musée « Royal Armoury » est LE musée de la famille royale suédoise. Vous y découvrirez son histoire, des objets de famille, des costumes de cérémonies, du mobilier précieux… C’est une collection très éclectique qui vous permet de mieux comprendre la vie quotidienne de ces personnalités, mais aussi le rôle et l’implication de la royauté suédoise, dans la gestion du pays, à travers les siècles. Ce musée est gratuit.
Pour accéder à l'exposition, il faut traverser l'exposition permanente, qui est digne d'intérêt et très appréciée des enfants qui rêvent à la vie de princes et de princesses.
Jusqu'au 19 mars 2017, l'Armurerie royale, située dans le Palais Royal de Stockholm, présentait une exposition de costumes de la Renaissance réalisés en papier. Les costumes étaient inspirés de portraits d'époque représentant la famille la plus puissante d'Europe à cette époque : les Médicis, installés à Florence. En effet, aucun des costumes d'époque n'a été préservé jusqu'à aujourd'hui.
L'exposition de costumes est située à l'étage ; point de garde à l'entrée pour contrôler le billet, mais un code à entrer pour ouvrir le portillon. On pénètre alors dans un univers onirique qui révèle une époque faste bien révolue.
Isabelle de Borchgrave, artiste et sculptrice née à Bruxelles en 1946, est passionnée d'histoire et d'art et puise dans les portraits et tableaux de l'époque pour re-créer une mode extravagante, colorée, débordante de dentelles, de traînes, de rosettes et de volants, sans oublier les chaussures, les coiffures, les bijoux.
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Livrustkammaren possède par exemple des paires de chaussures à plateformes - très en vogue au début du 17e siècle, lorsque la mode voulait que les femmes soient aussi grandes que les hommes -, des éventails, des gants, des cols en dentelles, dont l'artiste belge s'est inspirée pour créer de nouvelles pièces spécialement pour l'exposition.
Il est proposé de visionner un documentaire où elle explique sa démarche en amont, puis le travail sur le papier en lui-même. L'utilisation qu'elle fait de ce matériau est impressionnant et ingénieux car elle en décline les qualités en fonction du résultat qu'elle recherche.
Mais il ne s'agit pas seulement d'une exposition de costumes. Ceux-ci sont l'occasion de raconter l'histoire de la famille Médicis, qui a eu une influence énorme dans les domaines politique, économique et artistique.
Giovanni de Médicis, fils de Laurent, lui, choisit une carrière religieuse et devint pape sous le nom de Léon X en 1513. Catherine de Médicis, arrière petite-fille de Laurent, est peut-être la plus connue de la famille pour les Français, puisqu'elle épousa en 1533 Henri II, devint veuve à 40 ans et régna à la place de son fils François II jusqu'à ce qu'il accède au trône. Deux autres de ses fils devinrent rois, Charles IX et Henri III, ce qui donna à Catherine une influence durable sur les politiques française et européenne. C'est à son époque qu'apparut le vertugadin, ancêtre de la crinoline.
Issue d'une autre branche de la famille Médicis, Marie de Médicis épouse également un roi français, Henri IV, et donne naissance à six enfants en l'espace de neuf ans ! Isabelle de Borchgrave a choisi de la représenter deux fois dans l'exposition, une première fois telle que Pietro Facchetti l'avait peinte à l'âge de 20 ans en 1595, puis dans sa tenue de couronnement en 1610, d'après le portrait de Pourbus (aujourd'hui au musée du Louvre).
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Anne-Marie-Louise de Médicis clôt la dynastie quand elle meurt sans enfant en 1743. Grande mécène, elle légua en 1737 toute la collection d'art des Médicis à l'état toscan avec la condition qu'elle ne quitte jamais la ville de Florence et qu'elle soit présentée au public. C'est ce qui donna naissance au musée des Offices, où Isabelle de Borchgrave puisa son inspiration pour cette collection de costumes de la Renaissance.
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