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Connaître les différents types d’arcs qui existent aujourd’hui est essentiel pour mieux comprendre les caractéristiques de chacun d’eux, mais aussi les usages et les traditions auxquels ils sont liés.

Un arc se compose essentiellement d'une corde tendue entre les deux extrémités d'une poignée et de deux branches flexibles.

Parmi la multitude de types d’arcs différents, il est possible de distinguer trois grandes catégories : l’arc droit (ou longbow), l’arc classique (ou recurve) et l’arc à poulies (ou compound).

Les grandes familles d'arcs

L'arc droit (Longbow)

L’arc longbow aussi appelé arc droit est sans aucun doute l’image la plus classique que l’on se fait traditionnellement d’un arc. Le Longbow est le plus simple de tous les arcs, nommé aussi arc droit, il est composé d’une seule longue pièce en bois. L’arc droit est un arc de grande taille.

Il est souvent aussi grand que la personne qui le manie, et taillé dans une seule pièce de bois, sans courbure particulière au niveau des branches.

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Issu de l’arc gallois médiéval, l’arc droit a été largement utilisé par les archers anglais pendant le Moyen Âge, et notamment durant la guerre de Cent Ans, qui lui a donné ses lettres de noblesse.

Il est toujours utilisé de nos jours, mais son usage est réservé aux archers confirmés, car il ne peut pas être équipé d’accessoires de visée. Il est conçu pour le tir instinctif.

Ce type d’arc nécessite une technique précise pour être manié, car il ne dispose d’aucune assistance mécanique.

Caractéristiques techniques :

  • Le longbow est un arc traditionnel de grande taille, droit, formant un D.
  • Sa fabrication traditionnelle en bois d'if ou en lamellé-collé, et sa forme simple, conviennent à une pratique de tir instinctif.
  • Il est maintenant possible de trouver des arcs droits de différentes tailles, en fonction de votre morphologie.
  • Formé d’un seul bloc, il est fabriqué en bois d’if, de buis ou en lamellé collé.
  • Les puissances du longbow vont globalement de 25 à 60 livres.

L'arc classique (Recurve)

C’est l’arc le plus répandu et le plus utilisé de nos jours, tant pour le loisir que pour les compétitions de tir à l’arc (aux Jeux olympiques, par exemple).

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Plus compact que le longbow, l’arc classique se distingue par la forme particulière de ses branches, qui sont recourbées vers l’avant à leurs extrémités. L'arc recurve se distingue par les courbures en bout de ses branches, offrant une tension supplémentaire à la corde.

L’arc classique offre un bon compromis entre l’efficacité, la maniabilité et le confort de tir.

Cette flexibilité fait de l’arc classique le type d’arc idéal pour les débutants. L'arc classique est composé d’une poignée centrale et de deux branches démontables ou monobloc.

Caractéristiques techniques :

  • L'arc recurve se distingue par les courbures en bout de ses branches, offrant une tension supplémentaire à la corde.
  • Son utilisation peut être purement instinctive ou enrichie d'accessoires tels que stabilisateurs et viseurs pour améliorer sa précision.
  • Simple et essentiel, il est idéal pour débuter dans le tir traditionnel.
  • Plus stable, l’arc recurve monobloc est réalisé en une seule pièce, souvent en bois et est réservé aux amateurs d’arc traditionnel. Les arcs monoblocs sont disponibles en plusieurs tailles et puissances.
  • Les branches fixées sur le corps sont démontables pour le transport ou pour modifier les performances de l’arc.
  • Les matériaux utilisés sont le carbone, la fibre de verre ou l’aluminium, mais la poignée peut être en bois. Les tarifs sont très fluctuants en fonction des matières et de la puissance du matériel.
  • L’arc recurve est reconnaissable aux courbures de ses branches et sa poignée plus massive.
  • Il s’utilise en tir instinctif sans organe de visée, mais peut être agrémenté d’accessoires optimisant son utilisation, comme un stabilisateur, un viseur, des amortisseurs de vibrations...

L'arc à poulies (Compound)

Conçu aux États-Unis dans les années 1960, l’arc à poulies est le type d’arc le plus récent. Son arrivée a marqué une rupture avec la conception traditionnelle de l’arc.

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Cette particularité (l’effet « let-off ») permet à l’archer de tenir la corde bandée plus longtemps sans se fatiguer. Moins d’effort pour tendre la corde signifie aussi plus de précision lors de la visée, dans la mesure où l’archer peut prendre plus de temps pour bien viser sans gaspiller ses forces.

L’arc à poulies est le type d’arc le plus puissant. Sa puissance moyenne est généralement comprise entre 40 et 70 livres (lbs), selon la corpulence de l’archer. Grâce au système de poulies, l’effort de maintien à pleine allonge (le « let-off ») est beaucoup plus faible que la puissance maximale. Selon les modèles, le let-off peut atteindre 65 à 80 % de la puissance maximale de l’arc.

Les arcs à poulies sont souvent équipés d’un scope (viseur grossissant) et d’un décocheur mécanique, pour une meilleure précision et un décochage plus régulier. Ils sont très utilisés pour la chasse à l’arc et pour le tir sportif.

Caractéristiques techniques :

  • L'arc à poulies amplifie la force de propulsion grâce à un système de poulies, permettant une flèche plus rapide.
  • Sa conception permet de choisir précisément selon la taille et la puissance souhaitées.
  • Le Compound ou arc à poulies pas cher est un arc permettant une propulsion de flèches plus rapide par un jeu de palans qui démultiplie la puissance.
  • Les critères de choix sont très nombreux (taille, allonge, puissance).
  • Pour le loisir, la puissance va de l’arc 12 livres (pour les enfants) à 75 livres pour les arcs de chasse.

Autres types d'arcs

À côté des trois grandes familles d’arcs que nous venons d’évoquer, il existe de nombreux types d’arcs différents. Ces types sont moins connus, mais ils font néanmoins partie des arcs traditionnels.

L'arc composite

L’arc composite est l’un des témoignages les plus remarquables de l’ingéniosité humaine. Il désigne un type d’arc conçu à partir de différents matériaux d’origine naturelle ou animale (généralement bois, tendons et corne), selon une technique commune à différents peuples d’Extrême-Orient, d’Asie centrale et du Moyen-Orient.

L'arc mongol

L’arc mongol est une variante raffinée de l’arc composite. Il est particulièrement adapté pour le tir monté (à cheval). Il se caractérise par sa forme très recourbée et sa taille réduite, qui en font une arme à la fois très maniable et très puissante. Comme son nom l’indique, ce type d’arc était utilisé par les cavaliers mongols des steppes d’Asie centrale.

L'arc japonais (Yumi)

Aussi connu sous le nom de Yumi, l’arc japonais est unique à bien des égards. Il se distingue tout d’abord par sa taille impressionnante, qui peut dépasser les deux mètres, mais aussi par sa forme asymétrique. Originellement fabriqué en bambou, ce type d’arc est traditionnellement utilisé dans la pratique du Kyudo, l’art martial japonais du tir à l’arc, qui est un héritage direct des samouraïs.

Caractéristiques techniques :

  • Le Yumi est un arc traditionnel japonais, utilisé dans la pratique du Kyudo.
  • Fabriqué traditionnellement en bambou, il se caractérise par sa grande taille et sa prise asymétrique.
  • Fabriqué originairement en bambou, la fibre ou le carbone sont tolérés.
  • L’arc est exclusivement tenu de la main gauche et sa poignée asymétrique se trouve dans le tiers inférieur.
  • L’arc très grand dépasse les deux mètres et est privé de tout équipement.
  • La flèche japonaise s’appelle le Ya.

Autres types d'arcs et leurs caractéristiques

Bien que l'on distingue plusieurs armes à savoir l'arc classique, l'arc à poulies, l'arc nu (barebow), le longbow, l'arc chasse (etc), celles-ci découlent la plupart du temps soit de l'utilisation d'un arc classique soit d'un arc à poulies.

L'arc nu (Barebow)

  • Caractéristiques techniques : L'arc nu se caractérise par son absence d'accessoires modernes, se concentrant sur l'essence du tir à l'arc traditionnel.
  • Contrairement à l’arc classique, l’arc nu (aussi appelé barebow) est débarrassé de tous les accessoires : il ne reste que la poignée, les branches et la corde.
  • Utilisé lors de certaines compétitions de tir en campagne, l’arc nu est un arc traditionnel, recurve ou longbow, dont le tir se fait sans ajout d’équipement comme un viseur, stabilisateur, indicateur d’allonge ou marque de visée.
  • Pour simplifier, le barebow est un arc classique dépourvu de ses équipements.

L'arc de chasse

  • Caractéristiques techniques : Les arcs de chasse peuvent être de tout type : recurve, longbow ou compound.
  • Tous les arcs, recurve, longbow ou compound peuvent devenir des arcs de chasse. Tout dépend du gibier à atteindre et de la volonté de l’archer. La différence se fera surtout dans les flèches qui devront être équipées de pointes coupantes en acier.
  • L’arc à poulies (compound) a été créé en Amérique du Nord pour la chasse et certains équipements très puissants permettent d’attraper de gros gibiers, comme le sanglier.

L'arc de compétition

  • Caractéristiques techniques : L'arc de compétition varie selon le type d'épreuve. L'arc recurve est notamment l'arc officiel des Jeux Olympiques.
  • Chaque type d’arc à sa compétition, mais l’arc officiel des Jeux olympiques reste le recurve. La compétition se fait sur cible indoor ou en extérieur (FITA).

Les composants d'un arc

Arc classique

Un arc classique (aussi appelé recurve) est composé de plusieurs éléments dont la poignée (droitier ou gaucher), les branches et la corde.

  1. Les branches de l’arc : On distingue la branche supérieure de la branche inférieure. Toute la puissance de l’arc réside dans ces deux pièces qui sont insérées dans la poignée d’arc (4) et démontables une fois que l’archer a terminé son entrainement ou sa compétition. La puissance et la taille sont variables, adaptées à la hauteur et à la force de l’archer.
  2. La corde : La taille de la corde est définie en fonction de la taille de l’arc. Une corde peut casser et elle est sensible à l’humidité et la chaleur. Il est utile d’en avoir plusieurs de rechange.
  3. Le viseur : Il est placé directement sur la poignée d’arc (4). Il comporte un point de mire qui permet à l’archer de viser au centre de la cible. Un viseur est réglable en hauteur et en latéral pour corriger le tir. La technique est simple, on règle son viseur dans le sens de l’erreur. Il est le plus souvent en carbone et les parties les plus petites sont en aluminium.
  4. La poignée d’arc : C’est le « centre névralgique » de l’arc. Les branches (1) sont insérées en haut et en bas, plus le viseur (3), plus le clicker (5), plus le stabilisateur (6). La taille de la poignée d’arc est standard dans toutes les marques : 25 ou 27 pouces. La couleur est choisie par l’archer et n’a pas d’incidence sur son tir. La flèche repose sur la poignée d’arc grâce à un repose-flèche (invisible sur la photo). On distingue un arc droitier (tel que sur la photo) d’un arc gaucher. L’arc gaucher est symétriquement identique. L’archer tient son arc au centre de la poignée, par le grip. Sa composition est soit en carbone, soit en alliage aluminium.
  5. Le clicker : Un clicker est une petite lame en aluminium sous laquelle l’archer passera sa flèche pendant le tir. C’est une sorte de contrôleur d’allonge. Lorsque l’archer est en position de tir, une fois que la lame retombe, il entendra un « click » qui lui indiquera qu’il peut lâcher la corde.
  6. Le stabilisateur : Il est composé de 3 pièces : un stabilisateur dit « central » et deux stabilisateurs dits « latéraux ». La fonction d’un stabilisateur est double : absorber les vibrations de l’arc lors du départ de la flèche et stabiliser l’arc lors de la visée. Un stabilisateur est fait de tubes en carbone, d’un diamètre n’excédant pas ou rarement 1cm.

Arc à poulies

En arc à poulies, au contraire de l'arc classique, l'archer utilise une loupe sur son viseur. Pour une meilleure lisibilité des composants techniques, l'arc à poulies présenté ci-contre est nu.

  1. Les poulies : A la différence d'un arc classique, la mise en tension d'un arc à poulies n'est pas linéaire. Celle-ci passe par un système de poulies, démultiplicateur de puissance ; environ 75% de la puissance de l'arc en phase d'armement puis 25% restants jusqu'à la fin de la traction. Lorsque l'archer déclenche la phase de libération de corde, l'intégralité de la puissance de l'arc est transmise à la flèche.
  2. La corde : Un arc à poulies comporte une corde.
  3. Les câbles : Les câbles sont attachés aux poulies.
  4. La poignée d’arc : C’est le « centre névralgique » de l’arc. Les branches (6) sont insérées en haut et en bas, plus le viseur, plus le stabilisateur. La flèche repose sur la poignée d’arc grâce à un repose-flèche (invisible sur la photo). On distingue un arc droitier (tel que sur la photo) d’un arc gaucher. L’arc gaucher est symétriquement identique. L’archer tient son arc au centre de la poignée, par le grip.
  5. Les branches de l'arc : On distingue la branche supérieure de la branche inférieure. Toute la puissance de l’arc réside dans ces deux (ou quatre, en fonction des fabricants) pièces qui sont insérées dans la poignée d’arc (5). La puissance et la taille sont variables, adaptées à la hauteur et à la force de l’archer. Elles sont le plus souvent en carbone. A noter enfin que les branches de l'arc ne se démontent pas à la fin d'un entraînement ou d'une compétition.

La flèche

Plutôt que de parler immédiatement de "flèche", utilisons plutôt le terme de "tube" ou de "fût", c'est-à-dire une flèche sans ses plumes, sa pointe et son encoche.

  • Une encoche
  • Des plumes (trois)
  • Un tube
  • Une pointe

L'encoche

L’encoche, cette petite partie en plastique, est supposée transmettre à la flèche une quantité d’énergie, identique à chaque tir, nécessaire pour la guider dans la même direction, encore et encore.

Bien que les encoches sont fabriquées pour résister à des forces importantes, elles ne sont pas pour autant indestructibles. Une inspection minutieuse après chaque entrainement, chaque compétition, et après chaque choc, est nécessaire.

Ensuite, il ne faut surtout pas exposer vos encoches (qui sont faites en polycarbonate) à des produits chimiques type solvant, essence...

Les plumes

Au nombre de 3 et directement collées sur le tube à équidistance, les plumes servent de gouvernail. Autrement dit, tirer une flèche sans ses plumes équivaut à un vol erratique vers la cible.

Lorsqu'on débute, les archers apprennent à distinguer la plume coq des plumes poules. D'une manière générale, pour l'initiation, la plume coq et les plumes poules ne sont pas de la même couleur. Cette disposition spécifique permet à la flèche, lorsqu'elle est encochée sur la corde, de se dégager parfaitement de la fenêtre de l'arc.

Pour choisir correctement ses plumes, il est important de savoir comment chaque type agit sur la flèche.

Lorsqu’elle quitte l’arc, la flèche ne part jamais dans un axe droit pour plusieurs raisons comme le manque de régularité dans la façon de tirer ou bien à cause du paradoxe de l’archer pour un arc classique.

Les plumes vont alors servir à stabiliser la flèche dans la bonne direction grâce aux forces de frottements qui vont s’appliquer.

On en déduit alors facilement que plus les plumes ont une grande surface, mieux et plus vite les flèches se stabiliseront.

Les plumes naturelles ont cette particularité de ne pas avoir de surface aussi lisse que celles en plastique.

Lors d’un tir en salle, le temps de vol de la flèche est très court en raison de la courte distance : 18 mètres. Il est alors important de stabiliser cette dernière au plus vite (en cas d’erreur de tir) car si elle ne l’est pas avant d’atteindre la cible, vous perdrez de précieux points. L’utilisation de grandes plumes est alors fortement recommandée.

Pour les arcs très rapides (arc à poulies, arc classique très puissant) l’utilisation de plumes naturelles aura un avantage pas toujours négligeable pour les raisons citées plus haut.

Néanmoins, l’utilisation de petites plumes peut se faire à condition d’avoir un tir régulier et un arc très bien réglé.

En extérieur (4 distances, 70m, 50m), avoir de grandes plumes devient gênant pour deux raisons : leur masse qui fait perdre de la vitesse à la flèche mais aussi la prise au vent importante qui risque de dévier fortement les flèches.

La pointe

Située à l'extrémité de la flèche (et à l'opposée de l'encoche), la pointe est la partie de la flèche qui pénétrera la cible en premier.

Insérées directement dans le tube à l'aide de résine, de colle, ou bien visées à un insert qui sera collé dans le tube, le poids d'une pointe est variable d'un jeu de flèches à l'autre.

Commençons par casser un mythe : chercher à avoir la flèche la plus légère possible afin d’obtenir la plus grande vitesse possible n’est pas primordial.

Plus la vitesse de la flèche est importante, plus le temps durant lequel elle est soumise à conditions extérieures (vents, pluie …) va être court : on va gagner en stabilité.

Mais la vitesse ne fait pas tout dans la mesure où la masse joue aussi son rôle car elle va augmenter l’inertie de la flèche.

Seconde raison pour laquelle la masse de la pointe présente avantage : l’équilibre de la flèche. Sans pointe, le point d’équilibre de la flèche se trouve presque en son centre (un peu en arrière à cause du poids de l’encoche et des plumes).

Rajouter une pointe - donc de la masse à l’avant - va déplacer le point d’équilibre de la flèche vers l’avant.

Ajoutons également que la masse de la pointe a son importance quant au calibre du tube : plus votre pointe est lourde, plus votre flèche sera souple et inversement.

Vocabulaire du tir à l'arc

  • Faire une paille, faire une taupe : c'est l'expression la plus courante pour un archer ! L'une ou l'autre signifie que la flèche a manqué la cible. C'est 0 !
  • Faire un Robin : vous connaissez sans aucun doute Robin des Bois ? Cette expression est utilisée lorsqu'un archer tire une flèche dans une autre déjà plantée en cible.
  • Faire un refus : Il arrive parfois - c'est tout de même assez rare ! qu'une flèche rebondisse sur une cible après qu'elle ait été tirée. Rien de grave à l'entrainement ; en revanche, en compétition, il est demandé aux archers de cocher les impacts de flèches en cible.

Sécurité

  • Lorsqu'elle est tirée, peu importe la distance, une flèche peut avoir un effet létal. Ce n'est pas un jouet. Il est donc obligatoire de respecter les consignes basiques de sécurité et de s'assurer que personne ne se trouve dans le champ de tir.
  • Assurez-vous, en toutes circonstances, de tirer avec des flèches bien entretenues. Une précaution particulière est à observer pour les flèches en carbone.

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