Depuis des millénaires, l’arc fascine par sa capacité à canaliser la force humaine pour la transformer en puissance de projection.
Comprise et maîtrisée par les hommes, cette puissance a été utilisée pour transformer l’arc en arme de chasse ou de guerre selon les besoins. Aujourd’hui, la puissance des arcs est surtout exploitée par les amateurs de tir à l’arc souhaitant maximiser leurs performances de tir en compétition.
"sans maitrise la puissance n'est rien ......" C'est totalement vrai.
Pour une distance donnée, la précision du système d'arme (arc + fléche) correspond à la quantité d'énergie cinétique que la flèche aura emmagasiner pour vaincre au mieux l'inertie des infuences mécaniques extérieures. Le niveau d'énergie cinétique dépend en premier lieu de la masse de la flèche pour laquelle la puissance restituée par l'arc doit être adaptée.
En gros, masse importante du projectile + vitesse initiale élevée = diminution de l'emprise des influences extérieures sur le vol, donc augmentation de la précision.
Lire aussi: Guide du Tir de Précision en Airsoft
Toutefois, c'est l'archer qui fournit l'énergie initiale. La puissance de l'arme est donc choisie en fonction de la capacité du tireur à bander son arc et à maitriser son geste lors de la décoche.
En effet, les perturbations induites au moment du tir ne pourront être compenser par la qualité du système d'arme. Au contraire, elles seront amplifier.
Schématiquement, je dirais que pour être précis il faut avoir le plus de puissance disponible pour tirer le plus lourd possible (un char avec des obus flèche).
Dans la vrai vie, il faut adapté son système d'arme en fonction de la puissance que l'on peut maitriser et accepter la perte de précision mécanique que cela génère.
La taille de l’arc dépend de l’allonge du tireur, celle-ci est la distance, exprimée en pouces entre la face avant de la poignée et le creux de l’encoche lors de la pleine traction de l’archer sur la corde.
Lire aussi: Le Fusil de Précision en France
Ce peut être aussi la distance entre le creux de l’encoche au berger button plus 1 pouce.
Comme on l’a dit, la puissance d’un arc est donnée pour une allonge de référence, il faut corriger cette valeur fabricant en tenant compte de l’allonge réelle de l’archer.
Un calcul simplifié considère que la puissance de l’arc est linéaire selon l’allonge. Pour un arc de 30#28 on aura 30/28 = 1.07.
Passer de l’arc prêté par le club à un arc de compétiteur ne se fait pas sur un coup de tête. En premier lieu, qu’est-ce qu’un arc de compétition ? En vérité, ce terme est aussi vaste qu’imprécis. Tu peux, par exemple, pratiquer le tir à l’arc en concours pendant quelques années avec un arc en bois ; ce qui en fait une arme de compétition par l’usage, mais pas par les performances. D’une meilleure facture, parfaitement adapté à l’archer que tu es et à ta technique de tir, l’arc dit « de compétition » résulte avant tout d’un choix personnel. Parlons donc plutôt d’arc personnel et voyons ensemble les diverses configurations qui s’offrent à toi ! Et si tu es un peu perdu face à toutes ses possibilités… parles-en à des connaisseurs !
Tu le connais à travers les Jeux Olympique, l’arc classique, dit recurve par les anglophones, est le standard aux yeux de la Fédération Française de Tir à l’Arc. Il se compose d’une poignée sur laquelle viennent se monter les branches, d’une corde, d’un viseur, d’une stabilisation, d’une repose flèche, d’un clicker et d’un berger button.
Lire aussi: Tout savoir sur les Fusils de Précision Paintball
Cherche bien, tu l’as déjà rencontré… il ressemble à un classique, mais sans toutes ses antennes et options incompréhensibles ! Tradition car il se tire avec une technique d’arc chasse, une arme dite traditionnelle. C’est un arc qui ne comporte comme accessoires que le repose-flèche, le berger button et un poids à la place d’une stabilisation. Pas de viseur, donc le réglage en fonction de la distance se fait par « barbowtage ».
Tu l’as sûrement aperçu dans certains jeux vidéo, films ou séries, il est à l’origine une arme de guerre, détournée pour la chasse. Il se compose d’une poignée sur laquelle se montent les branches, de poulies, d’une corde et de deux câbles, d’un viseur, d’un repose-flèche et d’un stabilisateur. Divers accessoires tels des silencieux, des amortisseurs, un stop-corde, un écarteur de câbles et des viseurs avec loupe et/ou multipoints de visée peuvent compléter sa panoplie.
Le poulie nu, c’est l’extraterrestre des pas de tir. Enfin, pas de tous ! Il est très utilisé sur les parcours et par certains chasseur à l’arc. Ses avantages : sa puissance décuplée, sa stabilité, la facilité à le maintenir en tension et la trajectoire des flèches moins parabolique qu’un barebow.
Comme son nom l’indique, c’est une catégorie d’arc issue d’anciennes armes de chasse. Outre ses origines purement utilitaires, il se veut traditionnel par son emploi surtout. Il est très utilisé par des archers pratiquant du tir parcours ou… la chasse à l’arc ! C’est un arc, selon les modèles, monobloc (poignée et branche d’un seul tenant) ou démontable (branches et poignée séparées). Il peut être utilisé avec un repose flèche, mais c’est le tapis de la fenêtre d’arc qui en fait office parfois. Il est catégorisé longbow dans certaines disciplines de parcours, mais à tort : il n’en est pas un !
L’hybride, le dernier né du génie créateur des facteurs d’arc. Infini sujet que les arcs traditionnels… il y en a autant qu’il y a de cultures, actuelles ou disparues ! Tout d’abord l’arc long, parfois nommé arc droit (attention aux mélanges !), héritier du longbow anglais. L’arc de cavalerie, parfois appelé shortbow, une variante de l’arc chasse.
Vous vous demandez quel type d’arc est le plus puissant ? Les principaux types d’arcs sont l’arc droit (longbow), l’arc classique (recurve) et l’arc à poulies (compound). Ces différents types d’arcs n’ont pas la même puissance.
L’arc droit est l’archétype de l’arc traditionnel. Il a été popularisé par les archers anglais au Moyen Âge. Il est reconnaissable à sa forme en « D » et à sa grande taille. La puissance de l’arc droit varie généralement entre 25 et 60 livres (lb). Apprécié pour sa simplicité et sa légèreté, ses performances dépendent essentiellement de la force physique de l’archer.
Plus compact que le longbow, l’arc recurve doit son nom à ses branches, qui sont recourbées vers l’extérieur au niveau de leur extrémité. Arc utilisé souvent à l'initation et en compétition, on le retrouve sur la scene des Jeux Olympiques, c'est un arc fait pour le tir sportif.
C’est le type d’arc le plus récent dans le monde de l’archerie. Il est apparu dans les années 1960. Il se caractérise par son système de poulies et de câbles permettant de maximiser la tension de la corde avec un minimum d’effort physique. Grâce au système de poulies, presque toute l’énergie stockée lors de la tension de la corde est transmise à la flèche. L’arc à poulies est apprécié pour sa puissance et sa polyvalence (il peut être équipé de nombreux accessoires), mais aussi pour son système de démultiplication de puissance appelé let-off.
Pour déterminer quel type d’arc est le plus puissant, il est essentiel de s’interroger sur la notion de « puissance » au tir à l’arc. Est-ce la force nécessaire pour bander l’arc ? La vitesse de la flèche lors du tir ? La capacité de pénétration de la flèche ?
La puissance d’un arc s’exprime en livres (lb) et correspond à la force nécessaire pour tendre la corde selon une allonge standard de 28 pouces (environ 71 cm). Cette puissance conditionne directement la vitesse de la flèche et sa capacité de pénétration. Plus elle est élevée, plus l’énergie transmise à la flèche sera grande.
Il est essentiel d’adapter la puissance de l’arc aux capacités physiques de l’archer. Une puissance trop élevée peut entraîner une perte de précision, une fatigue rapide ou même des blessures (des tendinites ou des tensions musculaires). Inversement, une puissance trop faible risque de limiter la portée et la pénétration de la flèche. Le choix de la puissance d’un arc dépend donc en grande partie de la force, de la taille et du niveau d’expérience de l’utilisateur. La puissance maximale d’un arc n’est intéressante que si elle peut être exploitée efficacement. C’est sur ce point que les arcs à poulies tirent leur épingle du jeu. Grâce au let-off, l’archer a moins d’effort à fournir lorsque l’arc est tendu à pleine allonge.
Sur le plan strictement mécanique, l’arc à poulies est incontestablement le type d’arc le plus puissant. Grâce à son ingénieux système de poulies, il permet de stocker une grande quantité d’énergie, puis de la restituer presque intégralement à la flèche. Grâce à son système de let-off, l’arc à poulies permet un allègement de 70 à 80 % de l’effort à pleine tension.
La puissance des autres types d’arcs est limitée par leur conception. La puissance des arcs traditionnels (longbow et recurve) repose exclusivement sur la force physique de l’archer et la souplesse du matériau utilisé. Même si leur conception est éprouvée, ces arcs ne peuvent rivaliser avec le système de l’arc à poulies.
La puissance brute ne doit pas être le seul critère de choix pour un arc. Même si l’arc à poulies domine sur le plan technique, cela ne signifie pas qu’il convient à tout le monde. La puissance est un critère parmi d’autres, non le critère déterminant. La puissance de l’arc doit être adaptée au niveau de l’archer, à ses objectifs et à ses préférences.
Le tir à l’arc, tout le monde connait ! Nous sommes nombreux à avoir bricolé des arcs et des flèches petits, et puis, n’oublions pas le héros Robin des bois ! Gaucher ou droitier ? C’est déjà la première question à se poser ! Avec les deux yeux ouverts, pointez avec votre pouce sur un objet à une distance de 5 m. Généralement, un archer droitier vise avec son œil droit, prend son arc de la main gauche et tire sur la corde avec la main droite.
L’allonge correspond à la longueur mesurée en position de tir entre vous et votre arc. Dans le tir à l’arc, les mesures sont anglo-saxonnes, on ne parlera donc pas de centimètres, mais de pouces (inches en anglais, symbolisés par "). Comment mesurer votre allonge ? Pour les arcs classiques, la puissance est établie toutes les 2#. Notre conseil : votre pratique évoluera, votre puissance aussi ! C’est l’arc des Jeux Olympiques. De plus, en fonction de la discipline que vous souhaiterez pratiquer, vous pourrez l’équiper d’un viseur, d’un berger button, d’une stabilisation, d’un clicker.
Cet arc non démontable compte à ses extrémités 2 poulies. Il est aussi équipé d’une corde et de câbles. Ce sont des arcs qui demanderont de la pratique pour justement développer sa visée instinctive.
Les arcs classiques seront parfaits pour la salle, le tir en extérieur, le tir en campagne. Pour le 3D, le tir nature, c’est possible et parfait en barebow, mais sachez qu’avec un viseur, vous serez classés comme les arcs à poulies, catégorie « tir libre », bien plus difficile compte tenu notamment des distances à estimer.
Les arcs à poulies sont les plus « tout terrain », même s’il faut différencier les compounds « cible » des « chasse » : les compounds pour la cible sont plus grands pour plus de stabilité et de précision, les compounds chasse sont plus petits pour plus de praticité et de vitesse. Un arc plus grand et plus lourd permet une plus grande stabilité pour davantage de précision, ce qui est le but même du compound cible. Pour la chasse, l’archer a besoin d’un arc plus court, plus léger pour s’adapter à toutes les situations de tir. Les arcs à poulies chasse sont souvent plus rapides et puissants que les arcs à poulies cible pour une meilleure pénétration dans la bête. Les poulies (ou cams) sont aussi des éléments importants dans le choix de votre arc car certains modèles confèrent des propriétés bien différentes (confort, exigence...).
Les recurves monoblocs et démontables ont des tailles d’arcs finales allant de 58 à 64’’ en général. Attention donc car en fonction des modèles, ça peut descendre bas et monter...
L’épreuve consiste à tirer sur 12 ou 24 cibles à des distances connues et/ou inconnues allant de 5 à 60 mètres. Le parcours, en boucle, peut faire entre 4 et 6 kms, sur un itinéraire balisé.
L’épreuve consiste à effectuer un parcours de 24 cibles placées à des distances inconnues allant de 5 à 45 mètres. Les cibles sont volumétriques et comportent une zone « tué », une zone « blessé » et le reste du corps. Elles sont à taille réelle, mais rassurons la SPA, elles sont en mousse plastique.
L’épreuve consiste à effectuer un parcours de 2×21 cibles placées à des distances inconnues allant de 5 à 40 mètres. Les cibles sont des images animalières comportant une zone « tué » et une zone « blessé ».
C’est la plus ancienne discipline pratiquée en France dans le respect des traditions. Deux cibles se font face et le tir se déroule alternativement sur l’une ou l’autre en 20 allers-retours ou « haltes ».
Le tir fédéral se déroule en extérieur à une distance de 50 mètres sur terrain plat et dégagé.
Le tir FITA 2 x 70 m est une discipline internationale et la seule épreuve de tir à l’arc acceptée aux Jeux Olympiques (en arc classique uniquement). C’est la discipline reine du tir à l’arc.
Les oiseaux rapportent des points selon leur position sur la perche. L’oiseau solitaire fixé au sommet de la perche, le plus difficile à atteindre, est appelé « Honneur » ou « Papegeai ».
Pour le tir à 18 mètres, les blasons font 40 cm de diamètre et sont constitués de 10 zones concentriques de 2 cm valant de 1 à 10 points de l’extérieur vers l’intérieur. Les zones sont colorées deux par deux en 5 couleurs.
Le ski-arc, ou biathlon-archerie, est une discipline internationale mais naissante en France. Calquée sur le modèle du biathlon, elle allie ski de fond et tir à l’arc. Les compétiteurs doivent effectuer 3 boucles de 4 kms en ski. A chaque boucle, les participants doivent s’arrêter pour tirer 4 flèches sur 4 cibles cassables ou basculantes à 18 mètres, dans 2 positions différentes (debout ou à genoux). Chaque cible manquée vaut une boucle de 300 mètres de pénalité. Le circuit fait 12 kms pour les Séniors hommes et 8 kms pour les Séniors femmes ainsi que les juniors. Le skieur porte son arc sur le dos à l’aide d’un harnais spécial. Le viseur ou tout autre accessoires ne doit pas dépasser de plus de 5 cm de l’avant de l’arc. Est déclaré vainqueur celui qui termine le premier.
tags: #arc #de #tir #de #precision #definition