La vènerie est un mode de chasse ancestral et très ritualisé qui consiste à chasser à courre des animaux sauvages dans leur milieu naturel jusqu’à leur prise éventuelle par les chiens, et eux seuls.
Dans ce contexte riche en traditions et en vocabulaire spécifique, certains termes méritent une attention particulière pour comprendre les subtilités de cet art.
Termes Essentiels de la Vènerie
- Maître : Terme de vènerie qui désigne un bouton, c’est-à-dire un membre de l’équipage, par opposition aux piqueux et valets (les Hommes) et aux invités.
- Maître d’équipage : Personne en charge de la conduite d’un équipage et qui en assure aussi le plus souvent la gestion.
- Piqueur (ou piqueux) : Homme de vènerie monté qui a en charge l’entretien de la meute, la fait chasser, l’appuie de la voix et de la trompe, et l’accompagne en tous lieux.
- Queue : Appendice caudal d’un animal.
- Quête : Canton désigné aux valets de limiers pour y trouver et détourner un animal à chasser.
- Relais : Hardes de chiens frais autrefois placées à divers endroits stratégiques dans le but de les découpler au passage de l’animal de chasse pour relayer les chiens plus fatigués. Aujourd’hui, un seul relais de 6 chiens est autorisé.
- Taïaut (ou tayaut) : Cri poussé par un veneur lorsqu’il voit l’animal chassé, ou celui que l’on veut chasser, par corps.
- Tenir aux chiens : Se dit lorsque l’animal chassé s’arrête et fait face aux chiens.
- Trompe : Instrument de musique de la famille des cuivres. Elle est accordée en ré et enroulée aujourd’hui en trois tours et demi. Elle est utilisée à la chasse comme moyen de communication entre les veneurs grâce aux nombreuses fanfares d’animaux et de circonstance existantes, et sert également à appuyer les chiens.
L'Éperon : Plus qu'un Simple Accessoire
L'éperon est un instrument métallique, s'adaptant au talon de la chaussure, garni à l'arrière d'une pointe acérée ou d'une molette, que le cavalier enfonce dans le flanc de sa monture pour l'exciter. Au-delà de son utilisation pratique, l'éperon revêt également une dimension symbolique.
Historiquement, les éperons étaient un symbole de la dignité de chevalier. "Chausser les éperons (à qqn.)" signifiait conférer la dignité de chevalier, tandis que "Gagner ses éperons" impliquait de faire ses premières armes avec distinction.
Par métaphore, l'éperon peut également désigner une stimulation ou un aiguillon. Par exemple, on peut parler de l'éperon cuisant du péril pour évoquer une motivation intense face à une situation dangereuse.
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Enfin, dans le domaine de la zoologie, l'éperon désigne un petit appendice sur la partie postérieure de la patte de certains animaux. Chez le coq, l'éperon court et rond chez les jeunes s'allonge et, chez les vieux, devient une pointe.
Termes Complémentaires
- Prendre le contre : Expression utilisée lorsque les chiens prennent la voie de l’animal de chasse à l’envers.
- Rabattre (se) : On dit qu’un chien se rabat lorsqu’il croise une voie, la rapproche et la suit.
- Rappocheur : Chien fin de nez et expérimenté utilisé pour remonter les voies froides et forlongée.
- Refaits : Bois récemment repoussés des cervidés, protégés par des velours.
- S’il est toléré que ces chiens soient transportés dans un véhicule pendant la chasse, ils doivent toutefois être donnés en une seule fois, en la présence d’au moins un veneur à cheval.
- Surandouiller : Second andouiller de la tête d’un cerf.
- Tenue d’équipage : Elle est composée d’une tunique (ou veste en velours pour les équipages de vènerie à pied), d’un gilet et d’une culotte.
- Terrer : Le renard se terre.
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