L’arbalète géante est un type d’arme de tir créée par Léonard de Vinci, dont les dessins se trouvent dans le Codex Atlanticus. L’idée originale de De Vinci, comme décrite dans les dessins, était de construire une arbalète géante pour augmenter la portée de la fléchette. Jamais construite par son concepteur, elle a plutôt été fabriquée à une échelle de 1 :1.
La création du design de l’arbalète géante est liée à Ludovico Sforza, un prince italien de la Renaissance, souhaitant élargir et faire évoluer à la fois son armée, ainsi que la région de Milan. Il a alors voulu mettre à jour le traité actuel sur le génie militaire de Roberto Valturio. Léonard de Vinci a répondu en écrivant à Sforza une lettre comprenant un certain nombre de conceptions de machines innovantes, dont l’arbalète géante. Bien qu’il n’existe pas de date exacte pour le dessin de l’arbalète géante, il est pensé qu’elle a été terminée entre 1483 et le début des années 1490. Généralement, plusieurs érudits conviennent que Léonard de Vinci a fini l’illustration à Milan.
Certains pensent qu’il est venu à Milan pour rechercher un travail de peintre, puis qu’il a eu des nouvelles des souhaits militaires de Sforza en arrivant. Pendant que certains pensent que Léonard a conçu l’arbalète géante pour son propre amusement, le contexte autour de cette invention suggère que l’arbalète géante était destinée à être une arme dangereuse pouvant plaire à son employeur Ludovico Sforza. L’inspiration pour une telle arme résulte probablement du fait que Léonard a grandi en Italie au XVe siècle, signifiant qu’il a été témoin de la guerre permanente entre les cités-États de sa région. De ce fait, il a consacré énormément de temps et d’efforts à des inventions qui pourraient protéger ses concitoyens, mais aussi nuire grandement à l’ennemi.
L’arbalète géante soutient cette théorie avec l’énorme taille de l’arme prévue destinée à invoquer la panique et la peur chez ses ennemis afin de les éloigner. Il a servi pour tirer des bombes et des pierres et était principalement utilisé pour intimider.
Bien avant la conception de Léonard de Vinci, l’arbalète existait déjà. Cependant, sa conception a rendu l’arme plus évoluée, voilà pourquoi l’arbalète géante se distingue comme importante. Si une arbalète est construite avec un manche plus étroit et un boulon conique ajustant l’encochage des flèches, cela améliore énormément le flux d’air de l’arc et la traînée sur les flèches. Ce qui permet à l’arbalète de fonctionner plus efficacement et de disposer d’une visée plus précise.
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Les mathématiques qu’il a utilisées pour concevoir son invention d’arbalète géante étaient très évoluées malgré des inexactitudes actuellement connues avec les connaissances d’aujourd’hui de la conception et de la géométrie. Toutefois, Léonard de Vinci a été le premier ingénieur moderne à essayer d’appliquer les mathématiques géométriques des lois du mouvement à la conception des machines.
Mécaniquement, la barre de l’arbalète à tir rapide était divisée en deux pièces de bois empilées fixées ensemble à l’avant par une charnière et fixées en place à l’arrière par un loquet à ressort. Coincés à l’intérieur du timon, une paire de leviers pliants interconnectés maintiennent la moitié inférieure du timon à une planche coulissante qui repose sur la moitié supérieure du timon entre les deux pointes métalliques, identiques dans le concept mécanique au Gastraphetes, contenant l’écrou roulant et la gâchette à ressort à l’arrière de la planche. Entre-temps, la moitié inférieure de la barre comportait la gâchette.
En appuyant sur un interrupteur sur le côté de la barre afin de libérer le loquet, l’utilisateur rabat la moitié inférieure de la barre vers le bas. Entre-temps, les leviers interconnectés poussent la planche coulissante vers l’avant jusqu’à ce que l’écrou roulant maintenu en place par la tension du ressort de la gâchette attrape le cordon de serrage. En repoussant la moitié inférieure du timon placé, le loquet verrouille les moitiés inférieure et supérieure du timon ensemble.
En 2013, après la construction d’un prototype, le premier modèle de travail est sorti en 2015 durant une démonstration au Castello Sforzesco de Milan. Ces modèles en bois sont assez différents en terme de construction de modèles en plastique, lune des difficultés venant de labsence de numérotation des pièces. Revell fournit bien un plan de pièces à léchelle 1, mais comment distinguer deux poulies de même diamètre ? Lassemblage commence par la base.
Assemblage du chariot. Pas de remarque particulière si ce nest que les roues ne sont pas prévues pour tourner (ce qui nest pas très gênant). Assemblage de larc : aucune remarque. Çà le dispositif sur lequel saccroche la corde de larc. Veillez donc à coller le crochet de manière à ce quil ressorte le plus possible.
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Bizarre? Ceci est le résultat de létape 7. Normalement laxe 13 devrait pouvoir tourner librement pour pouvoir armer lengin. Et les pièces 15 devraient pouvoir le bloquer pour maintenir larbalète armée ou le libérer pour tirer ? Or Revell nous indique de coller lun à lautre ? Et de fait il manque une « commande » puisquon ne dispose que dune roue (14) pour les deux fonctions? Mise en place de la pièce 18 sur laquelle glisserait le projectile au départ. Les pièces 22, 23 et 24 complètent lengin.
L’arbalète telle que la décrit Dante dans La Divine Comédie est -pour son époque- une arme relativement récente. Marco Scardigli indique qu’elle a sans doute été utilisée d’abord sur les bateaux «où les questions de transport et poids importaient peu, alors que la puissance et la précision de tir étaient essentielles pour frapper d’un bateau à l’autre». Assez rapidement, au début du XIIe siècle, l’arme s’imposera sur terre également, car elle permettait à des soldats peu formés de devenir d’efficaces combattants en raison de la précision et de la force du carreau ainsi que de la distance qu’il pouvait atteindre.
Ce déséquilibre (un carreau pouvait percer une armure) conduisit les nobles à faire pression sur l’Église pour obtenir l’interdiction de cette arme. Elle y prêtera une oreille attentive et l’interdira lors du IIe Concile du Latran en avril 1139. L’interdiction sera confirmée ultérieurement par le pape Innocent II, l’année de sa mort, en 1143.
Techniquement, une arbalète est un arc, la seule différence étant que la tension de la corde est assurée par une pièce rigide, l’arbrier. Le mécanisme qui permet de libérer le carreau, appelé la “noix”, est relativement simple et robuste. L’intérêt est multiple. L’arbalétrier, une fois la corde tendue n’a plus d’effort à fournir et peut donc se concentrer sur sa cible. Une différence essentielle avec l’archer qui lui est obligé de viser et de tendre son arc simultanément, ce qui oblige à une grande habileté. Autre avantage, l’arbalète permet le tir en position couchée, donc en théorie mieux abritée des coups de l’adversaire.
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