L'arbalète de chasse sous-marine est un équipement essentiel pour les passionnés de cette discipline. Parmi les marques reconnues, Marc Valentin se distingue par la qualité de ses produits. En parallèle, Beuchat, une entreprise marseillaise fondée en 1934, a marqué l'histoire de la chasse sous-marine avec plusieurs inventions clés.
Georges Beuchat, le fondateur de la société Beuchat chasse sous-marine, a été un pionnier dans le domaine de la chasse sous-marine. Il a également été cofondateur de la FFESSM, une fédération regroupant un grand nombre de sports subaquatiques.
Voici quelques-unes de ses inventions marquantes :
Beuchat propose pour 2009 une nouvelle arbalète d’entrée de gamme : l’Espadon Sport. Beuchat présente avec l’Espadon Sport, un modèle parfaitement adapté aux débutants comme aux confirmés. Avec de bonnes qualités de tir et de maniabilité, il pourra accompagner le pratiquant loin dans le temps. La gamme Beuchat en cette fin de saison 2009 est véritablement bien garnie.
En surface, l’arbalète est bien équilibrée et possède une bonne maniabilité. Au fond, l’Espadon reste bien à plat et donne une impression assez rassurante de précision. En effet, en plus de cette stabilité, on va apprécier pour la réalisation de la mire, l’absence de talon de chargement. Rien ne vient perturber l’œil à ce moment délicat. La gâchette libère la flèche tout en souplesse et le résultat est assez précis. On obtient une régularité de tir plutôt intéressante pour ce type de modèle.
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Dès les premiers mètres, on retrouve chez L’Espadon Sport une bonne maniabilité et une légèreté fort agréable sur les longs parcours. Les chargements malgré son obus classique (petit équipement à changer pour plus de confort) se font sans problèmes particuliers. Dans le courant, on sent directement l’influence de son faible diamètre et l’on aura moins à subir de contrainte. Idem côté maniabilité où les déplacements s’en trouvent bien facilités. Vient le moment du tir, la gâchette libère la flèche sans effort et les sandows propulsent plutôt bien.
Beuchat fait le buzz sur les réseaux sociaux en annonçant la sortie d’une gamme de flèches dites planantes capables d’augmenter la portée (30%) mais aussi la précision du tir. Comme toujours, la firme marseillaise ne procède pas à son lancement au hasard et pense immédiatement à breveter ses innovations. C’est rassurant nous direz-vous. Et effectivement, d’emblée la couleur est annoncée avec au niveau de la pointe de flèche une précision estimée à 5cm sur une portée de 3m.
Une pointe non plus conique mais de type seringue. La pénétration est sensée être plus nette autant que plus rapide. Jusque là rien de révolutionnaire direz vous peut être. Là où la marque phocéenne va plus loin c’est qu’avec l’usinage très atypique de cette pointe elle annonce une augmentation de la portée de 30%. Ce n’est pas rien ! Les pointes sont strictement identiques et sont l’innovation de la marque. Pour le reste, la Rockweel possède deux encoches assez bien placées pour accueillir l’obus. La Supersteel 7mm à coulisseau ne possède quand à elle qu’un seul aileron. C’est relativement logique si l’on intègre que cette flèche est clairement destinée au Marlin Carbone Revo-concept.
Pour ce test, nous avons voulu volontairement choisir deux arbalètes de marques concurrentes : une Marc Valentin N°6 en 100cm pour le test de la Rockwell planante 6.5mm et une Omer E.T Roller en 95cm pour la Superteel planante à coulisseau. Première observation : les encoches sont positionnées à des places différentes par rapport aux flèches d’origine. Logique, nous direz-vous ! Effectivement et si un simple ajustage d’obus permettra d’adapter la Marc Valentin, il en sera autrement avec la Omer E.T roller 95.
En effet, la flèche Supersteel planante possède un seul aileron contre 3 sur la Omer d’origine. L’aileron est en plus positionné très près de la cassette sur la Beuchat. Le chargement en est forcément moins simple et les possibilités d’ajuster la puissance bien plus limitées.
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Arrivé à l’eau, premiers tirs sur support de tir et cible fixe, on remarque une flèche qui part de manière plus linéaire. Nous enlevons le nylon et procédons sur support à un tir de mesure de portée maximale. On va immédiatement constater un écart de portée de pas loin d’un mètre sur la 6.5mm et 1.5m en 7mm.
En mer, les résultats peuvent il être différents de ceux que l’on a observé dans notre bassin ? Dans l’absolu non. Pour autant, cette différence de portée va t elle changer la donne de manière significative dans les actions de chasse ? En action, une fois encore sur des tirs sur cible proches, on remarque une bonne pénétration de la flèche. Toutefois, on va noter une petite différence avec les observations en bassin. En effet, les flèches étant équipées ici de leur fil nylon, le frottement au moment du tir est bien supérieur à du tir libre. Sur du tir en limite de portée, on remarquera par ailleurs une nécessité d’adaptation en raison du trajet non parabolique de ce modèle.
Pour être honnête, au départ lorsque l’on a vu l’annonce de ces nouvelles flèches, nous n’y croyions que peu. Après avoir subi nos batteries de test, force est de reconnaitre que le système fonctionne et apporte des tirs à la fois plus tendus et plus longs. Bien joué !
Pour autant, comment vivra ce type de tête en cas de contact extrême avec un rocher (oui, on sait que ce n’est pas fait pour mais cela arrive malgré tout). Idem du côté de l’affutage où si affuter une flèche classique est relativement simple, là on est sur une approche un peu plus compliquée.
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