Frédéric Moulin est un armurier heureux, passionné de chasse et issu d'une famille de chasseurs. Il a pris la succession de son père à la tête de trois magasins spécialisés situés à Montélimar, Aubenas et Crest.
La chasse est une affaire de spécialistes. Alors que la sécurité devient une donnée essentielle, le commerce des armes est beaucoup plus réglementé. Il n'est plus question, par exemple, d'acheter des munitions sans permis de chasse ou de tir de l'année et validés.
Frédéric Moulin confirme que du côté des armes, c'est la même chose : « On vend de plus en plus de "double express", c'est-à-dire des carabines à canon superposé ou juxtaposé que l'on peut basculer pour éviter les tirs accidentels. Leurs prix ont beaucoup baissé, aujourd'hui pour 1500 euros on en a une de qualité. »
Quant à la carabine semi-automatique, si elle est moins pratique au niveau sécurité, elle reste adaptée aux nouvelles façons de chasser : « De plus en plus les chasseurs construisent des miradors, et ont des postes donnés, qu'ils n'ont pas le droit de quitter. Quand ils sortent du mirador, ils déchargent leur arme. »
De la même façon, des viseurs "points rouges" et des lunettes d'approche facilitent la précision à l'approche du gibier. Les chasseurs sont aussi attentifs à la "convergence" : l'écart entre les balles sortant des deux tubes du fusil ne doit pas dépasser 4 à 5 centimètres pour un tir à 50 mètres de distance.
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Enfin, le choix des munitions est fondamental. En plus du calibre, les chasseurs doivent penser au poids des balles : « Pour chaque calibre, il existe entre dix et quinze ogives différentes (le haut de la balle, NDLR) que l'on mesure en grains, suivant leur poids. Chaque ogive s'adapte à une arme en particulier. »
Mais pour le professionnel, l'important est d'abord de choisir la qualité : « Si le prix moyen d'un fusil est de 700 euros, j'en vends entre 300 et 1600 euros. A 90 %, les armes vendues sont superposées. Pour les armes à canon lisse ce sont des cartouches. Le calibre le plus utilisé : le 12 mais aussi le 16 et le 20 qui revient en force.
Les armureries en France ont une longue histoire qui remonte à plusieurs siècles. Les armuriers étaient initialement des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats. Aujourd’hui, il existe environ 15 000 armureries en France. Elles se trouvent dans toutes les régions du pays et peuvent être grandes ou petites, indépendantes ou liées à des chaînes nationales.
Si vous cherchez à trouver un bon armurier, il est important de bien faire vos recherches. Vous pouvez demander des recommandations à des amis ou à des membres de votre famille qui utilisent des armes à feu à Nice, ou consulter des forums en ligne dédiés à ce sujet. Il est également possible de rechercher des avis en ligne sur les armureries à Nice.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il peut être avantageux d’aller chez un armurier à Nice. Tout d’abord, les armuriers sont des experts en matière d’armes à feu et peuvent vous aider à choisir le bon équipement pour vos besoins. Enfin, les armuriers peuvent également offrir des services tels que des réparations et des personnalisations, ce qui peut être très utile pour les propriétaires d’armes de chasse.
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Si vous souhaitez vous adresser à d’autres armureries de Nice et connaître les leurs nombres, les avis etc. Si vous ne trouvez pas d’armureries à Nice où si elle ne répond pas à votre besoin, n’hésitez pas à nous contacter.
À destination des particuliers : « Vous désirez trouver le revendeur de nos produits le plus proche de chez vous ?
Le 10 juillet 2023, a débuté en Auvergne-Rhône-Alpes l’expérimentation d’une gestion externalisée des armes abandonnées à l’État. Les particuliers qui détiennent une arme à feu dont ils souhaitent se dessaisir pourront le faire auprès de professionnels des armes, sans frais et dans des conditions simplifiées. Avant votre déplacement, veillez à vérifier les modalités d’ouverture de l’armurerie.
Après l'expérimentation, une réforme : Le dispositif sera ensuite étendu à tout le territoire national. Pour l’usager, la démarche d’abandon à l’État sera entièrement gratuite, sur simple présentation d’une pièce d’identité. Elle donnera alors lieu à la remise d’une attestation de dépôt à conserver pour justifier de sa démarche.
Les armuriers partenaires seront quant à eux rémunérés par l’État, au nombre d’armes prises en compte.
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Ce nouveau dispositif concerne les armes à feu de tout type. Les armes blanches, la cartoucherie, les engins de guerre, les munitions de guerre (obus, grenades), les explosifs, la poudre et les artifices ne seront pas acceptés. Pour ces éléments, particulièrement sensibles voire dangereux, les particuliers contacteront leur préfecture pour organiser les conditions d’un enlèvement, selon la nature du produit.
Il s’ajoute, sans s’y substituer, aux autres modes de dessaisissement prévus par la loi tels que la vente à une personne titulaire de l'autorisation, mentionnée à l'article L. 2332-1 du code de la défense, ou à un tiers remplissant les conditions légales d'acquisition et de détention.
Vous n’y connaissez rien aux armes ? Pour prévenir les accidents liés à la manipulation et au transport des armes et munitions, ne prenez jamais de risque ! Appelez votre préfecture !
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