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Les armureries en France ont une longue histoire qui remonte à plusieurs siècles. Les armuriers étaient initialement des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats.

L'évolution des armureries en France

Aujourd’hui, il existe environ 15 000 armureries en France. Elles se trouvent dans toutes les régions du pays et peuvent être grandes ou petites, indépendantes ou liées à des chaînes nationales.

Si vous cherchez à trouver un bon armurier, il est important de bien faire vos recherches. Vous pouvez demander des recommandations à des amis ou à des membres de votre famille qui utilisent des armes à feu à Paris, ou consulter des forums en ligne dédiés à ce sujet. Il est également possible de rechercher des avis en ligne sur les armureries à Paris.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il peut être avantageux d’aller chez un armurier à Paris. Tout d’abord, les armuriers sont des experts en matière d’armes à feu et peuvent vous aider à choisir le bon équipement pour vos besoins. Enfin, les armuriers peuvent également offrir des services tels que des réparations et des personnalisations, ce qui peut être très utile pour les propriétaires d’armes de chasse.

Armureries à Besançon : Un aperçu

Si vous souhaitez vous adresser à d’autres armureries de Paris et connaître leurs nombres, les avis etc. Si vous ne trouvez pas d’armureries à Paris où si elle ne répond pas à votre besoin, n’hésitez pas à nous contacter.

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Vous Faites, France Bleu Besançon en Parle. Chaque jour dans « Ils Font Bouger la Franche Comté », France Bleu Besançon Vous écoute.

Sanseigne : Une saga familiale à Guyans-Vennes

Midi du lundi au jeudi et le Samedi 16h, la Grande émission. -Ils font bouger la Franche Comté pour vous conter une belle histoire de famille Et une continuité Sanseigne de Guyans-Vennes est armurier de père en fils.

De Georges à Aurélien en passant par Sylvain et Jean-François, Chez Sanseigne, Chasse, tir en club, ball trap, biathlon, pêche, ceux sont autant d’activités qui n’ont pas de secrets pour eux. Une heureuse saga à partager avec le communiquant Jean-François…

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Le métier d'armurier : Tradition et modernité

Le 21/02/2018 La blouse bleue du laborieux, en cette période d’entre deux fêtes, Étienne Cornu est affairé à l’atelier sur une arme de tir. Le matin, c’est un client d’Alsace qui l’avait sollicité pour régler une arme. Tandis que quelques jours plus tôt, un client écossais, résidant au Portugal, ne voulait faire réviser son arme que par le Mussipontain.

Etienne Cornu ne s’en étonne même plus. « C’est une histoire de bouche-à-oreille », résume Pascale, son épouse. Une « femme de l’ombre » affectée aux tâches ingrates de l’administration, et qui pourtant assure un poste clé, dans cette entreprise que le couple a montée de toutes pièces, il y a bientôt 19 ans.

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Seuls contre vents et marées, ils construisent pas à pas « leur aventure ». Et ce ne fut pas une évidence, pour Etienne, qui autrefois rêvait de devenir mécanicien moto. Lui, qui avait grandi dans l’entreprise familiale créée en 1946 à Nancy par son père Edmond Cornu.

« Mais entre la rigueur de la mécanique moto, et celle des armes, il y a un lien », estime Pascale. Alors, Etienne se tournera vers la Belgique et sa célèbre école de Liège ; Un apprentissage, chez les meilleurs armuriers du genre, et le voilà à prendre sa destinée en main.

L'atelier d'Etienne Cornu : Rigueur et précision

Installé durant neuf ans rue Gambetta, il rapatrie son entreprise dans le sous-sol de son pavillon du Pré Latour. Sans vitrine, mais avec une petite porte où il faut sonner pour entrer, le voilà très vite à l’étroit. Le garage où il abrite ses motos disparaît, un nouveau local se construit dans le jardin, et deux employés font leur entrée. Grégory, un passionné de chasse et Thomas qui se spécialise dans le Tir sportif.

Etienne Cornu, lui, aime toujours à relever les défis mécaniques. Bichonner les armes anciennes comme son fusil des années 1902 à 1927. Mais surtout, les armes de ses clients. Le Mussipontain est reconnu pour choyer des armes haut de gamme. Et il n’aurait pas son pareil pour le montage des lunettes à crochets.

« Ils sont à peine trente à pouvoir le faire en France », confie Pascale, admirative du travail de son époux. Loin des regards, dans son atelier où fleurent bon l’huile et les copeaux de métaux, l’armurier cultive la grande tradition de l’armurerie. Une école de rigueur et de précision, plébiscitée par les chasseurs ou les adeptes du tir.

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Des « fétichistes » qui ne confient pas leur arme à tout le monde. Vu sous cet angle, quelques kilomètres en train, ou en avion, n’auraient rien de surprenant, pour qui veut faire bichonner son « objet de loisirs » par un maître du genre.

Difficultés et espoirs pour l'armurerie Verney-Carron

L'armurier Verney-Carron a été placé en redressement judiciaire. Un groupe belge a déposé une offre de reprise. La mairie de Saint-Etienne propose, de son côté, d'acheter les locaux.

Verney-Carron est en redressement judiciaire depuis la mi-février. L'entreprise bicentenaire stéphanoise, qui compte à ce jour 67 salariés, joue aujourd'hui sa survie. Un groupe belge a manifesté son intérêt pour ce fleuron de l'armurerie française.

Salariés et représentants syndicaux de Verney-Carron sont inquiets. Leur employeur compte sur un rapprochement avec l’industriel belge Browning pour relancer l’activité. Mais cet accord est conditionné à un emprunt de 4,5 millions d'euros au titre du Fonds pour le Développement Économique et Social.

La restructuration financière de Verney-Carron est la condition de sa reprise par cet acteur majeur du petit calibre. "Verney-Carron a sollicité un prêt d'État de 4,5 millions d'euros pour finaliser l'acquisition de parts par le groupe belge", explique Gaël Perdriau, le maire (SE) de Saint-Etienne.

"Le ministre de la Défense y est favorable. Manifestement, le Premier ministre également. Les représentants du personnel demandent de leur côté l’implication de l’État. Une aide "conditionnée au maintien de l'emploi sur Saint-Etienne," explique Pascal Darnon, délégué CGT de Verney-Carron.

Tous les parlementaires ligériens ont interpellé les ministres de l’Économie et de l’Industrie, pour demander de réétudier le dossier de financement de l’armurier. "Verney-Carron est aujourd'hui la dernière entreprise française à pouvoir fabriquer des armes de petit calibre sur notre territoire", a rappelé le représentant syndical lors d'une conférence de presse ce lundi matin, 24 mars.

Pour Gaël Perdriau, le sauvetage du plus ancien manufacturier français d’armes s'impose à plusieurs titres. L'édile parle même d'un dossier "prioritaire" à l'heure où la présidence souhaite "réindustrialiser l'armement en France en mobilisant cinq milliards".

"Une proposition a émergé : la ville de Saint-Etienne se porte acquéreur du siège social et des locaux de production de Verney-Carron pour sa valeur immobilière. Cette opération serait remboursée par les loyers que verserait ensuite l’armurier.

"Cette opération sera financée sous forme de loyer par Verney-Carron. Ce n'est pas une aide économique ou une subvention. C'est complètement neutre pour le contribuable stéphanois", assure le maire de Saint-Etienne.

"On n'est pas contre. C'est très bien. Il faut tout de même remettre ça en parallèle avec les annonces politiques. Il faudrait que ça suive. Est-ce que cette solution suffira à sauver cette entreprise bicentenaire ? La piste de l'investissement immobilier sera étudiée lors du prochain conseil municipal. Mais le temps presse, car le tribunal de commerce de Saint-Etienne doit faire un point de situation le 9 avril.

Georges Giusti : Une passion intacte pour les armes

La hantise de Georges Giusti , c’est, dans un vieux western, de voir John Wayne, Gary Cooper ou Randolph Scott maltraiter un fusil d’époque - une Winchester modèle 1886 par exemple - en le jetant dans le sable ou dans une rivière. Il souffre alors physiquement, vraiment.

« S’il pouvait plonger dans l’eau pour le récupérer, il n’hésiterait pas ! » confie Geneviève, son épouse. « Sans ma femme, rien n’aurait été possible » Entre Georges Giusti, 70 ans, et les armes, c’est une longue et grande histoire d’amour que les années ne sont jamais parvenues à émousser, bien au contraire. À tel point qu’il s’est plu à repousser à plusieurs reprises son départ à la retraite.

« Enfant, je fabriquais des carabines à élastique pour les gosses de ma rue », se souvient-il. De sa passion il a fini par faire son métier en ouvrant en 1979, avec Geneviève, une armurerie place Saint-Martin à Montbéliard. Baptisée Tir 2000, elle est aujourd’hui amarrée au 49 avenue des Alliés.

« Sans ma femme qui m’a épaulé dans cette aventure pendant quarante-trois ans, rien n’aurait été possible. » « Ce que je faisais chez Peugeot ne me convenait pas » Un couple de repreneurs, originaire de la région et actuellement domicilié dans les Hauts-de-France, est sur les rangs pour leur succéder, « mais ce n’est pas encore sûr à 100% », tempère-t-il, prudent.

Né en Tunisie, Georges Giusti est arrivé en France, avec ses parents, à l’âge de 4 ans. Après des études au lycée technique de La Tour (aujourd’hui Germaine-Tillion), il est entré, comme beaucoup de jeunes de sa génération, chez Peugeot. Il a passé sept ans dans la gueule du lion.

« Ce que je faisais ne me convenait pas », explique-t-il. « J’étais devenu un technicien scribouillard, loin des tâches manuelles que j’avais imaginées. » « Mon point fort, c’est la réparation » Revêtir les habits de l’armurier, c’est venu un peu par hasard. Enfin pas tout à fait. « J’étais tireur, je ne trouvais pas dans la région les armes que je voulais. »

À la fin des années soixante-dix, la Cité des Princes comptait six armureries. « Armurier, c’est un métier traditionnel où le conseil est primordial », rappelle cet autodidacte. « Mon point fort, c’est la réparation, le montage et le réglage de lunettes. » Redonner vie à des armes antédiluviennes muettes, voilà son adrénaline.

« Je peux passer une demi-heure, trois quarts d’heure devant une arme avant de la démonter pour essayer de comprendre l’astuce pour ôter une pièce. » Il a un « trésor de guerre » : des centaines, des milliers de pièces qu’il a chinées au fil des décennies en arpentant les bourses aux armes. Quand une pièce fait défaut, comme un ressort ou un extracteur, il la refabrique avec ses tours, fraiseuses, perceuses et autres meules.

« Je mourrai avec une arme dans les mains et un tournevis » Son arme préférée ? « Vous parlez à un armurier ! » répond-il, amusé. « Je les aime toutes. » La chasse, le ball-trap, le pistolet, la carabine, la cible mobile… : il affectionne toutes les disciplines.

Au mitan des années quatre-vingt, il a créé à Villars-sous-Écot un stand de tir fort aujourd’hui de plus de 400 licenciés, l’un des plus importants de Franche-Comté. Il avoue néanmoins avoir un amour immodéré pour les armes américaines fabriquées entre 1850 et 1950, qu’il collectionne. « Une belle arme, c’est magnifique. »

Ses clients, il le dit avec une émotion aiguë, vont lui manquer quand il sera retraité, mais il gardera la tête, le corps, les mains et les pieds dans l’univers de l’armurerie.

Autres figures notables

  • Henri Bachimont, dit Henri Bresles (1864-1924), compositeur et chansonnier parisien.
  • Johan Georg Wille (1715-?), graveur de la cour des rois Louis XV, Frédéric II et Frédéric V.
  • Jean Lepage (1779-1822), inventeur d'un nouveau système de percussion.

tags: #armurerie #besancon #histoire

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