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Les armureries en France ont une longue histoire qui remonte à plusieurs siècles. Initialement, les armuriers étaient des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats.

L'Enquête Industrielle et le Contexte Économique

L’Enquête industrielle, initiée au XIXe siècle, visait à étendre aux industries les enquêtes périodiques déjà réalisées dans le domaine de l’agriculture. Ce projet reprenait des idées du Premier Empire, déjà évoquées en 1828-1829.

Cependant, la mise en œuvre de ces enquêtes n'était pas sans défis. Comme l'écrivait Moreau de Jonnès, directeur du bureau de Statistique du Ministère de l’Intérieur, en 1837 : « ... Il faut surtout renoncer à provoquer à la fois des recherches sur plusieurs branches... ».

Les instructions pour ces enquêtes ont varié. La circulaire de septembre 1839 préconisait de prendre en compte les établissements de plus de 20 ouvriers, mais dès 1840, on invitait à considérer aussi ceux qui, sans atteindre cet effectif, étaient « dignes d’être mentionnés ».

Difficultés et Limites de l'Enquête

L’Enquête rencontrait des difficultés de comptage précis, notamment lorsqu’il s’agissait d’ensembles trop importants comme la Fabrique lyonnaise de soieries. De même, dans l’Isère, les carrières de pierres autour de Montalieu n’étaient pas localisées exactement, et en Ardèche, la main-d’œuvre des mines de fer n’était pas distinguée de celle de la sidérurgie.

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Il serait fallacieux d’accepter pour justes les comptages nationaux de l’Enquête industrielle. Les résultats n’ont d’ailleurs été publiés que pour 63 départements, et Moreau de Jonnès estimait que le tiers seulement de la classe ouvrière française avait été atteint.

Les circonstances du décret sont d’ailleurs complexes, et les intentions plus équivoques qu’il n’y paraît.

Méthodologie et Réalisation de l'Enquête

L'enquête invitait à indiquer le nombre d'ouvriers employés dans chaque espèce d’industrie en distinguant les ouvriers des deux sexes, les ouvriers appartenant au pays et ceux qui n’y ont qu’une résidence temporaire, et les enfants au-dessous de 16 ans.

Selon le préfet de l’Ardèche, le 8 février 1849, l'importance du travail d'enquête « ... un travail dont l’importance ne paraît pas avoir été appréciée par les commissions locales chargées d’en préparer les éléments ».

Dans la plupart des cantons, « ...la désignation des délégués n’a pu se faire, aucun ouvrier ne s’étant rendu à la convocation du juge de paix... dans plusieurs localités, l’Enquête a été abandonnée ».

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A Lyon, l’Enquête avait adopté une démarche originale : plutôt que de la mener totalement dans chacun des 6 cantons, les juges de paix s’étaient partagé les grands secteurs d’activité pour la ville tout entière.

L’Enquête semble avoir été menée à Lyon avec un grand sérieux, selon les instructions gouvernementales ; et, comme le note le juge de paix du 4e arrondissement, on avait même reçu telles quelles « ... les excentricités de pensée et de langage, reflet des utopies socialistes du moment... ».

En mai 1849, 44 départements sur 84 étaient en retard dans leurs envois et 16 étaient restés muets. Dans le Rhône, les questionnaires ont été remplis d’octobre à décembre 1848, dans l’Isère de la fin d’août au début de novembre 1848, mais dans la Loire de janvier à décembre 1849 seulement.

Les résultats généraux, ventilés par département, ont été publiés dans Statistique de la France publiée par le Ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, 2e Série, t. II, Territoire et population, Paris 1855, avec ceux des dénombrements de 1841 et 1846.

Le Dénombrement de 1851 et la Population Active

Le dénombrement de 1851 a peu attiré l’attention des historiens, bien qu'il offre des informations précieuses sur la population active.

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La circulaire du Ministre de l’Intérieur datée du 4 mars 1851 précisait : « On ne doit donner aux femmes qui n’ont pas de profession particulière celle de leur mari que lorsqu’elles concourent à l’exercice de cette profession. ».

Le statut social de la paysannerie, bien qu’échappant à nos préoccupations directes, n’est pas sans intérêt, car les masses rurales constituent une réserve de main-d’œuvre à peine entamée en 1851, mais où va puiser l’industrialisation des années postérieures.

C’est cette diversité des vocabulaires, et leur confusion qui rend délicate l’utilisation des listes électorales, quand elles existent. L’initiative de la mention professionnelle y est en effet laissée à l’autorité locale.

A tel point qu’en 1856, on a renoncé au comptage de la population active au profit du concept de « population vivant de » telle ou telle activité.

C’est le maire qui devait, avec l’aide éventuelle des agents des contributions, procéder à l’interrogatoire de chaque habitant, puis dresser des listes communales. C’est en 1881 seulement qu’apparaîtra le bulletin individuel.

Il y a toujours la crainte d’arrières-pensées fiscales, mais aussi, en province, la vieille inquiétude devant le « dénombrement impie ».

Les critères de démarcation précisaient : « On doit considérer comme manufacturiers les propriétaires d’établissements qui réunissent tout ou partie des conditions suivantes : 1°) emploi d’un nombre d’ouvriers considérable... 2°) usage de moteurs mécaniques, comme machines hydrauliques, atmosphériques, à vapeur. 3°) vente des produits en gros à des marchands ou à la fois en gros et en détail, par l’intermédiaire de consignataires et dépositaires. ».

Le Marché Actuel des Armureries en France

Aujourd’hui, il existe environ 15 000 armureries en France, réparties dans toutes les régions du pays. Ces armureries peuvent être de tailles variées, allant des petites entreprises indépendantes aux chaînes nationales.

Si vous cherchez à trouver un bon armurier, il est important de bien faire vos recherches en demandant des recommandations à des amis ou à des membres de votre famille, en consultant des forums en ligne, ou en recherchant des avis en ligne sur les armureries.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il peut être avantageux d’aller chez un armurier. Les armuriers sont des experts en matière d’armes à feu et peuvent vous aider à choisir le bon équipement pour vos besoins. Ils peuvent également offrir des services tels que des réparations et des personnalisations, ce qui peut être très utile pour les propriétaires d’armes de chasse.

Informations sur l'Entreprise Martin Armurerie

L'entreprise Martin Armurerie, anciennement gérée par Joel Martin, a été en activité du 13 mars 2007 au 13 juin 2017 sous le SIREN 494246150 à l'adresse 38650 Monestier-de-Clermont. Elle opérait dans le secteur du commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé.

L'entreprise a été radiée suite au jugement du Tribunal de Commerce de Grenoble en date du 13/06/2017 prononçant la clôture de la procédure pour insuffisance d'actif, entraînant la dissolution de plein droit de la personne morale.

Accès Restreint aux Informations sur les Bénéficiaires Effectifs (RBE)

À partir du 31 juillet 2024, l'accès aux informations relatives aux bénéficiaires effectifs (RBE), jusqu'ici publiques, est restreint.

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